Page 12 - La Gatineau 23 février 2017
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12 23 février 2017 La Gatineau
SADC VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
Un programme pour les jeunes reconduit
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Une expérience enrichissante pour les nouveaux diplômés, une compensation salariale intéressante pour les employeurs. C’est ce que propose le programme Objectif Carrière, offert par la SADC (Société d’aide au développement des collectivités) Vallée-de-la-Gatineau, qui vient d’être reconduit pour une troisième année. L’annonce a été faite lundi aux bureaux de l’organisme, en présence du député fédéral William Amos, du directeur général de la SADC, Pierre Monette, de Nathalie Patry, analyste financière, et de Kerry-Anne Gorman, administratrice.
Le programme Objectif Carrière est financé en partie par le gouvernement du Canada dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse. Il a été conçu à l’intention des jeunes diplômés d’études post-secondaires, incluant la formation professionnelle, et pour répondre aux besoins de main- d’œuvre spécialisée en région. Objectif Carrière favorise l’embauche d’une jeune main-d’œuvre qualifiée en offrant une compensation financière aux employeurs
d’entreprises privées, en contrepartie pour le jeune employé d’une expérience de travail axée sur la carrière et sur le perfectionnement des compétences.
Le projet offre une expérience de travail d’une durée moyenne de 26 semaines par participant, à raison de 35 heures par semaine. Cette expérience doit être conçue de manière à combler les compétences des jeunes participants. Service Canada alloue une compensation salariale dont le montant peut atteindre un maximum de 5 915$, qui représente 50% des sommes versées durant la période de travail de 26 semaines au salaire maximal de 13 dollars de l’heure. Cette aide est applicable au salaire versé à l’employé. L’employeur doit combler la différence en plus d’assumer le coût des avantages sociaux et des retenues à la source.
Le gouvernement du Canada offrira un financement d’environ 64 000$ pour ce projet qui permet de faciliter l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Jusqu’à huit personnes pourront en profiter. Afin d’être éligibles au programme, les participants doivent principalement être âgés entre 15 et 30 ans au moment de l’inscription ou de la sélection ; être titulaires d’un diplôme
▲ Le député William Amos a annoncé la reconduction du programme au nom de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, Patty Hajdu. À sa droite : Kerry-Anne Gorman, administratrice ; Nathalie Patry, analyste financière ; Pierre Monette, directeur général de la SADC.
ACADÉMIE SACRÉ-CŒUR
Un projet autour du petit prince
d’études post-secondaires, ne pas être aux études ; être citoyens canadiens, résidents permanents ou s’être vu accorder le statut de réfugié ; avoir le droit de travailler conformément aux lois et règlements provinciaux et territoriaux pertinents ; ne pas recevoir de prestations d’assurance-emploi.
«Le projet de la SADC est un exemple concret de ce que nous pouvons faire pour les jeunes en travaillant en partenariat avec des organisations de partout au pays», a déclaré William Amos.
«Pour la SADC, ce programme nous aide à atteindre deux objectifs, ajoute le
directeur Pierre Monette. Premièrement, la possibilité pour des jeunes diplômés d’obtenir un emploi lié à leur domaine d’étude et ainsi obtenir l’expérience concrète qui se traduira, nous l’espérons, par une rétention des jeunes dans nos collectivités. Deuxièmement, pour les entreprises, d’avoir accès à une main- d’œuvre de jeunes diplômés et qualifiés qui assureront une qualité de services à leurs employeurs et, en bout de ligne, accroître l’activité économique de notre territoire.»
Renseignements : 819-449-1551 ; sans frais 1-866-449-1551 ; info@sadc-vg.ca
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «Dessine moi un mouton». Publiée en 1943, l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, «Le petit prince», reste encore aujourd’hui un formidable outil pédagogique pour les écoles. Rachelle Martel, enseignante de la classe Envolée B à l’Académie Sacré-Cœur, l’a mis à profit pour monter un projet de persévérance scolaire.
Ce dernier s’est étalé sur plusieurs semaines et s’est terminé dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire. Les élèves ont été invités à faire différents travaux autour de l’œuvre du «Petit prince». Ils ont par exemple confectionné de très belles planètes en papier mâché. Ainsi, les enfants ont pu, grâce à ce projet, travailler différentes matières : lecture, écriture, arts plastiques, sciences. «On a fait tout ça à l’intérieur d’un projet d’intégration des nouvelles technologies avec Google Classroom, qui est une plateforme de plus en plus utilisée dans le milieu de
l’éducation», précise Rachelle Martel.
Ce projet a donc permis de concrétiser différents apprentissages visés par le programme : motivation, participation active, dépassement de soi, créativité et réussite étaient au rendez-vous. «C’est une nouvelle approche appelée Enseigner avec la littérature jeunesse, explique Rachelle Martel. On part d’un livre et on rattache nos enseignements à ce livre. Ça permet de rendre l’enseignement plus concret.»
Dans le cadre de l’École en réseau, le fruit de ce projet sera présenté aux élèves de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Chapeau. L’École en réseau met en lien des petites écoles situées dans des milieux isolés afin qu’elles échangent sur leurs projets, grâce aux nouvelles technologies. Le modèle EER constitue une innovation à la fois sociale et pédagogique pour enrichir l’environnement éducatif de la petite école. Depuis déjà 10 ans, École en réseau a permis à plus de 175 écoles, dans 23 commissions scolaires, d’adopter graduellement le modèle de l’École en réseau, au bénéfice des enseignants et des élèves.
DEUX HOMMES EN PRISON
Pour avoir battu un homme violent
MANIWAKI - Deux hommes de Gatineau ont écopé chacun de 30 et 15 mois de détention après avoir passé à tabac un homme reconnu pour battre femme et enfant, à Maniwaki, en 2014.
La victime est connue pour sa violence conjugale et son implication dans les stupéfiants, à Maniwaki. Les deux accusés devront respecter une probation de deux ans à leur sortie de prison. Ils ne pourront posséder d’arme à feu pendant 10 ans.
POSSESSION DE STUPÉFIANTS Un homme interpelé
LA GATINEAU - Peu avant 13h, le 18 février dernier, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de la Vallée-de- la-Gatineau ont intercepté un véhicule pour une infraction au code de la sécurité routière sur la route 117, près du km 282 dans la réserve faunique La Vérendrye. Lors des vérifications d’usage, les policiers ont découvert des stupéfiants et ont procédé à l’arrestation du conducteur. Ils ont saisi plus de 25 grammes de cannabis ainsi que 400 cigarettes de contrebande.
L’homme de 25 ans, de Dupuis, a été arrêté puis libéré sur promesse à comparaître. Il doit revenir devant la justice le 1er mai 2017, au palais de justice de Maniwaki. Il pourrait faire face à des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic et des accusations en vertu de la Loi concernant l’impôt sur le tabac.
De plus, il a reçu des constats d’infraction totalisant 776$ et l’ajout de trois points d’inaptitude à son permis de conduire pour un excès de vitesse et des pneus non conformes.
▲ Dans le cadre d’un projet autour de l’œuvre «Le petit prince», les élèves de la classe Envolée B, de Rachelle Martel, ont notamment confectionné de très belles planètes en papier mâché.


































































































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