Page 4 - La Gatineau 4 Août 2016

4 4 août 2016 La Gatineau
Déléage, se regrouper ou pas ?
Courriers du lecteur
J’invite tous ceux qui veulent prendre une décision éclairée à se procurer le sommaire d’opportunités d’un regroupement au bureau municipal. Moi, je l’ai fait pour constater que les avantages dépassent les désavantages.
Moi, je vote OUI au référendum car je crois au développement de notre région.
Jacques Cyr
Nous votons OUI au référendum en appui à cette opinion favorable au regroupement municipal.
Estelle Morin, Suzanne Monette, André Lanthier, Aline Barbe, Yves Joanis, Léonard Morin, André Hamel, Pauline Carpentier, Marc Vaillancourt, Claudette Caron.
baisse ? Puis, je me dis surtout : qui sommes- nous pour dire non à un projet qui, après avoir été étudié sérieusement par nos élus - qui travaillent à temps plein dans la gestion municipale - a reçu leur appui ? On prétend mieux connaître les enjeux de l’administration municipale qu’eux ? Fions-nous à notre logique, et fions-nous à ceux qui s’y connaissent. Le projet de regroupement est fort intéressant pour l’avenir de la région. Sinon... que proposez-vous d’autre de concret pour favoriser les efforts de développement ? Rien. Alors allons de l’avant.
Madeleine Lefebvre, Déléage
sa maladie en gardant un sourire pour vous tous et soyez assuré en appréciant votre tra- vail. Vous devez continuer votre travail ardu comme notre mère a fait, avec fierté et en gardant votre tête haute car sans aucun doute, la population de la Vallée-de-la- Gatineau a bien besoin de vous tous!
Sincèrement et avec tout le respect que vous méritez,
Les enfants de Marjorie Logue O’Leary, Jackie, Kathleen, Diane et James.
phosphate du fond de nos lacs vers la surface et démultiplient les possibles myriophylles à épi en autant de petites plantes sauvageonnes et autres algues envahissantes. Ce sont ces « mêmes héros » qui affolent nos pontons et nos « decks » quand ils passent et repassent devant nos chalets tout en sapant avec leurs vagues les structures de nos berges.
Pour que cette initiative de lavage de bateaux soit une réussite, ne faudrait-il pas qu’elle soit accompagnée très rapidement, dès l’été prochain, d’autres mesures aussi importantes et simultanées que nous défendons depuis longtemps pour préserver notre eau et nos berges. En quelque sorte un programme complet et non partiel sinon nos « héros » deviendront vite des « zéros ».
Patrice Sautereau du Part.
Je crois fermement qu’en nous regroupant nous serons plus forts et que nous améliorerons l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants.
Denis Charron, Maire d’Aumond
Le 27 juin dernier, je me suis rendu à la ren- contre organisée par la municipalité de Déléage pour obtenir de l’information sur le regroupe- ment possible des 4 municipalités. Au préa- lable, la municipalité avait mis à la disposition des citoyens des documents détaillant les effets d’un regroupement. Suite à la rencontre et après avoir fait la lecture des documents, je constate que ce regroupement des municipalités serait bénéfique pour Déléage ainsi que pour l’ensemble de la région.
Tout d’abord, je trouve avantageux de savoir que chacune des municipalités serait représen- tée par deux de ses conseillers, et ce, sous une nouvelle administration (mairie). La nouvelle personne élue en tant que maire pourrait être
Pourquoi non?
J’ai vu des affiches sur des parterres de maisons de Déléage arborant des slogans « Non à la fusion ». Depuis plusieurs semaines, j’ai aussi lu et entendu des réfractaires à ce projet. Mais jamais jusqu’à présent un seul argument contre la fusion n’est ressorti. Alors, non à la fusion... pourquoi ? J’ai
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de Déléage, d’Aumond, de Ste-Thérèse ou encore de Maniwaki. Qui dit qu’elle ne serait pas de Déléage?
Puis, chaque municipalité actuelle se doit d’être responsable de ses dettes comme de ses surplus et c’est dans la loi provinciale. C’est clairement dit que chacune des municipalités est responsable que de ses propres dettes.
De plus, aucun employé ne perd son emploi et il y aurait des économies à regrouper nos actifs tels le service d’incendie et le service de la voirie. Fini les négociations pour le traite- ment et l’approvisionnement en eau, pour l’utilisation de l’aréna et autre équipement sportif et culturel.
entendu que c’est parce que les taxes allaient augmenter. Faux argument selon moi : l’augmentation prévue est hyper minime, presque rien en fait. Et si elle peut permettre de donner des avantages aux entreprises de Maniwaki, tant mieux. Parlant de Maniwaki, j’ai aussi entendu dire que là, c’est la ville, alors qu’à Déléage, c’est la campagne... Ouin, pis ? Ça change quoi ? Le paysage de l’actuel Déléage, advenant un regroupement des administrations municipales, ne se transformerait pas soudainement en métropole... Je ne comprends pas ce point de vue. Je suis attristée par la fermeture au changement et les réactions émotives des citoyens opposés au projet de regroupement,
Un autre point important concerne les taxes; je constate que mon fardeau fiscal ne cesse d’augmenter et que celui de Maniwaki est stable depuis plusieurs années.
