Page 5 - La Gatineau 4 Août 2016
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UNE CAMPAGNE
DE LEVÉE DE FONDS EST EN COURS
«Donnez-moi
des yeux !» - Joé Galipeau
La Gatineau 4 août 2016 5
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Joé Galipeau a profité de son tour de chant au Festival d’été de Gracefield, samedi après-midi, pour mousser la campagne de levée de fonds devant servir à améliorer sa vue lui qui est non-voyant depuis la naissance.
«Donnez-moi des yeux!» est le thème de sa campagne qui est dirigée par son père, Rhéo. «Notre objectif est de récolter 300 000 $, la somme requise pour prodiguer des soins à mon fils qui est atteint du syndrôme d’Als- tröm qui s’acharne à détruire ce qu’il y a de plus faible dans ses yeux. Aujourd’hui, afin de mousser sa campagne, il vend tous les jouets de son enfance et de sa pré-adolescence. Nous avons décidé de lancer cette campagne après avoir rencontré le Dr. Koneaikoop de l’Hôpital pour enfants de Montréal.»
Le syndrôme d’Alstrôm
Joé est né le 9 juin 2000. Il était mal voyant.
Il est atteint du syndrôme d’Alstrôm, maladie dégénérative qui affecte son système immuni- taire. Son système auditif est également atta- qué. En plus du diabète qui le rend insulino dépendant, l’asthme et l’hypertension font partie de son quotidien.
Il appert, selon Rhéo Galipeau, que le Dr. Koneaikoop a guéri 15 personnes à travers le monde. «Le médecin a regroupé une quaran- taine de personnes sur lesquelles on a introduit une puce électronique afin d’en connaître davantage sur le syndrôme. Des experts de l’Université McGill sont impliqués dans sa démarche. J’ose espérer qu’ils arriveront à trouver une formule qui permettrait d’amélio- rer la qualité de vie des non voyants partout dans le monde.»
Le jeune Joé se préparait à monter sur scène. Il fait confiance à la vie. Des traitements doivent lui être administrés en Europe car l’im- plantation des gênes manquants et de puces électroniques pouvant lui donner une vision de 10 % ne sont pas acceptés par Santé Canada.
▲ Rhéo Galipeau avec son fils Joé qui s’apprêtait à monter sur scène au Festival d’été de Gracefield samedi après-midi.
DÉCÈS DE MARJORIE O’LEARY
Une figure dominante de la communauté irlandaise
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Le décès de Marjorie O’Leary a frappé de plein fouet la communauté irlandaise de Maniwaki et de l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau de même que la population en général. Les gens se souviennent d’elle comme un leader dans le domaine de la santé ayant été infirmière pendant de nombreuses années.
Sa fille, Jackie, nous indiquait que sa mère avait trois grandes priorités dans la vie : la famille, la politique et le piano. Quand elle était plus jeune, elle donnait des concerts au piano. Elle raffolait de la musique de même que de la politique. Profondément conservatrice, elle a été l’agent officiel de l’ex-député conservateur de Pontiac, Barry Moore. L’ambassadeur du Canada à Paris, Lawrence Cannon, a exprimé sa grande sympathie à son amie dans un courriel lui
qui a été prévenu du
décès par son ▲ Mme Marjorie O’Leary est amie Darlene décédé d’un cancer à Lannigan. l’âge de 85 ans.
«Ma mère
s’est toujours souciée de la bonne santé des gens qu’elle visitait à domicile. En plus d’avoir travaillé à l’hôpital de Maniwaki, elle a également œuvré au Foyer d’accueil de Gracef ield de même qu’au Foyer Père Guinard à Maniwaki. Elle a participé à de nombreuses activités de la paroisse St-Patrick à Maniwaki. Elle était particulièrement affectueuse pour les membres de sa famille et ses amis.»
Elle est décédée d’un cancer à l’âge de 85 ans. Elle était l’épouse de feu Jacques O’Leary et fille de Jack Logue et Elizabeth Gagnon. Elle laisse dans le deuil ses enfants James, Diane, Kathleen et Jacqueline, son frère Bill. Elle fut prédécédée par trois frères, James, John et Charles.


































































































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