Page 19 - La Gatineau 30 juin 2016
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CARREFOUR JEUNESSE EMPLOI La Gatineau 30 juin 2016 19 Une année pleine de défis
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Le Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau a tenu dernièrement son assemblée générale annuelle. L’équipe a profité de l’occasion pour présenter son tout nouveau site Internet accessible à l’adresse www.cjevg.qc.ca
Comme l’ont souligné la présidente du conseil d’administration, Julie Gagnon, et la directrice, Sophie Beaudoin, dans le rapport annuel, «malgré les nouveaux objectifs fixés par le gouvernement du Québec, l’équipe a su se relever les manches et faire preuve d’adaptation rapidement».
Le CJE entame sa 18e année d’existence. Sa mission est d’offrir des services visant l’amélioration des conditions de vie des adultes de 18 à 35 ans en les accompagnant dans leurs démarches d’emploi. C’est un lieu d’accueil, d’aide et de valorisation pour les jeunes adultes.
Suite à la restructuration des services offerts par les CJE, six services d’aide à l’emploi sont proposés par le CJEVG : le soutien de base, le service à la carte, l’accompagnement dans le cadre de la mesure MFOR (mesure de formation de la main-d’œuvre) et de la subvention salariale,
des sessions d’information de groupe, le club de recherche d’emploi, Cible emploi pour les 18-35 ans qui ont peu d’expérience sur le marché de l’emploi. Ce sont ainsi 540 jeunes qui ont franchi les portes du CJEVG.
La clientèle a aussi à sa disposition une salle multimédia et le CJE dispose d’une caravane afin de se déplacer sur le territoire pour offrir les services aux jeunes adultes n’ayant par la possibilité de se déplacer. Il y a aussi les café- rencontre : les conseillères en emploi ont entrepris une tournée sur l’ensemble du territoire val-gatinois afin d’aller à la rencontre de la population pour donner toutes les informations utiles en matière d’emploi.
S’y ajoutent plusieurs programmes : le programme Jeunes en action, pour les 18-24 ans, qui vise à répondre aux besoins des jeunes qui éprouvent des difficultés freinant leur intégration au marché du travail à court ou moyen terme ; Idéo 16-17, un programme d’accompagnement personnalisé visant les 16-17 ans vivant des problématiques économiques, sociales, familiales et scolaires ; le Défi de l’entrepreneuriat jeunesse dont l’objectif est de promouvoir la culture entrepreneuriale qui favorise le développement d’attitudes, de compétences et d’habiletés
▲ Les personnes présentes (employé(e)s et membres du conseil d’administration) à l’assemblée générale annuelles du Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau.
profitables non seulement aux entrepreneurs de demain, mais également aux futurs employés et à tous les citoyens ; Place aux jeunes, un organisme qui vient en aide aux jeunes diplômés de 18 à 35 ans qui résident à l’extérieur de notre région et qui souhaitent venir ou revenir s’y établir ; le projet Complicité Emploi, qui est axé essentiellement sur deux volets, soit, les «Bourses de la relève» qui ont été créées pour favoriser le retour en région des jeunes de la Vallée-de-la-Gatineau, et les activités entourant le recrutement, l’aide à l’établissement, l’accueil,
l’intégration, la rétention de la main d’œuvre sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau ; «Mes finances, mes choix», programme d’éducation financière proposé par Desjardins.
Le conseil d’administration du CJE est composé de Julie Gagnon, présidente ; Sébastien Plouffe, vice-président ; Emmanuelle Pilon, secrétaire trésorière ; Magalie Trépanier, Yves Galipeau, Marie- Pierre Michaud, Karo Gravelle, Émily Tessier, administrateur(rice)s. Il reste encore un poste vacant.
Inspecteur municipal
Le Technicien en aménagement du territoire participe à la gestion d’un territoire municipal en inspectant les constructions et les aménagements dans les milieux résidentiels, commerciaux, industriels ou agricoles, afin de vérifier que sont respectées les lois, règles et normes municipales en matière d’urbanisme ; fait des inspections afin de vérifier que les bâtiments et aménagements sont conformes aux règles de qualité, d’esthétique et de sécurité ; enquête sur les plaintes, émet des avertissements ou des amendes aux contrevenants et s’assure que les correctifs sont effectivement mis en place ;
informe les citoyens à propos de la réglementation en vigueur dans leur municipalité.
Qualités et aptitudes
Il faut avoir des capacités à observer, écouter et convaincre, à l’oral ou à l’écrit, en s’appuyant sur les règlements municipaux ; aimer le travail en équipe ; s’adapter à des interlocuteurs variés (élus, juristes, habitants).
