Page 21 - La Gatineau 29 décembre 2016
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La Gatineau 29 décembre 2016 21 Rapport d’activités
LA GATINEAU du préfet
LA GATINEAU - Le préfet Michel Merleau a déposé au conseil des maires son rapport d’activités pour la période s’étalant du 23 novembre au 13 décembre. Il y explique que «le développement socio-économique a été la dominante des trois dernières semaines, en plus de la rencontre semi-annuelle des MRC à Québec, sous l’égide de la Fédération québécoise des municipalités. J’ai eu à rencontrer le caucus des députés de l’Outaouais à deux reprises, une première fois avec les membres du Front Commun Régional mis sur pied il y a trois ans par des acteurs politiques et économiques, dont le maire Pedneault-Jobin, et des représentants de la société civile. Ce Front commun vise à sensibiliser le gouvernement du Québec, politiciens et fonctionnaires, aux enjeux et défis de l’Outaouais principalement en matière de santé, d’éducation et de développement économique. Des rencontres à Québec, dont un «happening Outaouais», sont prévues à Québec dans les premiers mois de 2017. À ce Front commun, je représente les MRC et le monde rural dont les intérêts sont parfois dilués par ceux des milieux urbains et périurbains de Gatineau et des Collines.
La deuxième rencontre avec le Caucus a eu lieu à l’invitation du ministre Laurent Lessard, aux Transports, en présence de représentants des quatre MRC et de la Ville de Gatineau, pour discuter des priorités de son ministère, des relations entre la direction outaouaise de son ministère et les municipalités et enfin arrimer les actions de son ministère avec les intervenants de l’Outaouais en matière de transports collectifs et adaptés. Il a notamment été question du transport bénévole et de la nouvelle loi 100 qui doit régir l’industrie du taxi au Québec, mais dont certaines dispositions impactent directement les bénévoles qui font du transport adapté dans la Vallée-de-la-Gatineau. Des amendements seront apportés à la Loi 100 pour répondre aux besoins des bénévoles qui effectuent des déplacements sur de grandes distances et qui doivent attendre leurs clients/patients pendant de longues heures.
Le ministre Lessard s’est engagé à ce que son ministère travaille en plus étroite collaboration et transparence avec le monde municipal et à tenir compte des particularités régionales comme celles reliées au transport bénévole.
À la rencontre de la Table des préfets de l’Outaouais (TPO) à Gatineau, il a été question de concertation régionale sans que les préfets et maires en viennent à une entente formelle quant à la désignation de la TPO comme organisme de concertation régionale tant que Québec ne lui aura pas reconnu ce statut. Quant à la composition de la TPO, les membres ne souhaitent apporter aucune modification avant les élections de novembre 2017, malgré la demande de la MRCVG d’ajouter un autre élu par MRC à la Table.
À la TPO, il a aussi été question de l’Observatoire de l’Outaouais rattaché à l’Université du Québec en Outaouais, un organisme qui, selon moi, sera déterminant pour l’avenir de l’Outaouais urbain comme de l’Outaouais rural. Des représentants de l’UQO sont venus expliquer le fonctionnement projeté de l’ODO qui sera notamment doté d’un comité scientifique, d’un comité de transfert technologique et d’un comité de veille industrielle et technologique. L’agence de traitement de l’information numérique de l’Outaouais (Latino) sera intégrée à l’ODO.
À Québec, à la rencontre des MRC/FQM, il a surtout été question du projet de loi 122 et de développement économique des régions pour lequel le gouvernement s’est engagé à verser 100 millions $. Concernant la loi 122, c’est la semaine suivante que le gouvernement et les deux Unions municipales ont conclu une entente qui accorde plus d’autonomie aux municipalités. Quant aux 100 millions de dollars qui ont été baptisés Fonds de rattrapage, la FQM disait souhaiter que le gouvernement verse l’argent dans les Fonds de développement des territoires que gèrent les MRC depuis l’abolition des Conférences régionales des élus, mais il en sera autrement, le gouvernement ayant choisi de dédier ces fonds à des projets d’envergure régionale issus de forums régionaux qui se tiendront au cours des prochains mois, avec la participation des CAR (Conférences administratives régionales).
L’argumentaire du gouvernement pour favoriser la formule des forums régionaux plutôt que de verser les fonds dans les FDT n’est pas clair. Le gouvernement semble s’éloigner de son engagement de faire des MRC ses interlocuteurs privilégiés en matière de développement régional, suite à l’abolition des CRÉ. Cette formule risque de défavoriser les milieux ruraux au profit des villes mieux outillées pour monter et promouvoir des projets pouvant bénéficier des nouvelles sources de financement.
Le comité ad hoc sur la foresterie en terre publique s’est réuni et encore une fois, les échanges ont été francs et fructueux. Dans l’ensemble, les approvisionnements provenant des terres publiques vont bien, les usines roulent à pleine capacité si ce n’est de Résolu qui a dû réduire temporairement sa production pour permettre l’installation et la mise en opération d’un nouveau séchoir. Résolu et les autres forestières qui produisent du bois d’œuvre, dont Commonwealth et Lauzon, sont préoccupées par la surtaxe sur le bois d’œuvre que s’apprêtent à imposer les États-Unis.
