Page 27 - La Gatineau 26 janvier 2017
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La Gatineau 26 janvier 2017 27 REGROUPEMENT DES LOCATAIRES DES TERRES PUBLIQUES DU QUÉBEC
«La fin de la loi de la jungle en 2017»
LA GATINEAU - Le Regroupement des locatairesdesterrespubliquesduQuébec souhaite«la fin, en 2017, de l’injustice que subissent les villégiateurs de l’Outaouais qui détiennent un bail sur les terres publiques en dehors des zecs, par rapport au laisser-aller qui prévaut pour les campeurs sur ces mêmes territoires».
Les responsables du regroupement expliquent que «du côté des zecs, en revanche, un grand ménage est en train de s’opérer concernant la pratique du camping. Pour éviter la villégiature déguisée, les roulottes qui ne sont pas dans des campings aménagés de 8 emplacements et plus devront être déplacées chaque année au
plus tard le 30 novembre. De plus, avec un probable soutien financier du gouvernement, les zecs devront installer des fosses septiques et un système de traitement des eaux usées dans chacun des campings aménagés».
Pendant ce temps, pour les terres publiques hors zecs, dans les territoires non organisés (TNO), «les règles spécifiques au camping varient d’une MRC à l’autre et ne sont généralement pas appliquées. Résultat : une multitude de roulottes plus ou moins mobiles y sont installées depuis longtemps, souvent entourées d’installations fixes, la plupart du temps au mépris des normes environnementales».
Selon le président régional du regroupment,M.JacquesDavid,«ilyde grandes injustices entre le vrai villégiateur locataire sur les terres publiques en territoire non organisé et l’utilisateur de roulotte qui contourne les règles par manque d’encadrement. Le villégiateur locataire qui a construit son camp ou son chalet est entre autres obligé de payer des taxes foncières, des taxes scolaires, de payer pour des équipements de traitement de ses eaux usées et de payer pour un bail de location annuel dont le prix augmente d’année en année, surtout ces années-ci. Au Regroupement des locataires des terres publiques, nous sommes pour l’accessibilité de toutes les classes de la société à la forêt du Québec à des coûts raisonnables, mais cette accessibilité doit supposer un juste partage des responsabilités et plus obligations. C’est une question d’équité».
En 2014 déjà, le Vérificateur général du Québec déplorait que le ministère des Ressources naturelles n’intervenait pas assez pour s’assurer du respect de la réglementation et des procédures découlant de la délégation de la gestion foncière aux MRC. Le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec, M. Michel Dorval, insiste : «Il est grand temps que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Pierre Arcand du Parti libéral, travaille de près avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et avec les MRC
pour mettre fin à cette loi de la jungle pour lesroulotteshorsdeszecs.L’injusticeest flagrante et la grogne monte chez les villégiateurs détenteurs de bail. Il n’y a pas d’acceptabilité sociale pour une telle iniquité de traitement. Il est facile pour le ministre Arcand de dire que les villégiateurs détenteurs de baux de villégiature qui n’en ont plus les moyens n’ont qu’à abandonner leur chalet ou leur camp et à s’acheter une roulotte, mais il faut bien comprendre que ces honnêtes citoyens aiment leur coin de pays, y ont mis beaucoup de cœur, de temps et d’argent et que ces installations font partie de leur patrimoine familial. Même dans les coins de nature les plus éloignés, tout le monde doit être traité sur un pied d’égalité.»
Le Regroupement des locataires des terres publics du Québec défend les droits et représente les intérêts des quelque 40 000 locataires des terres publiques et propriétaires des terrains de villégiature sur les terres du domaine public du Québec.
Tous les détenteurs de baux de villégiature (camp de chasse, villégiature, pêche) membres et non membres, sont invités à une assemblée d’informations sur les dossiers qui les préocupent comme les eaux usées, les roulottes en forest, camp illégaux, etc. La réunion se tiendra à Gatineau, jeudi 2 février à 19h30 à la Salle des Chevaliers de Colomb, 635 boul. de la Gappe.
POSTES CANADA
Pas de rétablissement des heures d’ouverture
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MESSINES - Lors de la réunion du conseil de novembre dernier, les élus avaient adopté une résolution afin de demander à Postes Canada de rétablir les heures d’ouverture du bureau, qui étaient passées en 2015 de 32,5 à 25 heures par semaine. Actuellement, le bureau est fermé entre midi et 15h, ce qui incommode plusieurs citoyens.
La réponse a été rendue publique lors de la séance du conseil de ce mois-ci : Postes Canada ne prévoit pas de modifier les heures d’ouverture, estimant que celles-ci sont suffisantes pour répondre aux besoins de la clientèle.
Couches lavables
Le conseil a décidé de reconduire son programme d’aide financière aux nouveaux parents de Messines qui choisissent d’utiliser des couches lavables. La municipalité accorde une subvention par enfant et rembourse 50% de la facture jusqu’à concurrence de 100$ par enfant.
Emploi d’été Canada
La municipalité va déposer une demande de subvention afin d’employer deux étudiants durant la prochaine saison estivale. Tous les deux seront affectés au service des Travaux publics.
Patinoire parc Antonio-Guertin
Les élus ont validé le renouvellement d’une entente avec un propriétaire pour l’approvisionnement en eau. «On a pas de puits sur ce terrain, explique le directeur général Jim Smith. Donc on s’alimente en eau chez lui pour arroser la patinoire.»
Aide à des organismes
Le conseil a octroyé, pour 2017, un montant de 300$ au Carrefour jeunesse emploi et 200$ à l’Association de sauvetage de l’Outaouais.
Chemin des Quatre-Saisons
Situé dans le secteur du Petit lac des cèdres, il portait auparavant le nom de Leonard Lythall. Quatre propriétaires, qui empruntent ce chemin privé pour accéder à leurs chalets, ont demandé au conseil de lui donner le nom de Quatre-Saisons. La demande a été acceptée par la Commission de toponymie du Québec.
DU3
AU 20
FÉVRIER
Un
immense
terrain de jeu hivernal!
PARC JACQUES-CARTIER
Domaine des  ocons @ville_gatineau #Domainedes ocons
POLITIQUE MADA
Projet de jardin communautaire
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - En novembre dernier, la MRC a lancé un appel de projets en culture, dans le cadre de son entente de développement culturel avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec. Le Conseil de la MRCVG a réservé une enveloppe budgétaire de 20 000 $ pour la mise en œuvre de cette entente, en complément des sommes octroyées par le ministère de la Culture. Plusieurs organismes de la Vallée-de-la-Gatineau pourront en bénéficier.
Le conseil municipal de Sainte-Thérèse-de- la-Gatineau a résolu, durant sa réunion de janvier, de déposer une demande d’aide pour un projet de jardin communautaire visant à honorer
les familles fondatrices de la municipalité. Il se situerait près du Centre d’interprétation du cerf de Virginie. «On souhaite demander aux familles souches de Sainte-Thérèse de se regrouper et d’organiser un jardin», précise le maire André Carle. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique MADA (municipalité amie des aînés) pour laquelle un plan d’actions est en cours de rédaction.
Durant la rencontre de janvier, les élus ont aussi adopté une résolution d’appui à Low pour son projet de super clinique de santé. La restructuration du CLSC de Low a eu un impact négatif sur la qualité des services offerts et la réduction de ceux-ci oblige les patients à parcourir jusqu’à 40 kilomètres pour les services liés à la santé.
Une aide financière de 300$ a par ailleurs été accordée au Club Richelieu La Québécoise pour l’organisation de la Pakwaun 2017.


































































































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