Page 10 - La Gatineau 3 novembre 2016
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10 3 novembre 2016 La Gatineau AGA DE L’UPA
«Il est temps de croire en l’agriculture»
LA GATINEAU - «On n’a pas un signal politique clair qu’on croit en l’agriculture. Pourtant, l’agriculture est un moteur de développement économique et elle est au cœur des défis agroalimentaires de l’heure. Il est temps de reconnaître l’agriculture à sa juste valeur», a déclaré le président de la Fédération UPA Outaouais-Laurentides, Richard Maheu, lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme.
Les quelque 2 000 producteurs et productrices de la région Outaouais- Laurentides ont néanmoins la volonté, l’expertise et le savoir-faire pour répondre aux exigences des consommateurs québécois qui s’orientent de plus en plus vers des aliments locaux, frais, variés, sains et de qualité. Ils sont également prêts à relever le défi de la concurrence sur les marchés étrangers.
«Ce qui manque, c’est une reconnaissance et une vision à long terme de nos dirigeants, ajoute le président de la Fédération. Imaginez ce qu’on pourrait faire si on nous en donnait les moyens. Je rêve du jour où l’agriculture et la foresterie seront au cœur d’un projet de société, où ils seront considérés comme un pôle important de développement économique, où le savoir-faire des agriculteurs sera reconnu et où la protection de notre patrimoine agricole et de nos ressources sera la priorité.»
Des mesures prises au cours de la dernière année par le gouvernement provincial ne sont pas de nature à donner à l’agriculture la place qui lui revient, selon la Fédération. Par exemple, en modifiant les règles du jeu dans les programmes de sécurité du revenu, le ministre de l’Agriculture a fragilisé le filet de sécurité des agriculteurs et la rentabilité de leurs entreprises.
«Sans filet de sécurité et sans soutien adéquat, les agriculteurs ne peuvent pas passer à travers les coups durs, déplore M. Maheu. Là, on commence à affaiblir les outils qu’on s’est donnés pour assurer la pérennité des entreprises agricoles.» La réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) qui alourdira le compte de taxes des producteurs ajoute à l’impression que le secteur ne fait pas partie des priorités de Québec.
L’incertitude des producteurs face à l’avenir semble se traduire en chiffres : par rapport au reste du Canada, le Québec fait piètre figure en matière de croissance des dépenses en immobilisation dans le secteur agricole (23 % au Québec contre 160 % au Canada entre 2008 et 2015). Les dépenses en recherche et développement des entreprises du secteur agroalimentaire québécois ont pour leur part diminué de 30 %.
IMMOBILISATIONS EN INFRASTRUCTURES 140 $ par habitant sur cinq ans
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - La Ville de Gracefield s’est engagée à atteindre le seuil minimal d’immobilisation en infrastructures municipales fixé à 28 $ par habitant par année, soit un total de 140 $ par habitant pour l’ensemble des cinq années au programme sur la Taxe sur l’essence et de la contribution du Québec (TECQ ) pour les années 2014 à 2018.
Cette entente concerne 2 408 citoyens, le seuil minimal d’immobilisation à maintenir
Économie et affaires
TIGRE GÉANT
étant de 67 424 $ et ce chiffre atteint les 337 120 $ pour la durée du programme alors que la contribution financière gouvernementale est de 972 021 $ pour un total des investissements qui se chiffrent à 1 309 141 $.
Ces investissement concernent des travaux qui seront effectués sur le chemin Laprise, une partie de la rue Principale, le chemin du lac Heney, le chemin Patry, la rue du Pont, la rue Roy, la rue du Parc , le chemin Héritage, le chemin du Poisson blanc et divers travaux d’ingénierie qui seront réalisés par le Service de génie de la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau, concernant l’aqueduc et les égouts.
Nouveau gérant-propriétaire
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis quelques mois, Ludovic Desjardins, 28 ans, est le nouveau gérant-propriétaire du Tigre géant. C’est son grand-père, Jean-Guy Desjardins, qui avait lancé le magasin dans les années 50. «Je suis la troisième génération de Desjardins dans la compagnie, explique-t-il. Il y a eu aussi mon grand-père, mon oncle, mon père.»
Après ses études à St-Jean-sur-Richelieu en gestion de commerce, Ludovic Desjardins a gravi les échelons au sein de Tigre géant. «Je suis devenu superviseur d’épicerie à Saint- Hyacinthe, explique-t-il. Ensuite, j’ai changé plusieurs fois de magasin. J’ai travaillé avec mon oncle, mon père, dans différents
magasins, à Saint-Rémi, Sainte-Catherine. Ensuite, j’ai eu le poste de gérant à Saint- Jérôme puis j’ai eu mon premier magasin officiel ici à Maniwaki. »
Aujourd’hui, le jeune homme suit donc les traces de son grand-père qui avait été le premier franchisé de la compagnie Tigre géant. «Après avoir ouvert le magasin de Maniwaki, il en a ouvert un à Mont-Laurier, à l’Annonciation, à Deux-Montagnes, explique Ludovic Desjardins. Il a eu sept magasins en tout.»
Son objectif à la tête du magasin de Maniwaki est d’être avant tout à l’écoute de sa clientèle : «On a fait quelques changements et il y en aura d’autres en janvier. On va rentrer de nouveaux produits. Je veux que les gens viennent me voir pour me dire ce qu’ils veulent et que je puisse répondre à leurs besoins.»
▶ Depuis quelques mois, Ludovic Desjardins, 28 ans, est le nouveau gérant propriétaire du Tigre géant de Maniwaki, qui avait été lancé par son grand-père Jean-Guy Desjardins dans les années 50.


































































































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