Page 26 - La Gatineau 9 février 2017
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26 9 février 2017 La Gatineau CHRONIQUE
santé
La maladie
de Raynaud
En hiver, il n’est pas rare, lorsqu’on s’expose pendant de longues périodes à des températures très froides, de voir nos doigts et nos orteils prendre une teinte blanchâtre ou bleutée. Il s’agit d’un réflexe normal du corps, qui rapatrie le sang vers les veines plus profondes afin de maintenir stable sa température. Toutefois, il arrive que ce phénomène prenne une ampleur démesurée, comme c’est le cas dans la maladie de Raynaud.
Caractérisée par un trouble de la circulation sanguine touchant les extrémités du corps, la maladie de Raynaud est causée par une réaction excessive des nerfs qui contrôlent les petits vaisseaux sanguins situés sous la peau. Ainsi, lors d’une exposition au froid, à l’humidité ou encore lors d’un stress émotionnel intense, les doigts, les pieds, mais aussi parfois les oreilles, les lèvres et le nez deviennent blancs, froids et parfois même engourdis, le sang n’y circulant plus. Il faut donc attendre le retour de la circulation sanguine (une fois la partie atteinte réchauffée) pour retrouver la couleur rosée de la peau.
La plupart du temps bénigne, la maladie de Raynaud touche une majorité de femmes et se déclare habituellement entre l’âge de 15 et 25 ans. Dans la majorité des cas, la maladie disparaît d’elle-même après quelques années.
Les crises durent généralement quelques minutes, mais peuvent parfois s’échelonner sur quelques heures. Le froid étant le principal élément déclencheur des symptômes de la maladie, les personnes atteintes doivent donc s’en protéger, particulièrement pendant l’hiver. Pour ce faire, le port de gants ou de mitaines, d’une tuque et de bottes est tout indiqué. Notez que les crises peuvent également survenir en été, par exemple lorsque la climatisation est trop forte. Chez certaines personnes, le seul fait de toucher à un objet froid peut suffire à déclencher les symptômes de la maladie.
Sachez qu’il existe une forme plus grave de la maladie appelée syndrome de Raynaud, qui est la plupart du temps associée à une autre maladie qui touche les vaisseaux sanguins comme l’arthrite rhumatoïde ou la sclérodermie. Mais, qu’il s’agisse de la maladie ou du syndrome, mieux vaut
consulter son médecin pour obtenir un diagnostic.
Venez nous rencontrer pour de plus amples renseignements.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
CAYAMANT - «À ma grande surprise, cette activité a été une réussite sur toute la ligne et même plus que toutes nos attentes.»
La mairesse de Cayamant, Chantal Lamarche, n’en revient tout simplement pas de la participation de la population et des amateurs de rallye automobile qui ont littéralement envahi le parcours du rallye Perce-Neige samedi dernier. «Il y avait plus de 450 personnes dans nos aires de spectateurs, sans compter celles le long du parcours. En bordure du chemin du Petit Cayamant, les résidents s’étaient réunis en famille, avec des amis, et ont allumé les feux de camp pour festoyer un peu dans le cadre de cette journée consacrée au rallye Perce-Neige.»
Les gens qui sont venus de l’extérieur et la population locale ont rempli cinq autobus scolaires qui ont fait la navette du centre municipal vers le site de compétition. Les organisateurs ont pris soin de prendre les présences. Ils sont donc en mesure de confirmer que des gens sont venus de Beauce, Repentigny, Ottawa, Notre-Dame-de-la- Sallette, Montréal, Québec, Val d’Or, la Floride, Saint-Jérôme, Chapeau, Laval, Masham, Blainville, des Laurentides et de la Petite-Nation, Boisbriand, Mont-Laurier, Aylmer, Toronto, Notre-Dame-de-la-Paix, Gatineau et plusieurs personnes de la Vallée-de-la-Gatineau.
▲ L’ambiance était à la fête dans les autobus qui transportaient les amateurs sur les lieux de la compétition.
