Page 18 - La Gatineau 22 mai 2014

18 16 juin 2016 La Gatineau
ÉTude sur le projeT de fusion
Trois consultations publiques annoncées
Sylvie Dejouy
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Il a de nouveau été beaucoup question de l’étude sur le projet de regroupement des municipalités de Déléage, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Aumond et Maniwaki, durant la réunion de juin du conseil municipal. Les citoyens voulaient obtenir des réponses à plusieurs questions.
La municipalité a annoncé cette semaine que, suite à la sortie de l’étude, des rencontres d’information et de consultation auront lieu les 27 et 29 juin ainsi que le 8 juillet à 19h à la salle municipale. Les citoyens sont invités à confirmer leur présence à la date de leur choix en appelant au 819-449-1979, afin de ne pas dépasser la capacité de la salle ainsi que pour des raisons d’efficacité des rencontres. Au besoin, des dates seront ajoutées pour d’autres rencontres. Il est possible de se procurer une
copie de l’étude au bureau municipal ou sur le site Internet de la municipalité www.deleage.ca
Pour la municipalité, les objectifs visés par cette étude sont de «poser un regard sur les aspects socioculturel, économique, géographique et politique à considérer ; examiner les impacts financiers et fiscaux qu’aurait un regroupement, notamment sur la charge fiscale des contribuables ; identifier les principaux enjeux d’un regroupement ; présenter les prévisions budgétaires de la nouvelle ville ; fournir aux autorités municipales un cadre pour évaluer l’opportunité de procéder au regroupement et amorcer, le cas échéant, la négociation des conditions.»
Durant la réunion du conseil de juin, les élus ont adopté une résolution par laquelle ils s’engageaient à organiser des sessions de consultation et information. «Ça amènera la municipalité à vérifier le degré d’acceptabilité ou de refus», précise le maire Bernard Cayen,
qui ajoute qu’un référendum sera organisé si cela s’avère nécessaire.
Selon ce dernier, «c’est un projet d’avenir, le gouvernement n’exigera plus de fusions mais créé des conditions, notamment par des restrictions budgétaires, pour nous forcer à aller vers des fusions. Mais je reconnais le droit des citoyens de refuser une telle chose, car c’est eux qui payent au bout du compte».
Les étapes seront donc les suivantes : après les trois consultations, il sera décidé si la municipalité poursuit le processus ou non. Si elle continue, il faudra négocier certains points, comme par exemple «les coûts de la SQ qui seraient plus importants dans une municipalité fusionnée qu’ils ne le sont dans les quatre actuellement», note Bernard Cayen. Ensuite, le document final sera présenté à la population à l’occasion d’une deuxième ronde de consultations, supervisée par le ministère, pour décider si les quatre municipalités fusionnent ou non.
qui bordent le 31-Milles, pour localiser les bancs de myriophylle et que «dans le secteur où la mise à l’eau va être installée, on ne passe pas dans un banc de myriophylle».
Concernant la profondeur de l’eau, Bernard Cayen répond que «les ingénieurs ont fait des plans d’aménagement de la rampe et les bateaux vont pouvoir être mis à l’eau à cette profondeur sans que des véhicules aient à rentrer dans l’eau. Je comprends très bien l’association, on voudrait éviter qu’il y ait plus
Avis de motion
Il a été déposé durant la réunion de juin en vue de l’adoption prochaine d’un règlement portant sur l’herbicyclage. «Il défendrait aux gens de jeter les feuilles et gazon dans les déchets domestiques, explique Bernard Cayen. Il s’agit de favoriser le compostage, sinon ils peuvent être déposés gratuitement à l’Écocentre. Les mettre dans les déchets domestiques coûte très cher car nous payons les déchets à la tonne.»
À noter par ailleurs que, sur recommandation de la MRC, la mention de la destination des débris de travaux sera incorporée lors de l’émission de permis de construction, de rénovation et de démolition, afin d’éviter qu’ils ne se retrouvent dans la nature.
Parc régional
Les élus ont autorisé le versement de 15 000$ à la Corporation du parc régional du lac 31-Milles.
d’usagers sur le lac. Mais il faut mettre en parallèle la politique nationale de l’eau, qui veut favoriser l’accès aux cours d’eau pour tous les citoyens. L’année dernière, une pétition a été déposée à l’Assemblée nationale, ce qui a amené le gouvernement à offrir aux municipalités de faire des projets pilotes. Donc ça indique clairement la volonté gouvernementale de favoriser l’accès aux cours d’eau. Beaucoup de résidents veulent pouvoir avoir accès à leur lac.»
projet de rampe de mise à l’eau
DÉLÉAGE - Concernant le projet de rampe de mise à l’eau, un document, datant de 2014, nous a été remis par un citoyen de Déléage. Rédigé par Robert Beauchamp, qui était alors président de l’Association pour la protection de lac des 31-Milles, il porte sur le projet de règlement modificateur du schéma d’aménagement de la MRC portant sur une modification de l’affectation conservation dans la baie noire du lac 31-Milles, dans la municipalité de Déléage.
