Page 9 - La Gatineau 1er décembre 2016
P. 9

La Gatineau 1er décembre 2016 9 Un budget de 9 134 991$ pour 2017
ADOPTION DES PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES DE LA MRC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le conseil des maires a adopté, durant sa réunion de novembre, les prévisions budgétaires 2017 de la MRC. Le budget s’élève à 9 134 991$, contre 8 113 997$ en 2016. Une augmentation d’environ un million donc, soit 12,58%, par rapport à l’année financière 2016.
Il est expliqué dans le document de présentation que «pratiquement tous ces revenus proviennent de sources externes. De nouveaux fonds sont donc injectés dans l’organisation. Le retour des subventions de la Société d’habitation du Québec, un nouveau Programme d’aide au développement du milieu forestier et l’augmentation du Fonds de développement des territoires, jumelés à un cumul d’autres éléments plus marginaux, expliquent cette augmentation budgétaire. Ces nouvelles sources de revenus réduisent le poids total que prennent les quotes-parts des municipalités dans le budget global de la MRC. Les revenus externes passent de 45% à 51% de la portion des revenus totaux de la MRC entre 2016 et 2017.»
Le budget se répartit ainsi : 51%, transferts et autres (contre 45% en 2016) ; 29%, quotes-parts partie commune (contre 32% en 2016) ; 13%, centre de transfert- tarification déchets et recyclage (contre 15% en 2016) ; 7%, traitement des boues septiques (contre 8% en 2016).
De nouveaux revenus apportent de nouveaux projets, donc de nouvelles charges afférentes. La répartition du budget entre les différents services de la MRC est la suivante : 22%, développement économique et promotion touristique ; 6%, gestion et aménagement du territoire ; 19%, déchets et recyclage ; 8%, traitement des eaux usées ; 6%, transport et communication ; 2%, sécurité publique ; 8%, évaluation foncière ; 5%, baux de villégiatures ; 4%, génie municipal ; 2%, greffe ; 7%, administration ; 5%, conseil ; 3%, loisirs et culture ; 3%, logement social.
Principaux enjeux
Le document présente les principaux enjeux qui ont guidé le travail budgétaire. Des élections sont prévues à l’automne 2017 et des dépenses y sont rattachées. La réserve accumulée n’étant pas suffisante selon les prévisions de dépenses, l’écart a été comblé dans le budget courant.
La direction travaille en continu afin d’assurer le déploiement d’un plan d’effectif optimal au niveau des ressources humaines. La masse salariale est un poste budgétaire important dans une MRC et c’est également le poste qui est au cœur des services offerts aux municipalités et à la clientèle. Une réorganisation interne et des rationalisations par endroits ont permis de conclure avec une baisse au niveau de la masse salariale pour le budget 2017.
Réduction du montant de contrat professionnel externe en évaluation, considérant l’expertise développée à l’interne.
La MRC, avec ses nouvelles fonctions et sa nouvelle équipe de direction, est en processus d’élaboration d’un plan de communication. La MRC est à la fois très connue et mal connue et un budget de communication est prévu pour remédier à la situation.
Le revenu du Fonds de développement des territoires a augmenté par rapport à l’an dernier, les nouvelles sommes ont toutes été injectées dans les enveloppes de projets structurants et de soutien aux entreprises.
Un plan de gestion des matières résiduelles a été adopté par toutes les MRC du Québec en 2016 : des actions y sont prévues et un budget leur a donc été alloué.
L’usine de traitement des eaux usées à Kazabazua connaît occasionnellement des fermetures dues à des bris d’équipements et ces mêmes bris ont occasionné des dépassements de coûts dans les dernières années. Le budget a été augmenté pour permettre d’améliorer la qualité et la quantité des équipements du centre afin d’éviter des fermetures qui nuisent au calendrier de collecte des boues pour toutes les municipalités concernées.
Les contrats en cours de transport et
d’enfouissement des déchets viennent à échéance le 31 décembre 2016. Les processus d’appels d’offres ont été effectués et la MRC a été ravie de constater une stabilité au niveau des frais de transport et une réduction au niveau des frais d’enfouissement.
Financement municipal
Il s’élève à 4 502 495$, dont 2 659 821$ des quotes-parts partie commune ; 647 446$ du traitement des boues septiques (toutes les municipalités sauf Maniwaki qui a un système d’égout municipal autonome) ; 1 195 228$ du centre de transfert-tarification des déchets et recyclage (exclut Low, Denholm, Lac Sainte-Marie et Kazabazua pour des raisons de distance).
Le financement municipal se répartit entre les municipalités : Aumond 159 521$ ; Blue Sea 256 555$ ; Bois-Franc 81 104$ ; Bouchette 215 448$ ; Cayamant 248 959$ ;
Déléage 294 341$ ; Denholm 131 257$ ; Egan-Sud 101 965$ ; Gracefield 766 168$ ; Grand-Remous 230 800$ ; Kazabazua 187 189$ ; Lac Sainte-Marie 283 988$ ; Low 213 988$ ; Maniwaki 623 885$ ; Messines 362 792$ ; Montcerf-Lytton 139 251$ ; Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau 166 558$ ; TNO 38 725$.
La MRC établit ses quotes-parts selon plusieurs facteurs de répartition. Elles se répartissent ainsi : Aumond 87 892$ ; Blue Sea 159 839$ ; Bois-Franc 46 614$ ; Bouchette 134 701$ ; Cayamant 142 987$ ; Déléage 140 043$ ; Denholm 101 619$ ; Egan Sud 56 281$ ; Gracefield 430 323$ ; Grand-Remous 121 393$ ; Kazabazua 143 570$ ; Lac Sainte-Marie 242 526$ ; Low 170 231$ ; Maniwaki 273 214$ ; Messines 204 871$ ; Montcerf-Lytton 66 707$ ; Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau 101 868$ ; TNO 35 142$.
CLUB QUAD VALLÉE-DE-LA-GATINEAU Nomination d’un nouveau président
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Benoit Major est le nouveau président du Club quad Vallée-de- la-Gatineau. Il succède à Éric Girard, qui a donné sa démission faute de temps en raison de son travail.
Benoit Major est impliqué dans le club depuis un an et demi. Avant de devenir président, il était déjà membre du conseil d’administration, en tant qu’organisateur de randonnées et activités. Maintenant qu’il siège à la présidence, ses objectifs sont «d’essayer de maintenir les sentiers ouverts et le plus sécuritaires possible, en collaboration avec les propriétaires de terrains privés».
Concernant le sentier qui avait dû être fermé suite à la perte d’un droit de passage
à Déléage, Benoit Major explique que «le problème est réglé. Le propriétaire est revenu sur sa décision. C’est un sentier important car il permet d’aller de Maniwaki à Mont-Laurier».
Autre dossier : une portion de sentier en direction de la Pointe à David, à Grand- Remous, n’est plus accessible car il s’agit d’une zone humide. Il faut une autorisation du ministère de l’Environnement pour que le club puisse entreprendre des travaux et rendre accessible ce tronçon d’environ 500 pieds. Mais, comme le précise Benoit Major, «le quadiste qui veut se rendre à la Pointe à David peut longer la route sur environ 500 pieds puis il retombe sur le sentier».
Prochaine activité du club : la randonnée du Père Noël le 17 décembre, au départ du Château Logue à 9h et en direction de l’Auberge du lac Murray pour dîner.


































































































   7   8   9   10   11