Page 6 - La Gatineau 23 juin 2016

6 23 juin 2016 La Gatineau
CENTRE JEAN-BOSCO ET FONDATION ABBÉ GUY POMERLEAU
Les deux organismes fusionnent
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - D’un côté il y a la Fondation abbé Guy Pomerleau, qui gère la résidence Padre Pio à Messines, et ses difficultés financières. De l’autre, le projet de rénovation et agrandissement du Centre Jean- Bosco, qui peine à avancer malgré le travail de la direction et du conseil d’administration. Les deux organismes ont donc décidé d’unir leurs forces en fusionnant pour ne former plus qu’une seule entité, qui portera le nom de Jean-Bosco. Cela devrait être effectif à compter du 1er septembre 2016.
Une réunion a eu lieu vendredi à Padre Pio pour présenter le projet aux membres et une résolution a été adoptée afin d’accepter la fusion. «Ce projet vise la continuité de l’œuvre de l’abbé, a expliqué le président de la Fondation abbé Guy Pomerleau, Jean-Yves Patry. La Fondation a vu le jour pour venir en aide aux plus démunis. Pour que cette bâtisse prenne son envol définitivement, il faut offrir des services à une clientèle dans le besoin. C’est pourquoi nous proposons une fusion avec le Centre Jean-Bosco, un organisme qui œuvre dans la région depuis bon nombre d’années.»
La comptable agréée Monique Fortin a présenté le bilan financier de la Fondation, qui affiche un déficit de 38 000$, contre 24 875$ l’an passé. «Il fallait que des mesures soient prises car ça ne pouvait pas continuer à s’en aller continuellement à la baisse, a expliqué cette dernière. Il n’y a pas suffisamment de résidents pour combler tous les coûts d’opération liés à la bâtisse, qui sont au minimum de 123 000$ par année. Donc il y avait des décisions à prendre.» Il faut savoir aussi que même si les neuf chambres étaient toutes occupées, dans le modèle actuel cela ne serait pas rentable.
Pourtant, les bénévoles ont travaillé très fort et multiplié les démarches pour aller chercher des fonds supplémentaires et tenter d’attirer de nouveaux résidents, en vain. Comme il s’agit d’une résidence certifiée conforme pour personnes autonomes et semi autonomes, il faut remplir des exigences gouvernementales et engager du personnel formé, ce qui a un coût. Par ailleurs, la Fondation a perdu en 2015 une subvention de 30 000$.
Afin de concrétiser la fusion, les deux organismes ont été aidés par la comptable Monique Fortin et la notaire Johanne Lachapelle. Cette dernière a lu durant la réunion l’entente qu’elle a préparée. Le Centre Jean-Bosco deviendra propriétaire de la Place
▲ Les membres du conseil d’administration du Centre Jean-Bosco et de la Fondation abbé Guy Pomerleau ont scellé l’accord qui les unit.
EXPOSITION AU CENTRE D’INTERPRÉTATION DE LA PROTECTION DE LA FORÊT CONTRE LE FEU
Padre Pio, qui portera désormais le nom de Pavillon Abbé Guy Pomerleau, car selon les règlements généraux de la Fondation la résidence ne peut être vendue, elle doit être cédée à un organisme semblable de nature.
La convention prévoit que le Centre Jean- Bosco absorbera le déficit de la Fondation abbé Guy Pomerleau. Pour les quatre résidents actuels de Padre Pio, ils pourront rester locataires s’ils le souhaitent. Concernant la maison située au bord de la route 105, les locataires ne pourront être expulsés avant la fin de leur bail, soit le 1er mai 2017, et si la nouvelle entité décide de ne pas renouveler le bail, un préavis devra leur être envoyé.
De son côté, le Centre Jean-Bosco a tenu lui aussi une assemblée extraordinaire mardi soir afin d’adopter également une résolution autorisant la fusion. Concernant la bâtisse du Centre, on ne parlerait donc plus de projet d’agrandissement mais juste de rénovation car, comme l’a expliqué le directeur Khelil Hamitouche, «on a là une très belle opportunité de faire une expansion de nos services sans avoir à agrandir. Donc on devrait se remettre à la table à dessin et repenser le projet». Ce dernier, comme les membres du CA de Jean-Bosco, s’est réjoui de cette fusion, assurant qu’il s’agit d’un projet viable et bénéfique pour les deux organismes.
