Page 9 - La Gatineau 15 Septembre 2016
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La Gatineau 15 septembre 2016 9 CUISINE DE TRANSFORMATION AGROALIMENTAIRE DE BOIS-FRANC
Équipements à la fine pointe de l’art culinaire
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BOIS-FRANC - «Il n’y a pas de cuisine semblable à des kilomètres à la ronde. Et c’est une première chez nous». Julie Jolivette, mairesse de Bois-Franc, jubile. Cette fois-ci, elle n’avance pas de date mais elle s’attend à ce que la Cuisine de transformation agroalimentaire de Bois-Franc au Centre culturel Donat Hubert soit inaugurée en octobre prochain.
«J’aurais bien voulu qu’elle le soit pour le Festival country mais je n’avais pas prévu les fameuses deux semaines de vacances de la construction. Mais, c’est fait, le projet est réalisé. Il ne reste plus que les outils promotionnels à orchestrer et le tour sera joué.»
▲ Le sigle distinctif de la Cuisine de transformation agroalimentaire de Bois-Franc a été réalisé par Ken Jolivette qui a déjà œuvré dans le domaine de l’infographie dans la région. «C’est en plein le logo qu’il nous fallait», a indiqué la mairesse de Bois-Franc, Julie Jolivette.
L’industrie agricole
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Avouant qu’elle a un penchant
pour l’agriculture, Julie Jolivette
rappelle la tournée d’information
tenue par la MRC sur le
Programme de développement de la zone agricole (PDZA). «J’ai suivi ces délibérations. Les producteurs agricoles avaient formulé le vœu de diversifier leurs produits mais la mise en marché était dispendieuse. Comme les élus de Bois-Franc désiraient alors agrandir leur cuisine communautaire, je me suis dit qu’il fallait qu’on mette nos œufs dans le même panier.»
Le conseil a donc adopté une résolution afin de se doter d’une cuisine plus fonctionnelle d’où est né le fameux projet de la Cuisine de transformation agroalimentaire de Bois-Franc qui, amalgamé au Centre culturel Donat Hubert, pourrait s’avérer un projet payant pour Bois- Franc. Les élus ont donc décidé d’aménager la bibliothèque municipale dans les anciens locaux de la Caisse populaire et la nouvelle cuisine occupait donc un espace de 650 pieds carrés.
La mairesse fait ses devoirs
Plutôt que de confier le dossier à une firme spécialisée, la mairesse Julie Jolivette a décidé de faire ses devoirs et de produire elle-même, sans que cela ne coûte un sous aux contribuables, l’étude de marché et le plan d’affaires qui ont été soumis au conseil des maires qui a appuyé son projet et consenti un budget de 100 000 $ puisé dans le Fonds de développement du territoire (FDT).
«Nous allons donc offrir un forfait comprenant
▲ La Cuisine de transformation agroalimentaire de Bois-Franc est dotée d’équipements à la fine pointe de l’art culinaire.
la location de la cuisine de même que de notre vaste salle communautaire pour la tenue de divers événements (mariages, cérémonies de toutes sortes, parties, etc.). On pourra même y présenter des spectacles. Des individus et organismes ont déjà signifié leur intention de se prévaloir de notre offre de services. Il y en a même de Mont- Laurier. On peut accueillir du monde de partout. Et pourquoi pas !»
Les producteurs agricoles de la région pourront se servir de la cuisine pour transformer leurs produits à un coût très raisonnable. Les équipements sont des plus
modernes. Un I-Pad, dans lequel seront intégrés les fonctions de chacun des équipements de la cuisine, sera à la disposition des individus et organismes afin de leur faciliter la tâche.
«Il est certain que des emplois seront créés. Il faut cependant se donner une période de rodage. D’ici trois ans, nous serons fixés sur la possibilité de création d’emplois d’autant plus que nous voulons profiter de la formation professionnelle en cuisine en y inscrivant des élèves susceptibles d’occuper des postes dans notre entreprise de services.»


































































































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