Page 29 - La Gatineau 26 janvier 2017

JOURNÉE PORTES-OUVERTES
À la découverte du CFPVG
La Gatineau 26 janvier 2017 29 Vallée-de-la-Gatineau est assez bon, car après
avoir suivi une formation, la plupart des élèves trouvent un emploi.
Après notre entrevue avec l’agente de bureau du CFPVG, Mme Jennifer Richard, nous avons fait une tournée des locaux du centre. Le CFP Vallée-de-la-Gatineau a fait aménager une chambre d’hôpital pour familiariser les élèves en assistance à la personne en établissement de santé et a fait aussi aménager une maison pour aider les élèves qui font la formation d’assistance à la personne à domicile. Il y a aussi un gigantesque garage pour les personnes qui suivent une formation en mécanique de véhicules légers ou en mécanique automobile. Pour les formations en secrétariat, le CFP peut accueillir 24 élèves ayant chacun leur poste de travail. Il y a aussi une cuisine pour la formation en cuisine.
Afin de faire connaitre les formations offertes au CFPVG, pendant la semaine de relâche, les élèves de 5e et 6e années de primaire peuvent explorer deux formations de leur choix.
En guise de conclusion, le Centre de formation professionnelle Vallée-de-la-Gatineau est un centre qui semble très intéressant et qui gagne à être connu pour la qualité des formations qui sont offertes et pour le personnel qui y travaille. Si vous désirez en connaitre davantage sur le CFPVG, nous vous invitons à consulter le site Web http://cfpvg.cshbo.qc.ca et à suivre la page Facebook Centre de Formation professionnelle Vallée de la Gatineau.
MANIWAKI - Le Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG) organisait jeudi 19 janvier une journée portes-ouvertes. Pour l’occasion, deux élèves de la Cité étudiante, Méanne Pétrin et Chloé Beaudoin, ont joué les journalistes et rencontré Jennifer Richard, agente à l’information, pour en apprendre davantage sur le CFPVG. Voici leur compte-rendu.
Imaginez-vous une journée sans secrétaire, mécanicien, cuisinier, ébéniste, préposé aux bénéficiaires... Ces gens ont beaucoup d’importance dans notre vie. On ne pourrait s’en passer. Pour exercer leur métier, ces personnes ont suivi une formation professionnelle.
Qu’est-ce que la formation professionnelle ?
C’est une formation qui varie entre 500 et 1 800 heures pour un diplôme d’études professionnelles (DEP) et de 300 à 885 heures pour une attestation spécialisée professionnelle (ASP). La formation professionnelle forme les élèves en fonction des exigences du marché du travail et favorise l’acquisition de compétences par des stages en milieu de travail. Si les élèves le désirent, après une formation professionnelle, ils peuvent poursuivre des études supérieures. Pendant la formation, les élèves reçoivent des cours liés au métier, et ce, sans suivre ceux de la formation générale, c’est-à-dire sans suivre des cours d’anglais, français et d’éducation physique. Finalement, la formation professionnelle regroupe des programmes d’études dont l’exercice fait appel au raisonnement, à des connaissances théoriques
et à des habiletés manuelles.
La Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais offre neuf programmes de formation professionnelle dans les secteurs suivants : cuisine, charpenterie-menuiserie, mécanique de véhicules légers, mécanique automobile, secrétariat, comptabilité, assistance à la personne en établissement de santé, assistance à la personne à domicile et adjoint administratif. Ces formations s’offrent au Centre de formation professionnelle Vallée-de- la-Gatineau (CFPVG) qui est situé au 211, rue Henri-Bourassa à Maniwaki. Chaque année, le CFPVG accueille environ entre 150 et 175 élèves dans l’un ou l’autre des programmes.
Quels sont les préalables pour être admis en formation professionnelle ?
Pour être admis à un programme de la formation professionnelle, il faut répondre à l’une des conditions suivantes : être titulaire du diplôme d’études secondaires (DES) ou de son équivalent ; être âgé d’au moins 16 ans au 30 septembre de l’année en cours et avoir obtenu, selon le programme, les unités de 3e ou 4e secondaire en français, en anglais et en mathématique ; être âgé d’au moins 18 ans au moment de l’entrée en formation et posséder les préalables fonctionnels prescrits par le ministère de l’Éducation ; la personne a obtenu les unités de 3e secondaire en langue d’enseignement, en langue secondaire et en mathématique dans les programmes établis par le ministre et poursuivra sa formation générale en même temps que sa formation professionnelle afin d’obtenir les préalables qui lui manquent.
