Page 27 - La Gatineau 9 février 2017
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La Gatineau 9 février 2017 27
MANIWAKI - «J’espère que nous pourrons flotter sur cette vague-là pour les éditions futures». C’est la réaction de Patrick Rainville, président-directeur général du Rallye Perce-Neige, pour expliquer la grande popularité de la 52e édition présentée en fin de semaine dans la Vallée-de-la-Gatineau.
Il y avait des spectateurs partout le long du parcours, du nord au sud et de l’est à l’ouest. «Il me semble que le Perce-Neige est en train de se monter une nouvelle clientèle. J’ai rencontré des gens de Gaspésie, Montréal, Toronto et de l’Ouest canadien. Des bénévoles sont venus d’aussi loin que de la Pennsylvanie et de la Californie pour nous prêter main forte. Cet engouement est renversant. Il appert que les stationnements des restaurateurs de la région ont été bondés
pendant une bonne partie de la fin de semaine. Tant mieux si les commerçants de la région peuvent profiter de cet achalandage», poursuit Patrick Rainville.
Un choix judicieux
Le fait que les promoteurs de l’Association américaine de rallye aient choisi le Perce- Neige en tant que première épreuve de son championnat annuel n’est pas l’effet du hasard selon Patrick Rainville. «L’ARA voulait débuter sur une note solide. Je voudrais que les amateurs de la région et de partout sachent que nos bénévoles sont des experts dans l’application de la discipline. Ce sont des professionnels qui sont habitués à répéter le même scénario bon an mal an. Les pilotes peuvent se fier à leur implication et leur sérieux. C’est pourquoi nous avions
41 pilotes inscrits cette année à notre 52e édition.»
L’Estage contraint à l’abandon
Patrick Rainville est particulièrement fier de la performance des pilotes québécois qui ont su tirer leur épingle du jeu en fin de semaine. Même s’il a été forcé d’abandonner la compétition à la suite d’ennuis mécaniques, Antoine L’Estage, de St-Jean- sur-Richelieu, a mis les Américains «dans sa petite poche d’en arrière» se forgeant une avance de 20 secondes au terme des trois premières spéciales. «Une telle avance est pratiquement insurmontable. Antoine aura l’occasion de se reprendre.»
Patrick Rainville a également vanté la performance de Sylvain Erickson, un pilote originaire de Maniwaki qui, avec une voiture d’origine, d’une valeur de moins de 20 000 $, s’est classé troisième au Championnat canadien. «Les Américains disposent de voitures très dispendieuses. Nos pilotes québécois sont très talentueux et particulièrement sur la neige et la glace. Ce talent compense pour la moindre puissance de leur voiture. Ils font face à de gros noms : Travis Pastrana et David Higgins entre autres.»
Patrick Rainville souhaite l’arrivée d’un bassin local de pilotes pour le Perce-Neige.
VÉRIFICATION MÉCANIQUE
Un dernier coup d’œil avant le départ
▲ «L’édition 2017 a certes été une des plus populaires de l’histoire du Rallye Perce-Neige. Nous espérons que cette popularité va se poursuivre dans le futur», de dire Patrick Rainville, président-directeur général du Rallye Perce-Neige de Maniwaki.
«J’invite les mordus de rallye automobile de la Vallée-de-la-Gatineau à ne pas hésiter à s’inscrire au rallye. Un bonhomme comme Sylvain Erickson prouve que les pilotes d’ici ont leur place sur la scène internationale».
MANIWAKI - Dès leur arrivée à Maniwaki vendredi dernier, les pilotes participant à la 52e édition du Rallye Perce-Neige se sont pointés à l’atelier de mécanique du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de-la-Gatineau (CFP-VG) à la Cité Étudiante de la Haute- Gatineau, pour une dernière vérification mécanique avant le départ du lendemain matin.
Plusieurs pilotes en ont profité pour renouer connaissance pendant que les membres de leurs équipes procédaient aux vérifications mécaniques d’usage. Le vaste atelier du CFP-VG permet aux équipes de travailler à l’aise. Les pilotes y sont habitués puisqu’ils utilisent les facilités du CFP-VG depuis de nombreuses années.
Des officiels du rallye Perce-Neige ont supervisé l’exercice de vérification mécanique afin de s’assurer que toutes les voitures respectent les consignes règlementaires de la compétition.
▲ Les pilotes ont utilisé l’atelier de mécanique du CFP-VG pour la vérification finale de leurs voitures avant le départ officiel dans la matinée de samedi.
- Patrick Rainville
▲ Les pilotes apportent un soin méticuleux à leurs voitures.
«Une 52e édition du tonnerre»


































































































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