Un territoire capté : 45 personnes au 5 à 7
MANIWAKI - C’est lors d’un 5 à 7 au Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, le 15 juin dernier, que Vincent Larin a présenté au public 25 photos représentant la nature et les animaux qui y habitent.
Cette exposition était présentée dans le cadre des «5@7 accès-découverte» organisés par Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau. Les photos sont exposées dans les diverses salles du centre d’interprétation, au 2e étage du bâtiment patrimonial situé au 8 rue Comeau à Maniwaki.
«Pour l’équipe du centre d’interprétation, c’est une première expérience de réaliser une exposition dans les salles du musée, explique le directeur François Ledoux. Cette soirée a
CFER
créé une belle ambiance et elle a permis de faire découvrir pour la première fois le centre d’interprétation à plusieurs personnes présentes.»
L’exposition est visible jusqu’au vendredi 29 juillet, l’entrée y est gratuite. La direction et les employés du centre d’interprétation désirent remercier Vincent Larin, photographe, et l’équipe du Carrefour Jeunesse Emploi Vallée- de-la-Gatineau : Mélanie Marchand, Andrée David, Anick Charbonneau, Annie-Claude Beaumont, Steve Rail et Sophie Beaudoin pour leur participation.
Le centre d’interprétation est supporté financièrement par le ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Maniwaki.
▲ Degaucheàdroite:FrançoisLedoux,directeurducentred’interprétation;AnikBeauregard,secrétaire administrative ; Daniel Daoust, technicien en archives ; Vincent Larin, photographe ; Mélanie Marchand et Andrée David, du Carrefour jeunesse emploi ; Stéphane Granat, guide de musée.
Performance mémorable aux Olympiades
MANIWAKI - Du 31 mai au 2 juin, le CFER Vallée-de-la-Gatineau a participé aux 10e Olympiades Réussite-Jeunesse qui se déroulaient à l’Université Bishop dans la région de Sherbrooke. Après avoir terminé 21e sur 22 CFER l’an passé, les enseignants et les élèves participants avaient pour objectif de terminer parmi les 15 premiers cette année. L’esprit d’équipe et les nombreuses heures de pratique ont porté leurs fruits, puisque les huit participants se sont classés au 9e rang sur les 22 CFER du Québec.
Le tout a débuté avec l’épreuve d’expression orale avec deux recrues qui s’exprimaient devant une salle comble pour la première fois. Elles ont très bien performé et peuvent être très fières d’elles.
Par la suite, l’équipe du CFER a remporté sa première partie à l’épreuve de génie en herbe par la marque de 23-22 contre le CFER d’Acton
Vale, grâce à une bonne réponse lors de la toute dernière question de la joute. Ce fut un match plus qu’excitant pour nos 4 joueurs et les spectateurs qui pouvaient suivre l’ensemble des épreuves en direct sur Youtube. Pour poursuivre la compétition, ils devaient remporter leur deuxième partie, mais ils ont plié l’échine devant le CFER de Bellechasse par la marque de 28-18.
Lors de la deuxième journée de compétition, les épreuves sportives et d’habiletés manuelles étaient au rendez-vous. Après avoir inscrit le cinquième meilleur temps de la course à relais lors de la ronde préliminaire, les cinq participants du CFER Vallée-de-la-Gatineau avaient le privilège de participer à la grande finale. Après avoir mené la course pendant un certain temps, ils ont finalement terminé sixième au total, améliorant de 15 positions leur classement comparativement à l’an passé. L’épreuve d’habiletés manuelles a été tout aussi
excitante alors que nos deux participants se sont rendus jusqu’en demi-finale pour finalement terminer cinquième au total, améliorant encore une fois leur classement de l’an dernier.
Grâce à cet événement, les jeunes ont vécu une expérience mémorable et très enrichissante sur le plan personnel. Ils se sont dépassés dans les différentes épreuves et certains ont même
vaincu leur grande timidité. De plus, ils ont eu la chance de rencontrer les joueurs des Alouettes de Montréal puisque ces derniers débutaient leur camp d’entraînement au même moment. Tous les enseignants félicitent les participants et donnent rendez-vous aux autres élèves pour les Olympiades 2017 où le CFER Vallée-de-la- Gatineau prévoit se surpasser.