Page 6 - La Gatineau 14 Juillet 2016
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6 14 juillet 2016 La Gatineau
CHEMIN LÉPINE-CLOVA
Des commerçants
«Un chemin primordial pour le tourisme»
- Paul Hubert
MANIWAKI - Lorsque questionné sur le chemin Lépine-Clova, Paul Hubert n’a pas tardé à préciser le caractère touristique de cet axe routier dont la majorité des utilisateurs proviennent du sud de l’Outaouais et même de l’Est ontarien. Il faut absolument l’entretenir pour conserver toute
cette circulation d’affaires à Maniwaki et dans l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau.
Les pourvoiries qui exploitent ce secteur des Territoires non-organisés (TNO) de la Vallée- de-la-Gatineau sont nombreuses et créent au moins 250 emplois permanents et temporaires qui gonflent l’indice économique de la région.
«Il faut absolument prendre soin de cet axe routier qui est utilisé par des gens qui passent d’abord par chez nous. Les pourvoyeurs y sont nombreux et sont le choix de nombreux amateurs de pêche et de chasse sportive. Le secteur Lépine- Clova est un gros plus pour
nous».
Paul Hubert insiste sur le fait que le potentiel d’affaires est énorme avec tous les utilisateurs du chemin Lépine-Clova, d’où l’importance pour les autorités gouvernementales de considérer fortement cette manne qui déferle sur la région
depuis de nombreuses années.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Le reportage publié dans une édition récente de La Gatineau sur le chemin Lépine-Clova a fait réagir. Les commerçants de la Vallée-de-la-Gatineau, majoritairement de Maniwaki, qui desservent plusieurs clients de ce secteur pressent les autorités politiques supé- rieures à agir afin de s’assurer que cette clientèle ne leur échappe pas.
Dans une note qu’elle faisait parvenir à La Gatineau, le 1er juillet dernier, Mme Sophie Rousseau, du Pavillon Wapus, précise qu’elle ne veut pas partir de débat, mais plutôt sensibiliser
les préfets et députés de la région de l’importance de la survie du chemin Lépine-Clova tout en assurant les retombées économiques annuelles.
Elle ajoute que le chemin Lépine-Clova a été construit par les compagnies forestières il y a plus de 100 ans. Elle rappelle que les pourvoyeurs de ce secteur génèrent des retombées économiques de plus 5 millions $ auxquelles il faut ajouter les villégiateurs et les 350 baux de villégiature qui sont consentis par la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et plus ou moins 100 baux à la MRC Antoine-Labelle. «Une étude réalisée en 2014 démontre qu’un pêcheur dépense en moyenne 1 500 $ par année et un chasseur, la somme de 1 750 $. Le calcul est facile à faire. Il y a également l’activité
«Il faut absolument s’en occuper»
MANIWAKI - Marie-Josée Blais des Équipements Maniwaki estime que
le chemin Lépine-Clova est un acquis important pour la Vallée- de-la-Gatineau et joue un rôle déterminant sur le plan écono- mique régional.
«Il nous touche directement. Il
faut absolument réagir et faire en
sorte qu’on fasse quelque chose. Si on
ne fait rien, la clientèle touristique s’en ira ailleurs. Les retombées économiques qui émanent du secteur du chemin Lépine- Clova sont trop importantes pour qu’on reste les bras croisés».
- Marie-Josée Blais
beaucoup de pourvoyeurs et d’indi- vidus du secteur achètent des produits à Maniwaki et notamment aux Équipements
Maniwaki.
«Nous vendons des moto-
neiges, bateaux, VTT, moteurs hors bord. Plusieurs pourvoyeurs font affaire avec nous. Des clients individuels ont également pris l’habi- tude d’acheter chez nous et ils y reviennent régulièrement pour l’achat ou l’entretien de leurs machines. Les pourvoyeurs et les utilisa- teurs du chemin Lépine-Clova sont impor- tants pour nous et pour l’ensemble de notre
économie régionale».
Marie-Josée Blais ne cache pas que
«Un chemin intimement lié
à notre économie»
MANIWAKI - Le garage McConnery compte plusieurs clients, tant des pourvoyeurs que des villégiateurs, qui vivent dans le secteur du chemin Lépine-Clova. En tant que
payeurs de taxes, les utilisateurs du chemin et ceux qui y habitent méritent une route carrossable en tout temps de l’année.
- Sandra McConnery
Lépine-Clova. Il faut donc que le chemin soit en bon état tout le temps et d’autant plus l’été. Nous sommes en mesure de constater la présence de vacanciers ces temps-ci. Il faut s’occuper de l’entretien de ce chemin et y investir l’argent qu’il faut. Si on ne s’en occupe pas le plus rapidement possible, il est bien possible que plusieurs de nos touristes réguliers ne reviennent plus chez
nous».
«On n’a qu’à penser aux nombreux touristes qui s’arrêtent chez nous et s’approvisionnent de toutes sortes de produits avant d’emprunter le chemin


































































































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