Pour certaines formations, comme assistance à la personne à domicile et assistance à la personne en établissement de santé, les préalables nécessaires sont : langue d’enseignement secondaire 3, langue seconde secondaire 3 et mathématique secondaire 3. Pour d’autres, tel que comptabilité, secrétariat, mécanique automobile, mécanique de véhicules légers, charpenterie-menuiserie, cuisine et adjoint administratif, il faut avoir préalablement les cours de base suivants : langue d’enseignement (secondaire 4), langue seconde (secondaire 4) et mathématique (secondaire 4).
L’âge minimal pour s’inscrire à certaines formations est de 16 ans, mais si, par exemple, un élève s’inscrit après avoir terminé son secondaire 3 et n’a que 15 ans, il pourra être accepté s’il a réussi ses cours de base, on nomme ce moment concomitance. Il n’y a pas d’âge maximal pour suivre un cours en formation professionnelle.
Quels sont les programmes les plus populaires au CFPVG ?
Les programmes dans lesquels il y a le plus d’inscriptions cette année sont les formations de charpenterie-menuiserie et de mécanique automobile. Dans l’ensemble des programmes offerts au CFPVG, il y a autant de garçons que de filles inscrits, mais ça varie selon la formation. En secrétariat, il y a plus de filles inscrites tandis qu’en mécanique auto ou mécanique de véhicules légers, il y a plus de garçons.
Le taux de placement au Centre de formation professionnelle
Plus de 140 personnes
MANIWAKI - Le Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG) organise chaque année une journée portes-ouvertes pour permettre aux élèves potentiels, jeunes et adultes, de voir concrètement les programmes offerts et de visiter les ateliers pour y constater la qualité des installations. Les visiteurs en ont profité pour s’informer auprès du personnel enseignant des perspectives d’avenir dans les différents domaines de formation et entendre des exemples concrets quant au placement des diplômés.
Plus de 140 élèves provenant des écoles secondaires de la Cité-Étudiante de la Haute- Gatineau, Sacré-Cœur de Gracefield et des centres de formation générale aux adultes, ont
participé à cette journée, ce qui représente un excellent taux de participation comparativement aux années précédentes. Cette journée fut également l’occasion pour certains enseignants accompagnateurs de visiter le centre de formation pour une première fois et ceux-ci ont été impressionnés de la qualité des installations, des équipements et des ateliers de travail.
Le directeur du CFPVG, M. Serge Lacourcière, se dit satisfait de l’achalandage de cette journée, malgré le faible taux de participation du grand public. Il tient à remercier les directions, les enseignant(e)s et les élèves.
À noter que c’est actuellement la période des admissions pour l’année scolaire 2017-2018.
SÉCURITÉ EN TRANSPORT SCOLAIRE
M’as-tu vu ?
LA GATINEAU - Du 30 janvier au 10 février, la Fédération des transporteurs par autobus mobilise tous les usagers de la route, le réseau scolaire, les écoliers et leurs parents sur le thème «M’as-tu vu ?» Elle organise chaque année une campagne provinciale de sécurité afin de rappeler l’importance d’adopter des comportements sécuritaires à bord et autour des autobus scolaires.
Cette campagne de sensibilisation à la sécurité se déroule durant les deux premières semaines de février, période où les habitudes qui se sont installées et les conditions climatiques parfois difficiles favorisent un relâchement de l’attention sur les routes.
Trop d’usagers de la route persistent à conduire de façon négligente, voire risquée, lorsqu’ils croisent ou suivent un autobus scolaire. La Fédération des transporteurs par autobus
demande d’adopter des comportements sécuritaires en présence d’autobus scolaires et de respecter leurs signaux.
La contribution des usagers de la route est essentielle pour diminuer les risques d’accidents, plus particulièrement en zone scolaire et même dans les cours d’école. La Fédération s’adresse non seulement aux conducteurs, mais aussi aux écoliers et à leurs parents.
Le slogan «M’as-tu vu?» a pour objectif de rappeler aux usagers de la route l’importance d’être attentifs à la signalisation et aux arrêts fréquents des autobus scolaires. Ce slogan tient aussi à rappeler aux écoliers de s’assurer d’être vus en tout temps par le conducteur, surtout au moment de traverser la rue, de monter à bord ou de descendre d’un autobus.
Renseignements : www.federationautobus.com