Page 7 - La Gatineau 23 juin 2016
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La Gatineau 23 juin 2016 7 À LA SUITE DE SON COMPORTEMENT LA SEMAINE DERNIÈRE
Vincent Robillard s’excuse
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Vincent Robillard s’excuse publiquement auprès de la mairesse Joanne Poulin et de la directrice générale Johanne Laperrière à la suite de son incartade lors de la séance ordinaire du conseil municipal de la Ville de Gracefield le lundi 13 juin dernier.
Rappelons les faits. Vincent Robillard s’est amené en trombe dans la salle du conseil, s’est dirigé vers le microphone, a jeté ses habits de pompiers par terre, a lancé une clé en direction de la table des élus qui a failli atteindre la mairesse qui l’a esquivée de
justesse. S’adressant au conseiller Michael Gainsford, il a confirmé qu’il allait lui faire parvenir sa lettre de démission de la brigade des pompiers volontaires de Gracefield et a également lancé à la mairesse Joanne Poulin qu’elle devrait déclencher des élections qui allaient coûter cher aux contribuables pour combler le poste laissé vacant par Michael Gainsford, dont la démission est éminente puisqu’il ne peut occuper le poste de chef du service des incendies tout en siégeant à la table du conseil municipal.
Nous avons rencontré Vincent Robillard à sa résidence lundi soir, immédiatement après la séance d’ajournement du conseil municipal de Gracefield. Avant de le rencontrer, nous avons discuté avec la
mairesse Joanne Poulin qui a confirmé que Vincent Robillard lui avait présenté ses excuses dès le lendemain.
Affirmant qu’il avait agi sur le coup de la colère, Vincent Robillard voudrait réintégrer la brigade de Gracefield. «Faire partie de la brigade est une vraie passion. J’ai les compétences requises pour un bon pompier. Je sais que la mairesse n’accepte pas ma démission.»
Vincent Robillard possède quatre certificats de l’École nationale de pompiers: Pompier I ; recherche des causes et des circonstances d’un incendie ; les matières dangereuses et la sensibilisation et officier- non urbain qui lui confère le droit d’exercer ses tâches de pompier dans une communauté
de 25 000
personnes ou
moins. «Seulement
deux autres pompiers
les mêmes certificats, Michael Gainsford et Louis Gauthier.»
La mairesse Joanne Poulin accepte les excuses de Vincent Robillard et elle s’est dite prête à passer outre le comportement de Vincent Robillard. «S’il m’adresse une demande pour réintégrer le service, je vais la présenter aux membres du conseil lors d’une séance des élus mais ces derniers ont clairement laissé entendre qu’ils ne voulaient plus de Vincent Robillard au sein de la brigade des pompiers volontaires de la Ville de Gracefield», conclut Joanne Poulin.
internationale. L’Assemblée générale de l’ONU a désigné le 15 juin Journée mondiale de sensi- bilisation à la maltraitance des personnes âgées. Il représente le seul jour de l’année où le monde entier exprime son opposition à l’abus et aux souffrances inf ligées aux générations plus âgées. «À l’occasion de cette Journée, j’invite les États membres et la société civile à faire preuve d’une plus grande détermination et à redoubler d’efforts pour éliminer toutes formes de vio- lence et de mauvais traitements contre les per- sonnes âgées», a notamment déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU.
JOURNÉE CONTRE LA MALTRAITANCE DES AÎNÉS
La lutte passe par la sensibilisation de la communauté
o n t
MANIWAKI - Plusieurs personnes ont porté le ruban mauve, mercredi 15 juin, à l’oc- casion de la Journée mondiale de sensibilisa- tion à la maltraitance des personnes âgées. Afin de souligner cette journée, la Table de concertation des aînés et retraités de la Vallée- de-la-Gatineau a organisé une activité, dans les Galeries de Maniwaki : les membres de la TCARVG avaient invité les organismes com- munautaires œuvrant auprès des aînés à se joindre à eux pour la tenue de kiosques. Étaient donc présents également le CALACS (Centre d’aide et de lutte contre les agressions
à caractère sexuel) et le CAVAC (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels.
L’objectif était de démystifier la maltrai- tance des aînés et faire connaître les services à la population. «Il s’agissait de sensibiliser la population à ce qu’est la maltraitance et leur demander de porter le ruban mauve», com- mente Denise Soucy, présidente de la TCARVG, qui existe depuis 2014.
Entre 1995 et 2025, le nombre des plus de 60 ans dans le monde devrait au moins dou- bler, passant de 542 millions à quelque 1,2 milliard. On estime entre 4 et 6% le
pourcentage des personnes âgées qui ont connu une forme ou une autre de maltraitance à domicile. La maltraitance des personnes âgées peut entraîner de graves traumatismes phy- siques et avoir des conséquences psycholo- giques à long terme. Il s’agit d’un problème qui risque de s’accroître compte tenu du vieillisse- ment rapide de la population dans de nom- breux pays.
La maltraitance des personnes âgées est un phénomène qui affecte les droits de la santé de millions de personnes âgées à travers le monde, et mérite l’attention de la communauté


































































































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