Page 33 - La Gatineau 10 novembre 2016
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La Gatineau 10 novembre 2016 33 Sylvie Garneau propose ses calendriers
POUR UNE CINQUIÈME ANNÉE
▲ Les calendriers historiques de Sylvie Garneau pour Gracefield et Blue Sea sont en circulation depuis vendredi dernier.
MAISON DE LA CULTURE
Un gentleman perdu sur les planches
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Ils viennent tout juste d’être imprimés. Les calendriers historiques de Sylvie Garneau, qui sont attendus chaque année depuis cinq ans à Gracefield et Blue Sea, sont déjà en circulation pour le plus grand plaisir des amateurs d’archives municipales et familiales.
«Mon amie, Angèle Gauthier, me disait récemment que mes calendriers étaient attendus et que je n’aurais aucun problème à les vendre. L’accueil des gens pour mes calendriers me va droit au cœur autant à Gracefield qu’à Blue Sea. Cent exemplaires sont disponibles à Gracefield et tout autant à Blue Sea. Depuis le début, je peux compter sur l’aide de Bibiane Dénommée pour distribuer les calendriers à Blue Sea. Chaque année, elle réussit à m’en vendre une quarantaine à elle seule. Au départ, j’avais demandé des photos d’époque à Simone Courchesne pour me faire un calendrier personnel. Un reportage a été publié dans La Gatineau si bien qu’il a fallu que j’en fasse imprimer quelques centaines pour suffire à la demande générale», précise Sylvie Garneau.
Un hommage très apprécié
Dans l’édition 2016 du calendrier de Maniwaki, Sylvie Garneau a rendu hommage au Studio Gauvreau. «J’ai reçu un appel de Robert Gauvreau la veille du jour de l’An pour me remercier. Le Studio Gauvreau a été une véritable institution dans la région pour de
nombreuses années. Des gens me demandent de sélectionner une photo de leur famille qui coïncide avec un évènement marquant. Ça me fait plaisir de répondre à leur demande.»
Le 1er février 2017 marquera le 50e anniversaire de l’incendie de la maison familiale de Léo Garneau, père de Sylvie. La photo de la famille Garneau fera donc partie de la sélection 2017. «Je n’avais que 6 ans à l’époque. Mon père m’a sauvé la vie en me jetant par la fenêtre de la cuisine. On l’avait sorti de la maison alors qu’un rond de poêle à bois avait explosé, le brûlant à plusieurs endroits. Ma sœur Linda lui a dit que j’étais toujours à l’intérieur. Il est revenu me chercher. Il a mis sa vie en danger pour sauver la mienne.»
Sylvie Garneau est particulièrement fière du fait que ses calendriers font jaser en ce sens qu’ils rappellent des souvenirs impérissables à bon nombre de gens, surtout aux aînés de Blue Sea et Gracefield qui n’hésitent pas à les commenter. «Une photo vaut mille mots. Les gens se reconnaissent bien dans mes calendriers.» L’impression de même que le boudinage des calendriers ont été confiés à Imprimak Enr. de Maniwaki.
«C’est de l’excellent travail. Je m’en voudrais de ne pas remercier les partenaires financiers qui contribuent à la réalisation de mes calendriers sur lesquels ils sont identifiés.»
Les calendriers sont disponibles, au coût de 20 $ chacun, à l’épicerie Richard et Fils à Blue Sea et au Garage Boisvenue à Gracefield. Hâtez-vous de vous en procurer un avant qu’il ne soit trop tard.
MANIWAKI - La Maison de la culture recevra jeudi 17 novembre«Le gentleman perdu». Ce spectacle de Jean-François Plante-Tan, mis en scène par Jean Provencher, est un one-man-show mêlant théâtre, monologue et humour.
Jean-François Plante-Tan est un artiste polyvalent qui maîtrise la musique, le chant, la danse et la scène. Après sa première création, «La cravate bleue», une comédie musicale, «Le gentleman perdu» est son deuxième spectacle, un monologue sur ses déboires amoureux.
C’est en lisant un article intitulé «Séduction: à la recherche du gentleman perdu» qu’il a décidé d’en faire le sujet de son spectacle. Comme l’explique Jean- François Plante-Tan, la journaliste y déplorait «qu’il n’y avait plus de gentlemen.
J’aime croire que j’en suis un, j’en connais beaucoup autour de moi. Parallèlement, j’avais en tête mes déboires amoureux, chaque fois que j’étais gentleman la fille n’était pas intéressée alors en bout de ligne je me demande si les filles aiment vraiment les gentlemen».
Qu’est-ce qu’un gentleman ? Tous les hommes doivent-ils et peuvent-ils le devenir ? Vaut-il encore la peine d’être gentleman alors que les «badboys» continuent d’avoir la cote auprès des femmes ? Mais surtout, est-ce que toutes les femmes le méritent ? Jean-François Plante-Tan abordent ces questions avec humour : «Les gens rient beaucoup. C’est un spectacle qui fait du bien.»
Renseignements : www.legentlemanperdu. com ; www.mcvg.org
INVESTIR DANS LES COLLECTIVITÉS RURALES
Amos fait part de son optimisme
LA GATINEAU - La publication de l’Énoncé économique de l’automne par le ministre des Finances, Bill Morneau, renferme de très bonnes nouvelles pour les ruraux selon le député de Pontiac, William Amos.
«J’ai milité en faveur du rétablissement du Secrétariat rural, qui servirait d’intégrateur horizontal de politiques, de programmes et de communications relatives aux collectivités rurales dans l’ensemble des ministères fédéraux. Ce financement de deux milliards de $ montre que notre gouvernement s’engage à fournir un avenir prometteur aux régions rurales du Canada et appuie le développement rural à travers le Canada», a déclaré William Amos.
Une bonne cagnotte
La récente mise à jour économique a proposé de nouveaux engagements de 81,2 milliards $ jusqu’en 2017-2028 dans le transport en commun, les infrastructures écologiques, sociales et de transport qui appuient le commerce et les collectivités rurales et du Nord. En combinant les investissements annoncés dans le budget de 2016, l’Énoncé économique de l’automne porte le total des investissements en infrastructures à plus de 180 milliards $.
Les points saillants
Le nouveau programme prévoit investir 2 milliards $ pour appuyer les petites collectivités rurales et nordiques. On établira des critères d’admissibilité généraux qui tiendront compte des défis particuliers que doivent relever ces collectivités et la nature diversifiée des besoins en matière d’infrastructure, qu’il s’agisse d’améliorer l’accès aux routes ou à Internet, de mettre à niveau les systèmes de chauffage existants ou de se doter de sources d’énergie renouvelable afin de réduire la dépendance vis-à-vis le diesel.
La nouvelle Banque de l’infrastructure du Canada permettra de financer des projets d’infrastructures de façon novatrice et de contribuer à la réalisation d’un plus grand nombre de projets au Canada. La Banque de l’infrastructure du Canada sera responsable d’investir au moins 35 milliards $ du gouvernement fédéral dans de grands projets.
«C’est une bonne nouvelle pour les gens qui habitent dans de petites communautés dans les régions rurales du Canada. J’ai hâte de travailler avec les résidents, les entrepreneurs, les Autochtones, les entreprises et les dirigeants municipaux du comté de Pontiac à élargir notre économie».


































































































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