Page 7 - La Gatineau 14 Juillet 2016
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La Gatineau 14 juillet 2016 7 en appellent à l’action immédiate
engendrée par la SÉPAQ , les zecs, les entreprises sylvicoles. Cela représente plusieurs emplois pour les deux MRC.»
Le Regroupement des utilisateurs du chemin Lépine-Clova, un organisme sans but lucratif, gère globalement le chemin. Les fonds obtenus pour l’entretien régulier parviennent en grande partie d’une taxe spéciale facturée aux pourvoyeurs et détenteurs de baux collectés par l’intermédiaire des MRC auxquels s’ajoute une contribution volontaire de la SÉPAQ , des Zecs et des MRC. Malheureusement, note Mme Rousseau, ces sommes ne suffisent pas à combler les besoins financiers pour une réfection du chemin.
«Au cours des deux dernières années les nombreux transports forestiers font en sorte que le chemin a grandement besoin de réfection et... d’amour ! Nombreux sont les gens qui apprécient ce coin de pays mais qui n’hésiteront pas à se diriger ailleurs si personne ne se charge de sa réfection.»
Des coupes forestières sont prévues sur la partie nord chemin dans le secteur de l’Echouani. «Il faudrait prioriser cet accès, car il s’agit de sa
survie en commençant par la forêt et par la suite, la faune.»
Des opportunités se présentent : le Programme de remboursement pour des coûts de chemins multi-ressources. Ce programme, annoncé dans le dernier budget provincial, s’adresse aux industriels forestiers et dispose d’une enveloppe de 48 millions $ pour tout le Québec. Pour ce qui concerne les travaux de restauration des traverses de cours d’eau, il s’agit d’un montant réservé aux utilisateurs du milieu forestier autres que les industriels et visant la réfection de traverses existantes incluant les ponts et les ponceaux. Il y a également le Programme d’aménagement durable des forêts (PADF) qui est géré par les MRC et qui concerne les travaux de voirie sur les terres publiques.
«Il ne faudrait pas passer à côté et manquer le bateau, comme dirait les pourvoyeurs, ajoute Sophie Rousseau. Ce n’est pas en tirant la couverte d’un bord ou l’autre que cela va se faire mais plutôt en s’unissant. Il est grand temps de redonner vie à ce chemin qui sera rentable à long terme en y exploitant la forêt, la faune, le tourisme et la villégiature.»
«Quasiment plus carossable» - Jocelyn Dault
MANIWAKI - Jocelyn Dault, de Sports Dault et Frères de Maniwaki, est allé dans le secteur du chemin Lépine- Clova pour y livrer des produits. Il
a été à même de constater que le Regroupement des utilisateurs du chemin Lépine-Clova a rai- son de demander une réfection majeure.
«Le chemin n’est quasiment plus carrossable. J’y suis allé récemment. C’est bien simple, j’ai bien cru que ma machine allait tomber en morceaux telle- ment le chemin est en piteux état».
Les opérations forestières ont débuté
dans le secteur du Pensive et le transport laisse des traces sur un chemin qui
laisse à désirer.
«Je comprends que les forestières utilisent le che- min pour le transport de la matière première. Il serait normal qu’elles contribuent à son entretien régulier. Le chemin est également utilisé à profusion par les touristes et les villégiateurs qui s’amènent régulièrement dans le secteur surtout durant l’été. Ce che- min est un apport économique important
pour toute la Vallée-de-la-Gatineau.»
«Il faut y voir rapidement» - Gerry Hubert
MANIWAKI - Le chemin Lépine-Clova représente une véritable mine d’or pour de nombreux commerces à Maniwaki et
dans toute la Vallée-de-la-Gatineau.
Les pourvoyeurs et les utilisateurs de cet axe routier sont nombreux et font des affaires directement avec leurs fournisseurs d’ici.
«Un entretien régulier du Chemin Lépine-Clova est crucial, non pas que
pour ses utilisateurs, mais pour l’économie
de toute notre région. Les gens qui s’amènent
chez nous en toutes saisons qui se dirigent vers le chemin Lépine-Clova doivent continuer de passer par Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau. C’est essentiel pour notre économie. Il faut que nous conservions nos clients. Il s’agit d’une chaîne économique importante, autant pour les pourvoyeurs du chemin Lépine-Clova que pour les entreprises commerciales ou
industrielles de notre région».
«Il faut s’en occuper régulièrement»
- André Lapointe
MANIWAKI - L’homme d’affaires André LapointeduMarchéAndréLapointe(Metro) de Maniwaki en est un autre qui milite en faveur d’un entretien régulier du chemin Lépine-Clova, une voie routièrequiamènedel’eauaumoulin
à Maniwaki et dans l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau.
«Il faut qu’on investisse dans l’entretien régulier du chemin afin de s’assurer que les utilisateurs puissent
continuer de transiger par Maniwaki pour s’y rendre. Il faut conserver le trafic touristique dans notre région. Il fautquelecheminsoitentretenu régulièrement.Ilfautleteniren bon état pour susciter et maintenir la fréquentation touristique dans notre région. Les retombées économiques se comptent par millions et plusieurs
emploisendépendent.»
«J’appuie les revendications
des pourvoyeurs»
MANIWAKI - Il n’y a pas de doute. Selon Denis Gendron, de Gendron Auto de Maniwaki, le chemin Lépine-Clova
se détériore très rapidement.
«C’est décourageant pour les pourvoyeurs de même que pour
les utilisateurs réguliers du che-
min. Pourtant, si je ne m’abuse,
des fonds sont disponibles sous
diverses formes pour l’entretien de ce chemin. Des gens de partout au Québec, voire même de l’extérieur, empruntent
- Denis Gendron
régulièrement le chemin pour pratiquer diverses activités de plein air en
toutes saisons.»
Pour Denis Gendron, l’im- portance du chemin Lépine- Clova dans l’économie de Maniwaki et de l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau
est indéniable. «Les retombées économiques sont importantes. Nous ne pouvons nous permettre de
laisser aller ce chemin.»


































































































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