Dans le document, Robert Beauchamp écrit que «l’association affirme son intérêt et son ouverture pour tout projet de développement dont la réalisation a pour effet d’améliorer l’offre d’activités récréotouristiques du territoire, la création d’emplois, l’amélioration de la qualité de vie et l’accroissement de la valeur foncière». Mais en contre partie, elle «se préoccupe au plus haut point de l’impact de ces projets de développement sur l’environnement du bassin versant du lac et le lac lui-même».
Robert Beauchamp soulignait à l’époque
que deux éléments posaient problème : l’abondance du myriophylle à épi dans la zone concernée par le projet, «comme en témoigne une étude réalisée en 2007 par la Société sylvicole de la Haute-Gatineau pour la SAGE», et la faible profondeur de l’eau.
Robert Beauchamp concluait dans sa lettre que «sur la base des éléments connus à ce jour et considérant les impacts qu’auraient la réalisation du projet que permettrait la modification du zonage, notre association s’oppose à celle-ci» et que l’association juge qu’une telle modification «ne constitue pas un développement qui respecte les principes de précaution et de développement durable qui guident son action. Les conséquences à long terme d’un tel projet ne présentent que peu d’avantages en regard des conséquences qu’il génèrerait».
En réponse, le maire, Bernard Cayen, qui avait connaissance de ce document, explique qu’une étude de caractérisation a été faite en 2015, à la demande des quatre municipalités
les Élus adopTenT une rÉsoluTion en ce sens
une Maison des jeunes verra le jour
jeAN lACAille
jlacaille@lagatineau.com
LAC SAINTE-MARIE - Les jeunes de Lac Sainte-Marie pourront se regrouper dans leur propre maison qui sera provisoirement aménagée dans la salle du centre communautaire local, dans l’attente d’un agrandissement de l’infrastructure à court terme.
Les élus ont adopté une recommandation du Comité de l’administration et de la gestion financière de la municipalité, présidé par le conseiller municipal, François Lafrenière, lors de la séance ordinaire du conseil du mercredi 8 juin.
Charlie-Ann Dubeau, impliquée dans ce projet depuis janvier 2015, s’est réjouie de cette décision et a remercié les élus qui favorisent l’implantation d’une maison des jeunes à Lac Sainte-Marie.
Une implication sociale
Charlie-Ann Dubeau, une jeune fille dynamique, a favorisé le regroupement de jeunes de sa communauté sous l’égide du Programme Être et devenir, dirigé par les administrateurs de l’Association sociale, culturelle et de l’âge d’or de Kazabazua, présidé par Robert Bergeron.
«Nous avons profité des connaissances de notre amie Bonnie Vanasse et depuis janvier 2015, nous nous impliquons afin d’améliorer la condition des jeunes dans les municipalités au sud de la Vallée-de-la-Gatineau. Nous
▲ La jeune Charlie-Ann Dubeau est très impliquée auprès des jeunes de Lac Sainte- Marie et des municipalités du sud de la Vallée-de-la-Gatineau.
avons rencontré les membres du conseil pour leur démontrer le sérieux que nous portons à notre démarche. Nous avons également discuté avec la conseillère municipale, Denise Soucy, qui est responsable de la Politique familiale municipale au sein du conseil.»
La Maison des jeunes occupera un espace déterminé dans la salle communautaire et aménagera ses pénates dans un local particulier dès que les travaux d’agrandissement prévus seront complétés.
«Il s’agit d’une bonne décision pour les jeunes. Nous aurons l’occasion de nous rencontrer et d’échanger sur nos objectifs dans le cadre du programme Être et devenir», conclut Charlie-Ann Dubeau.
journÉe des senTiers
sept bénévoles ont donné un coup de main
Sylvie Dejouy
sdejouy@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - Ramasser du bois, les feuilles et déchets, réparer des pancartes, etc. Ce sont sept bénévoles qui ont répondu à l’invitation de la municipalité et sont venus donner un coup de main pour faire quelques travaux d’entretien dans les sentiers pédestres. Une activité qui avait été repoussée en raison du grand nombre d’évènements organisés la fin de semaine précédente dans la région.
Le point de rencontre avait été fixé au Centre d’interprétation du Cerf de Virginie. Après l’effort le réconfort : un dîner a été offert aux bénévoles pour les remercier. Ces derniers sont Étienne Bastien, le maire André Carle, Éric Aubé,
Benoit Major, Nathalie Lewis et ses deux enfants Anabelle et Caroline.
Pour beaucoup de sentiers pédestres, le printemps est synonyme de dégel et de pluie abondante. Combinés ensemble, ces deux éléments sont souvent la source de dommages. Chaque année début juin, ce sont donc des centaines de bénévoles qui se mobilisent à travers la province dans le cadre de la journée nationale d’entretien de sentiers, qui permet à des gestionnaires de sentiers en tout genre de refaire une beauté à leurs sentiers afin d’entamer la saison estivale du bon pied.
Alors que les subventions ne permettent pas d’assurer l’entretien des 10 000 km de sentiers pédestres, cette journée, qui réunit des bénévoles ayant à cœur la pérennité des sentiers, a pour objectif de permettre aux randonneurs de vivre une expérience pédestre des plus sécuritaire et agréable.