Page 29 - La Gatineau 22 mai 2014
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La Gatineau 16 juin 2016 29 Un lieu de rassemblement et d’écoute
MANI-JEUNES
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La maison des jeunes de Maniwaki, Mani-Jeunes, a tenu lundi soir son assemblée générale annuelle. L’occasion de faire le bilan de l’année écoulée pour cette association dont la mission est d’offrir «un lieu de rencontre animé où les jeunes de 12 à 18 ans, au contact d’adultes significatifs, pourront devenir des citoyens critiques, actifs et responsables».
Cette année, Mani-Jeunes a 30 ans. Comme l’explique la directrice générale, Helen Marga, dans son rapport annuel, «en 1986, neuf membres de la communauté ont créé l’organisme dans le but d’offrir un milieu de vie propre à favoriser et développer des liens entre les jeunes de 12 à 18 ans. Au fil des ans, la mission de la maison des jeunes s’est développée et enracinée dans la communauté, grâce aux jeunes, aux administrateurs et au personnel qui y son passés».
Mani-Jeunes a cinq sphères d’activités : prévention, promotion de la santé et du bien-être ; apprentissage à la citoyenneté ; la vie démocratique et associative ; l’éducation à la pratique sociale ; la
concertation et le partenariat. Parmi les nombreux projets réalisés durant l’année, il y a eu notamment la distribution de la trousse d’ado, garnie d’un dépliant d’informations et de produits comme du dentifrice, un rasoir, du shampoing, pour permettre aux jeunes d’être mieux outillés pendant leur passage à l’adolescence ; la formation «Gardien averti», qui présente les techniques de secourisme de base et les compétences nécessaires pour prendre soin des enfants ; les fêtes communautaires ; le voyage humanitaire au Pérou ; des ateliers et activités de prévention à la toxicomanie ; la participation au programme «Pimp ta passion» qui visait, durant quatre fins de semaine au Camp Le Terrier, à amener les 11-17 ans à développer des passions pour réduire le tabagisme.
La maison de jeunes est aussi un lieu de rencontre où les adolescents peuvent discuter, cuisiner, être sensibilisés à divers sujets comme les saines habitudes de vie, être informés, etc.
Depuis 2015, Mani-Jeunes chapote également le projet BO2, qui propose de l’animation dans quatre maisons de jeunes de la Vallée-de-la-Gatineau et dans les deux écoles secondaires. Un projet scolaire et municipal qui organise des activités avec
▲ De gauche à droite : Bruno Robitaille, vice-président du CA ; Gaston Robitaille, président ; Audrey Lachapelle, animatrice ; Mario Danis, administrateur au sein du CA ; la directrice Helen Marga ; Isabelle Roy Bruyère ; Fannie Gélinas, administratrice au sein du CA ; Maude St-Jean, coordonnatrice. Absents : Sophie Séguin, administratrice, et Jesse Beauregard, représentante des jeunes. Il reste un poste vacant au sein du CA qui sera comblé prochainement.
SOIRÉE DE RETROUVAILLES
Des anciens de la poly fêtent leurs 60 ans
et pour les adolescents.
Mani-Jeunes est ouverte pour l’animation du lundi au vendredi de 15h30 à 21h, de 14h à 21h durant les vacances. Les adolescents sont encadrés par des animatrices compétentes qui font preuve de disponibilité et d’écoute. Il y a aussi un point de service à la Cité étudiante, l’Escale, au local 132, ouvert trois midis
par semaine : il permet aux jeunes de se rassembler et de participer à des activités éducatives et de prévention. Pour 2015- 2016, le nombre de présences a été de 1 260 à l’Escale et 1 552 en maisons de jeunes.
À noter que l’équipe de Mani-Jeunes travaille sur une planification stratégique qui devrait être adoptée l’an prochain.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Souvenirs, souvenirs, samedi soir Chez Martineau. Une soixantaine de personnes étaient rassemblées pour les retrouvailles des gens de la région qui ont fêté ou fêteront cette année leurs 60 ans. L’occasion de revoir des amis et de se remémorer des bons moments de jeunesse.
Cette soirée, c’est Sylvie Thibault qui en a eu l’idée. Elle vit aujourd’hui à Gatineau mais a grandi puis enseigné durant 27 ans à Maniwaki. «J’ai eu 60 ans en février dernier, explique-t-elle. J’avais le goût d’avoir une grande fête mais je me suis dit, il n’y a pas que moi qui va avoir 60 ans cette année. Et puis j’ai beaucoup de contacts avec mes amis de jeunesse. J’ai donc contacté ma grande amie, Diane O’Leary, et Lucie Charron
pour leur parler de mon idée de réunir toutes les personnes qui auront 60 ans cette année. Donc l’idée de départ c’était de rassembler les gens qui sont nés en 1956 et qui ont fréquenté la polyvalente dès son ouverture en 1969. Il y a des gens ce soir qui viennent de Bouchette, de Cayamant, Gracefield, Aumond, etc.»
Finalement, quelques personnes nées un an plus tôt ou plus tard, qui étaient également des amis de la cohorte de 1956, ont été autorisées à se joindre au groupe. Les organisatrices ont utilisé les réseaux sociaux ainsi que le bouche-à-oreilles pour inviter le maximum de monde. «Des gens m’ont dit merci parce que ça faisait tellement longtemps que c’était pas arrivé, raconte Sylvie Thibault. Je l’avais fait en 1983. On avait joint tout le monde par téléphone et par des lettres. Ça avait été un grand succès et je m’étais dit, je n’attendrai pas trop longtemps
avant de le refaire. Mais la vie étant ce qu’elle est, ça a quand même pris une trentaine d’années avant que je le refasse.»
▲ Une soixantaine de personnes étaient rassemblées pour les retrouvailles des personnes de la région qui ont fêté ou fêteront cette année leurs 60 ans.
JOURNÉE NATIONALE DES AUTOCHTONES Un 20e anniversaire
LA GATINEAU - Le 21 juin, la Journée nationale des Autochtones célèbrera son 20e anniversaire de cultures et de traditions vivantes et dynamiques. C’est une occasion spéciale de souligner, pour tous les Canadiens, le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations remarquables des Premières Nations, des Inuit et des Métis. Bien qu’il y ait beaucoup de points communs entre ces groupes, chacun d’entre eux a son patrimoine, sa langue, ses pratiques culturelles et ses croyances spirituelles.
La Journée nationale des Autochtones a été annoncée en 1996 par le gouverneur général de l’époque, Roméo LeBlanc, grâce à la Proclamation désignant le 21 juin de
chaque année comme Journée nationale des Autochtones. Cette journée a été créée à la suite de consultations auprès de divers groupes autochtones, qui ont fait des déclarations d’appui à cet égard.
En collaboration avec les organisations autochtones nationales, le gouvernement du Canada a choisi le 21 juin, date du solstice d’été, pour célébrer la Journée nationale des Autochtones car pendant des générations, de nombreux groupes et collectivités autochtones ont célébré leur culture et leur patrimoine à cette date ou à cette période de l’année, étant donné la signification que revêt le solstice d’été : le jour le plus long de l’année.


































































































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