Il me parait pertinent de savoir que le centre municipal de Déléage deviendrait un centre communautaire pouvant servir à des activités d’âge d’or, pour les jeunes ou pour des activités sociales et culturelles.
Quand je pense au regroupement munici- pal, je pense au présent et à l’avenir et à une région plus forte. L’union des quatre munici- palités est essentielle. Le développement com- mercial, résidentiel et touristique n’en sera que plus bénéfique pour tous.
car ce que je sais assurément, et qu’il faut absolument mettre de l’avant dans tout ce débat, c’est que Maniwaki, c’est le pôle économique de la région. Alors on a tous intérêt, qu’on vive à Aumond, à Ste-Thérèse ou à Déléage, à soutenir Maniwaki pour y attirer plus d’investissements, plus d’entreprises. C’est là selon moi le cœur du projet de fusion des administrations : regrouper nos forces pour nous développer... et assurer un avenir meilleur. Ça sert à quoi, gens de Déléage, d’avoir un beau territoire rural où les taxes sont moins élevées, si année après année votre population baisse, et que les projections concernant la valeur de votre résidence ou de votre commerce y sont à la
Un merci important
Nous tenons à souligner tous les bons soins que notre mère a reçu par les employé(e)s des Installations Vallée-de-la-Gatineau du CISSS de l’Outaouais tout au long de sa maladie. Au début, par les soins à domicile du CLSC de Maniwaki. Ensuite pendant son hospitalisation de six semaines, elle appréciait les soupes du service alimentaire, le bri dans sa chambre immédiatement réparé par les ouvriers du service des instal- lations et réparations du bâtiment et le travail important fait par le personnel du service de
l’hygiène et salubrité pour prévenir les mala- dies infectieuses en gardant sa chambre tou- jours propre. La buanderie avec tellement de literie etc. à laver. Les inhalothérapeutes, préposé(e)s aux bénéficiaires et infir- miers(ères) qu’ils prenaient toujours le temps de regarder notre mère dans les yeux, lui dire bonjour en lui expliquant les soins qu’elle était pour recevoir. Le professionnalisme et compassion des médecins et chirurgiens. Notre mère s’est battue digne d’un guerrier Irlandais, même contre toute attente, contre
Conscientisé... Mais à moitié !
Vous avez tous remarqué, en roulant sur notre route 105, les panneaux indiquant la présence de stations de lavage destinées au nettoyage des bateaux. Ces stations permettent aux capitaines de navires de ne plus apporter sur nos lacs les possibles espèces aquatiques envahissantes qui se seraient sournoisement attachées à leur coque. Car les myriophylles à épi sont la bête noire des utilisateurs des eaux du lac pour leur baignade ou leur consommation d’eau.
Après une étude probablement savante, la MRC a aidé intellectuellement et financièrement le Regroupement pour la protection de l’eau pour l’achat et la mise en place de six stations de lavage gratuites. On peut se demander pourquoi les planches à
voile, les canots et les motos marines ne sont pas cités comme utilisateurs de ces stations.
Pour que cette initiative soit reconnue et pleinement appréciée par les propriétaires des lacs, leurs amis et les gens de passage, il sera intéressant que l’on puisse avoir dès la fin de l’été les résultats sur la fréquentation de ces stations, les avis des propriétaires de bateaux, car le financement de ce projet (étude, matériel et communication) n’a vraiment rien d’anodin.
Néanmoins, là où cela me gêne le plus c’est de faire des propriétaires de bateaux des « Héros de l’eau ! ». C’est d’abord galvauder la notion « d’héroïsme ». Ensuite, ce n’est pas forcément approprié car il faut reconnaître que ce sont ces « mêmes héros » qui, avec leurs hélices, font remonter le
Réponse à «Merci M. Charron»
Je vous félicite Mme Potvin d’avoir souligné le bienfait de la réfection de la route 107. Vous avez raison de dire que travailler ensemble pour le bien-être de la région est profitable. Toutefois, ce résultat ne prouve pas qu’il soit inutile de se regrouper. Au
contraire, la collaboration est rare dans un système de chacun pour soi.
La seule façon de développer notre région est d’y créer des emplois et d’unir nos forces en nous regroupant. Est-ce nécessaire de vous rappeler que l’union fait la force !