Page 14 - La Gatineau 9 mars 2017
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14 9 mars 2017 La Gatineau
RENOUVELLEMENT DE LA CONVENTION COLLECTIVE
Les paramédics de la région en grève
LA GATINEAU - La Fraternité des paramédics de l’Outaouais, membre de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ ), exercera son droit de grève à partir de ce jeudi 9 mars, dès 00h01. En effet, le Tribunal administratif du travail (TAT) a autorisé la grève puisqu’elle respecte les services essentiels pour assurer la santé et
la sécurité de la population.
La grève des paramédics de la région
s’inscrit dans un vaste mouvement à l’échelle nationale. En effet, l’ensemble des membres de la FPHQ y participe afin de dénouer l’impasse du renouvellement des conventions collectives.
«Nos membres n’en peuvent tout
simplement plus d’être pris entre l’arbre et l’écorce. Le ministre Gaétan Barrette doit absolument prendre les moyens nécessaires pour permettre aux employeurs de mettre fin à ce conflit qui perdure», explique Daniel Chouinard, président de la FPHQ.
Pour la durée de la grève, les parties patronale et syndicale ont convenu que : les paramédics travailleront toutes les plages horaires prévues, incluant les ajouts demandés par l’employeur ; lors de transports interhospitaliers, les paramédics refuseront de transporter les escortes médicales au retour, sauf lorsqu’il y aura un patient à bord du véhicule ambulancier ; le lavage de l’extérieur des véhicules ambulanciers ne sera pas effectué, sauf si requis pour assurer la sécurité (clignotants, gyrophares, bandes réf léchissantes, miroirs, fenêtres) ; le lavage de l’intérieur des véhicules ambulanciers sera fait comme à l’habitude ; les services d’ambulance dédiés à certains événements ponctuels seront réduits ; les paramédics ne
rempliront que partiellement le formulaire de facturation AS-810.
En outre, la Fraternité s’engage à fournir, à la demande de l’employeur, le personnel nécessaire pour faire face aux situations exceptionnelles et urgentes non prévues à l’entente.
«Il est certain que nous nous assurerons toujours d’assurer un service irréprochable à la population. L’ensemble de nos membres ont l’intérêt public à cœur et n’accepteront jamais de compromettre la sécurité de nos concitoyens», termine M. Chouinard.
La Fédération des employés du préhospitalier du Québec réunit plus de 1 700 travailleurs du domaine du préhospitalier, répartis sur l’ensemble du territoire québécois par le biais de 45 fraternités. Ses membres sont des paramédics, des répartiteurs médicaux d’urgence et du personnel de soutien et de bureau.
POSTE DE MAIRE
Roch Carpentier candidat
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - La municipalité a fait appel à l’expérience et aux connaissances de Roch Carpentier au cours des dernières années et cette implication lui a redonné le goût de la pratique de la politique municipale. Il confirme donc qu’il sera candidat à la mairie de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau en novembre prochain.
«Je me suis toujours intéressé à la chose publique, d’autant plus pour ce qui concerne ma communauté. J’ai le goût de continuer à travailler sur certains dossiers notamment celui du Parc régional du Lac des Trente-et- un-Milles. Il faut que tout le monde travaille dans le même sens. C’est ma façon de voir les choses et je n’ai pas changé de ce côté.»
Roch Carpentier a confirmé qu’il avait été pressenti pour la préfecture, lui qui a occupé le poste de suppléant pendant six ans. «La préfecture exige beaucoup. Je désire me consacrer à ma municipalité.»
Roch Carpentier a amorcé sa carrière politique municipale en occupant pendant douze ans un poste de conseiller à l’époque du maire Hubert Tremblay. Il a été maire de la municipalité pendant douze ans également. Il s’est retiré pour laisser la place à André Carle il y a bientôt quatre ans et il veut maintenant
▲ Roch Carpentier a confirmé qu’il sera candidat à la mairie de Sainte-Thérèse-de- la-Gatineau en novembre prochain.
revenir à la mairie.
Le maire actuel, André Carle, a confirmé qu’il ne solliciterait pas un deuxième mandat à la mairie de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau. «Je ne vais pas revenir. Je sais que Roch est intéressé et c’est bien qu’il en soit ainsi.»