Concernant cette crise annoncée du bois d‘œuvre, le député libéral fédéral de Pontiac, William Amos, a tenu une rencontre d’information, à l’Auberge du Draveur, en compagnie de son collègue David Lametti, député de LaSalle, Émard et Verdun et secrétaire parlementaire de la ministre du Commerce extérieur, pour expliquer les démarches en cours. Le conseil de l’industrie forestière y avait délégué des représentants qui ont expliqué l’évolution des négociations sur le bois d’œuvre au fil des ans et les conséquences possibles pour l’industrie du sciage. Les gouvernements provincial et fédéral se sont engagés à mettre sur pied des mesures compensatoires non-apparentées à des subventions pour permettre aux industries à traverser la crise.
Le conseil d’administration local de la SÉPAQ , La Vérendrye Sud a tenu sa rencontre semi- annuelle à Maniwaki. Il a notamment été question des retombées économiques importantes générées par la SÉPAQ en région et de la relocalisation sur la route 117 de la halte routière et aire de services du Domaine, dans la Réserve faunique de La Vérendrye. Il s’agit d’un projet qui a été priorisé par la région de l’Abitibi- Témiscamingue et la MRCVG. Le projet est évalué à environ 12 millions de dollars.
Rencontré à Gatineau avec le caucus des députés de l’Outaouais à l’Assemblée nationale, Laurent Lessard, ministre responsable des Transports, s’est dit très au courant du dossier et que le projet allait aller de l’avant. Des ententes de partage de responsabilités entre la SÉPAQ et le MTQ sont à conclure.
Encore    de nouvelles !
LA GATINEAU – L’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec sont à la recherche de bénévoles et d’organismes qui désirent participer au Programme des bénévoles. Ce programme a pour but d’aider les personnes à faible revenu à remplir leurs déclarations de revenus afin qu’elles puissent recevoir les prestations et les crédits d’impôt auxquels elles ont droit.
Les bénévoles qui participent au programme reçoivent une formation en ligne qui leur permet de remplir des
déclarations de revenus simples. Ils peuvent ainsi venir en aide aux personnes qui éprouvent de la difficulté à remplir leurs déclarations de revenus et qui n’ont pas les moyens de recourir à des professionnels.
L’an dernier, plus de 3 000 bénévoles répartis dans 535 organismes ont aidé plus de 160 000 personnes, partout au Québec, à remplir leurs déclarations de revenus du Canada et du Québec.
Renseignements : www. revenuquebec.ca/benevole
Lancement du projet «Synergie Outaouais», moteur de l’économie circulaire
LA GATINEAU – Le Conseil régional de l’environnement et du développement durable de l’Outaouais (CREDDO) a lancé le projet d’économie circulaire «Synergie Outaouais».
L’économie circulaire est un système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités.
Avec le support du Centre de transfert technologique en écologie industrielle et l’appui financier du ministère de l’Économie, de la Ville de Gatineau, des MRC des Collines-de- l’Outaouais, de Pontiac, de la Vallée- de-la-Gatineau et de la SADC de Papineau, le CREDDO a pour mandat de promouvoir l’économie circulaire.
Les industries, commerces et institutions, ainsi que les entreprises du secteur de la construction, rénovation et
démolition de l’Outaouais, seront approchés dans le cadre du projet. Synergie Outaouais se déploiera sur trois ans. Un diagnostic des flux de matières entrants et sortants des entreprises de la région sera réalisé. La deuxième étape visera la création d’un réseau d’échanges de matières résiduelles entre les entreprises. Le CREDDO agira comme animateur de ce réseau et accompagnera les entreprises dans cette transition vers l’économie circulaire.
Les retombées potentielles pour les entreprises de la région sont nombreuses et impliquent l’optimisation des coûts liés aux flux des matières résiduelles ; la création de liens d’affaires entre les entreprises de la région ; l’amélioration de la performance environnementale et de l’image corporative ; l’augmentation de la compétitivité par l’innovation ; la création et la rétention d’emploi en favorisant l’économie locale.
La mise en place de Synergie Outaouais permettra à long terme d’améliorer la performance économique, environnementale et sociale des entreprises de la région.
LA GATINEAU - Au Québec, le chauffage au bois résidentiel est responsable de la moitié des émissions de particules fines (50%) provenant des activités humaines. Montréal a même décidé d’interdire tous les foyers au bois d’ici à 2020.
Des bonnes pratiques peuvent permettre de sauver 50% en bois, en plus de réduire les émissions : remplacer votre poêle par un appareil à haute efficacité si possible ; il est préférable d’installer un plus petit poêle pour ses besoins, qu’un trop gros ; utiliser du bois le plus sec possible ; installer un thermomètre pour voir la température de
votre poêle ; pour votre premier feux, ouvrir la trappe d’air au maximum et réchauffer votre poêle à au moins 250C degré ; une fois réchauffé, la trappe d’air peut ensuite être refermée pour prolonger la combustion ; l’intérieur du poêle doit demeurer d’une couleur qui va du gris pâle au brun foncé, la chambre à combustion ne doit jamais être noire ou luisante. (créosote) ; il ne devrait jamais sortir de fumée visible de votre cheminée, si votre cheminée émet une fumée bleue vous êtes en train d’empoisonner votre cartier et vous même ; les cendres doivent être disposées dans un endroit sûr, car elles contiennent des morceaux de charbon qui brûle pendant plusieurs jours.
Et aussi, n’oubliez pas de faire ramoner la cheminée.
Bénévoles recherchés pour remplir des déclarations de revenus
Poêles à bois : conseils de sécurité


































































































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