Perspectives
Selon Emploi-Québec, dans la région de l’Outaouais, dans cette profession, elles sont favorables. Donc, un taux de chômage faible.
Où exercer ?
Au sein d’organismes publics et parapublics ou
encore d’entreprises privées. Il collabore avec les urbanistes, les architectes, les ingénieurs et les arpenteurs-géomètres à la planification d’interventions sur le territoire.
Études
Un programme technique de trois ans qui forme des technologues pour œuvrer principalement dans le monde municipal comme techniciens en aménagement ou inspecteurs municipaux. Il prépare les étudiants à exécuter différentes tâches techniques relatives à l’aménagement du territoire urbain ou rural et reliées à la planification et au contrôle des milieux résidentiels, commerciaux, industriels, récréatifs, agricoles et naturels qui composent ce territoire.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles
grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Inspecteur municipal, un rôle de premier plan
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE- Depuis cinq ans, Karine Alie est inspectrice municipale à Déléage. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Originaire de Gracefield, Karine Alie a étudié après son secondaire dans un domaine très différent de celui du milieu municipal : l’esthétique. «Je suis allée à Gatineau puis je suis revenue dans la région où un poste était ouvert chez un notaire, à Maniwaki, donc j’avais appliqué, explique- t-elle. Ensuite, un poste s’est ouvert à la municipalité de Montcerf-Lytton, comme adjointe à la directrice générale. Par la suite, un poste d’inspecteur municipal s’est ouvert à Déléage. Donc j’ai appliqué et j’ai suivi une formation de la FQM et la COMBEQ , qui sont les deux associations s’occupant de la formation à l’interne des inspecteurs municipaux. Actuellement, je suis un cours
à distance avec le CEGEP de Matane, pour avoir mon attestation d’études collégiales.»
Selon la municipalité pour laquelle il tra- vaille, l’inspecteur municipal peut être amené à faire des tâches différentes et à composer avec des exigences différentes. Il peut faire que de l’émission de permis ou s’occuper uniquement des bandes riveraines, par exemple. «Nous ici on fait de tout, pré- cise Karine Alie. Autant l’environnement que l’urbanisme, la règlementation, les per- mis et certificats. Ce qui est intéressant, c’est que tu ne fais jamais la même chose. On s’occupe de vérifier si les installations sanitaires sont conformes, les constructions en cours si elles sont conformes au permis, vérifier s’il y a des travaux sans permis, les nuisances, la salubrité, la rédaction de règle- mentations, informer les citoyens, faire les permis et certificats, vérifier la conformité des bandes riveraines, les chemins, les arbres, les cours d’eau, fossés, emprises de chemin. L’été on fait plus de terrain.»
Ce qui lui plait dans son métier, «c’est la diversité. Chaque jour, on ne sait pas ce qui nous attend. C’est toujours comme un nou- veau défi qui se présente à nous».
Selon Karine Alie, les apti-
tudes nécessaires pour exercer
cette profession sont «d’avoir
beaucoup d’entregent, car on
gère quotidiennement des
situations difficiles. Il faut
essayer de trouver des solu-
tions et des fois on n’en a pas
à proposer donc il faut savoir
l’expliquer. Ça prend aussi un
bon caractère, il faut être
capable de traiter avec beau-
coup de pression. Il faut avoir
de l’initiative, car des fois il
faut réagir sur le champ et
prendre la meilleure décision
possible. Ce qui est aussi très
important, c’est le travail ▲ Karine Alie, inspectrice municipale à la municipalité de
d’équipe. On a plusieurs
patrons : les conseillers muni-
cipaux, le maire, le directeur
général, donc il faut être
capable de traiter avec les exigences de chacun.»
Aux jeunes qui envisageraient de choisir cette profession, Karine Alie conseille «de bien penser à ce que ce métier implique. Ce n’est pas du 8 à 4. En cas d’urgence, on peut
être appelé la fin de semaine, on a des réu- nions le soir. C’est beaucoup de responsabi- lités, la personne qui signe en bas de la page c’est toi. Mais si tu veux quelque chose de stimulant, qui demande des efforts conti- nuellement et de te dépasser, c’est le métier idéal.»
Déléage, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.


































































































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