Page 17 - La Gatineau 2 mars 2017

La Gatineau 2 mars 2017 17 La Légion canadienne remonte la pente
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
MANIWAKI - La Légion royale canadienne de Maniwaki filiale 187 tenait dimanche son assemblée générale annuelle. L’occasion de faire le bilan de l’année passée, durant laquelle le conseil d’administration s’est retroussé les manches afin de faire face aux difficultés.
Outre la traditionnelle cérémonie du Souvenir, les bénévoles ont notamment organisé durant l’année des levées de fonds dont les profits serviront essentiellement à l’entretien du bâtiment qui abrite le siège de la Légion canadienne, rue du Souvenir à Maniwaki, depuis les années 50. En moyenne, la bâtisse, qui est propriété de l’association, coûte depuis trois ans 33 000$ par année. Le président, Marc Begley, a tenu durant l’assemblée générale à remercier toutes les personnes qui ont apporté, de
quelque façon que ce soit, leur soutien à l’organisme.
Ce dernier a aussi travaillé durant l’année sur un salon militaire. Les personnes qui auraient tout type de photos militaires peuvent les transmettre à l’organisme. Marc Begley se chargera d’en faire des copies pour remettre ensuite les versions originales. Lorsque un maximum de photos auront été recueillies, un 5 à 7 sera organisé afin de présenter l’exposition à l’occasion d’un salon militaire. En attendant, il est déjà possible d’aller voir les photos qui ont été accumulées.
La Légion royale canadienne de Maniwaki filiale 187 existe depuis 60 ans. Elle est maintenue par des bénévoles qui travaillent fort pour la conserver. Ces derniers invitent les vétérans et la population en général à venir à la Légion, lieu de rassemblement.
Il est d’autant plus important que la Légion canadienne de Maniwaki reste en vie qu’elle vient en aide aux vétérans et aux cadets. Presque la totalité du montant des cartes vendues aux 120 membres est envoyée à Ottawa pour les vétérans. L’argent du fonds des coquelicots, dont la campagne commencera bientôt, revient aussi à ces derniers et à chaque année environ 20% est donné au Corps des cadets de Maniwaki.
À noter que la Légion canadienne
loue sa salle gratuitement pour les réceptions de funérailles et propose,
en partenariat avec le Café Christina, un repas au coût de 8,50$. Renseignements au 819-449-4487.
Blanche Baillargeon a composé «Paysages du jour tranquille» pendant la première année de vie de son enfant, alors qu’elle était en dehors du monde. La musique lui est venue un peu comme le silence, discret et chantant. C’est un album qui s’écoute le matin quand le jour se coule dans la nuit traînante, qui s’installe dans les heures creuses de l’après- midi, ou qui se chante tout bas tard le soir. Elle a voulu faire la musique des heures tranquilles.
Si Blanche Baillargeon est surtout connue
▲ Le conseil d’administration avec, de gauche à droite : Elwood Morin, directeur ; Patrick Gorman, vice-président ; Sylvie Gervais, trésorière ; Marc Begley, président ; Jacques Gorman, directeur ; Yves Pothier, sergent d’arme.
comme contrebassiste, elle chante aussi. Sa voix pure et chaleureuse interprète en portugais un magnifique répertoire de sambacançăos du Brésil et en français des chansons d’ici. Le spectacle navigue donc entre pièces instrumentales et chantées.
À noter que les détenteurs et détentrices d’une carte de membre recevront un billet pour se procurer un verre de vin gratuit.
Renseignements : www.blanchebaillargeons. com ; http://www.mcvg.org/
PAYSAGE DU JOUR TRANQUILLE Musique jazz avec Blanche Baillargeon
MANIWAKI - Mercredi 8 mars, afin de célébrer la Journée internationale des femmes, la Maison de la culture Vallée-de-la-Gatineau ne pouvait évidemment que recevoir une artiste femme. Blanche Baillargeon sera à la Cité étudiante à partir de 20h, non pas sur les planches de l’auditorium comme à l’habitude mais dans le foyer antérieurement appelé Salle des pas perdus. Dans une atmosphère feutrée, autour de tables rondes, coupe de vin à la main, le public se laissera charmer par la musique de cette contrebassiste et chanteuse
qui présentera le spectacle tiré de son premier album «Paysage du jour tranquille».
Pour rendre l’univers cinématographique de cet «opus serein, fragile et infiniment doux» (R. Boncy), elle s’entoure de Mélanie Auclair (violoncelle), Guillaume Bourque (clarinette), Sacha Daoud (percussions) et Diogo Ramos (guitare). Ils l’accompagnent avec brio, jouant avec inventivité sur la frontière entre le jazz, la musique classique et la musique du monde. «Une odyssée tendre et contagieuse».
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