Le pire est évité
Le rallye aurait pu être amputé d’une bonne partie de son parcours original. «Je tiens à remercier la forestière Louisiana Pacific, division de Maniwaki, pour sa collaboration particulière à quelques jours du rallye. Sans cette collaboration, le rallye n’aurait pu être présenté sur toute la distance prévue initialement. Merci encore une fois pour ces travaux routiers», précise la mairesse, Chantal Lamarche.
Bénévoles et partenaires
Les trois commerçants du village ont
▲ La mairesse Chantal Lamarche a joué le rôle d’animatrice touristique dans les autobus. Elle était accompagnée de la directrice générale de Tourisme Outaouais.
▲ Après une bonne journée de travail bénévole, quoi de mieux que de fraterniser en équipe.
emboîté le pas avec les organisateurs pour faire un succès de cette belle aventure. Il faut également souligner l’engagement inconditionnel des employés municipaux, les pompiers volontaires, les premiers répondants qui ont formé une équipe d’une trentaine de bénévoles qui ont accompli de l’excellent travail. «Sans l’implication de nos bénévoles, jamais nous n’aurions atteint une aussi belle réussite», rajoute Chantal Lamarche qui remercie les membres de son conseil municipal d’avoir cru en elle.
Il s’agit d’une première expérience pour Cayamant dans le rallye Perce-Neige. «Nous allons nous ajuster à l’organisation et nous améliorer pour faire suite au succès monstre de notre évènement. C’est tout ce que souhaite tout organisateur : être victime de son succès. On va s’ajuster et ce sera encore mieux l’an prochain», rajoute Chantal Lamarche.
La mairesse conclut en indiquant que la municipalité de Cayamant est isolée. «Par contre, quand on organise quelque chose, on travaille en équipe et la réussite est toujours au rendez-vous. Encore un gros merci à tous».
CHAMPIONNAT CANADIEN
Une troisième position pour Sylvain Erickson
VAL-DES-MONTS - Le pilote Sylvain Erickson n’avait plus de frein quand il a amorcé la dernière spéciale du Rallye Perce-Neige mais il a manœuvré de si brillante façon tout au long du parcours qu’il a réussi à s’emparer de la troisième position qui lui assure de précieux points pour l’obtention du Championnat canadien.
«L’Américain William Bacon était à mes trousses depuis un bon bout de temps. Je peux vous assurer qu’il ne m’aurait pas dépassé si j’avais pu compter sur des freins fiables pour terminer la compétition.»
Au volant d’une Subaru 2001 (la propriété de son ami Patrick Rainville) , avec un moteur stock, d’une valeur d’environ 15 000 $, le pilote originaire de Maniwaki a su tenir tête aux vedettes américaines et se propulser parmi les meilleurs des 41 pilotes qui ont pris le départ du rallye samedi matin aux Galeries
de Maniwaki. Son temps de 2.38 :44.7 lui vaut la cinquième position au classement général. William Bacon a terminé premier au Championnat canadien avec un chrono de 2.36 :40.3. Il n’a été devancé que par
David Higgins, Travis Pastrana, Leonid Urlichich et William Bacon.
Un pilote surpris
Conscient que techniquement, il partait désavantagé, avec une «monture» secondaire, Erickson s’est tout de même accroché au parcours à un point tel qu’il s’est retrouvé en deuxième position tôt dans le rallye. «Sur la neige et la glace, j’arrive à tirer mon épingle du jeu. Dans certains segments, notamment à Cayamant, je filais à 200 km/h et de même à Bouchette et 160 km/h à Farley et la neige qui tombait réduisait la visibilité. Lors de la dernière spéciale, je n’avais plus de frein. Dans ces conditions, juste le fait de pouvoir rester sur la route est un exploit en soi.»
Sylvain Erickson aurait bien aimé mettre la main sur la deuxième position. «Si j’avais seulement eu un peu plus de frein dans la dernière spéciale. Mais je suis satisfait de ma performance».
Succès monstre à Cayamant


































































































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