Page 13 - La Gatineau 15 Septembre 2016
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LA FERME SAGE OUVRE SES PORTES AU PUBLIC
La Gatineau 15 septembre 2016 13
L’agriculture gagne en popularité
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JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LAC STE-MARIE - Quelque 150 personnes ont cogné à la porte de la Ferme Sage de Lac Sainte-Marie dimanche dans le cadre de la campagne Portes ouvertes sur les fermes du Québec. C’est trois fois plus qu’en 2012.
«L’augmentation de l’achalandage s’explique par la campagne promotionnelle qui a précédé l’activité tant dans les journaux qu’à la radio. Il y a aussi le fait que le monde démontre de plus en plus son intérêt pour l’agriculture. Nous sommes heureux d’avoir répondu affirmativement à l’invitation de l’UPA de la Haute-Gatineau qui a fait de l’excellent travail au niveau de la promotion», précise Stanley Christensen, qui, avec son fils Ian, sont les deux employés permanents de la ferme.
L’impact environnemental
Stanley Christensen, un «vieux d’la vieille» dans le domaine, croit que le souci de protéger l’environnement de la part des producteurs agricoles a beaucoup joué sur l’éveil du consommateur local et régional pour les produits du terroir. «Il n’y a pratiquement pas d’effets négatifs sur la population. On peut s’apercevoir que la production bovine est dominante dans la Vallée-de-la-Gatineau. Il est cependant vrai que nous avons perdu beaucoup de producteurs au cours des dix dernières années. Se lever tôt est de moins en moins un critère. Nous débutons notre journée à 7h le matin et nous trouvons le temps de jouer au golf l’été et de faire du ski l’hiver.»
La Ferme Sage se spécialise dans la production du bœuf Angus et est même reconnue à travers le Canada pour l’excellence de son produit.
▲ François Tremblay et sa conjointe sont venus de Déléage pour déguster le bœuf Angus de la Ferme Sage.
▲ Les gens en ont profité pour participer à la visite guidée de la ferme.
Plus d’argent dans la promotion
L’UPA-HG investit quelque 4 000 $ par année en promotion. «Les consommateurs sont devenus plus conscients de ce que doit contenir leur assiette. Le dévoilement récent du Programme de développement de la zone agricole (PDZA) par la MRC-VG est un autre exemple qui favorise la compréhension de l’industrie agricole. Le dynamisme d’une quarantaine de producteurs val-gatinois ne ment pas non plus. Nous arrivons à nous démarquer partout au Québec.»
Un marché régional ?
Est-il possible d’établir un marché régional
des produits du terroir ? «Je suis optimiste. Je dis oui mais ça va prendre un effort concerté pour y arriver. Il faut arriver à convaincre les Metro, IGA et Maxi de l’importance de s’approvisionner chez les producteurs locaux. Il faut faire des profits, sinon, tu ne survis pas longtemps. Il faut établir les opérations en fonction de la rentabilité et il ne faut surtout pas donner nos produits», ajoute Denis Côté.
Plusieurs visiteurs ont pris le temps de faire le tour des installations, guidés par les propriétaires. Ils ont même eu l’occasion de déguster du bon bœuf Angus apprêté pour l’occasion.


































































































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