Mercredi 1er mars
Les policiers sont intervenus rue des Oblats à Maniwaki pour bris de promesse et possession de cannabis.
Les policiers sont intervenus rues Laurier et Notre-Dame à Maniwaki pour bris d’engagement.
Une collision s’est produite sur le chemin Lac Cayamant à Gracefield. Il n’y a pas eu de blessé.
Jeudi 2 mars
Une collision avec délit de fuite s’est produite sur la rue Cavanaugh à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Une introduction par effraction a été commise sur le chemin Marion à Blue Sea.
Des méfaits ont été commis sur un véhicule rue Réjean à Déléage.
Une collision s’est produite à l’intersection de la rue de la Colline et du boulevard Desjardins à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Vendredi 3 mars
Une collision s’est produite au coin de la
route 105 et du chemin Bertrand à Gracefield. Il n’y a pas eu de blessé.
Un vol a été commis sur la rue de la Montagne à Maniwaki.
Une introduction par effraction avec vol a été commise sur le chemin du Rocher à Low.
Une collision s’est produite sur la rue Commerciale à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Une collision s’est produite sur la rue Notre- Dame à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Samedi 4 mars
Des méfaits ont été commis sur un véhicule rue Éthier à Maniwaki.
Les policiers sont intervenus pour bris de promesse route 105 à Low.
Dimanche 5 mars
Une collision en motoneige avec blessé mineur s’est produite sur le chemin Blue Sea nord à Blue Sea. Un homme de 56 ans a été arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies.
Une collision s’est produite à l’intersection des chemins Rivière-Gatineau et Gagnon à Bouchette. Il n’y a pas eu de blessé.
OPÉRATIONS PENDANT LA RELÂCHE 319 constats pour excès de vitesse
LA GATINEAU - La Sûreté du Québec a dévoilé le bilan des opérations effectuées par les policiers dans le cadre de la relâche scolaire dans les régions de l’Outaouais et des Laurentides.
Les policiers ont effectué plusieurs interventions entre le 24 février et 5 mars sur la route 117 et l’autoroute 50. La vitesse, l’utilisation du téléphone cellulaire au volant, le non-port de la ceinture de sécurité et la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues étaient les infractions les plus ciblées. De plus, les policiers ont porté une attention particulière à la conduite agressive,
notamment les dépassements dangereux et suivre de trop près. Cette initiative s’inscrivait dans l’une des priorités organisationnelles de l’amélioration du bilan routier.
Pour la région de l’Outaouais : les policiers ont émis plus de 319 constats pour excès de vitesse et environ 81 constats pour diverses infractions, dont l’utilisation du cellulaire au volant et le non-port de la ceinture de sécurité. De plus, six personnes ont été arrêtées pour conduite d’un véhicule avec les capacités affaiblies. Durant cette même période, il y a eu une collision mortelle ainsi que quatre autres avec blessés.
FINANCEMENT DU CENTRE D’INTERPRÉTATION
Toujours pas de développement
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Toujours pas de nouvelles du ministère de la Culture concernant l’avenir financier du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu. Le conseil d’administration de ce dernier doit se réunir prochainement afin de faire le point.
La révision du Programme d’aide financière aux institutions muséales (PAFIM) fait en sorte que le seul organisme qui bénéficiait de ce programme sur le territoire de la Vallée-de-la- Gatineau, soit le centre d’interprétation de Maniwaki, n’y est plus admissible.
En février dernier, le préfet, Michel Merleau, a participé à une rencontre de travail sur l’avenir du centre d’interprétation, avec des représentants du conseil d’administration du centre. Il
confirme qu’il n’y a aucun développement pour le moment dans ce dossier.
«J’en ai parlé aux gens du ministère de la Culture, que j’ai rencontré par hasard, explique-t-il. J’ai toujours en tête de voir comment on serait capable de mettre en valeur conjointement nos atouts reliés à la forêt avec l’autre atout de la région qui est le patrimoine et l’histoire des Algonquins. Je souhaite un rapprochement entre la communauté de Kitigan Zibi et nous de façon à ce qu’on soit capable, ensemble, de mettre en valeur notre patrimoine. Quand je parle de ça, les oreilles deviennent très attentives du côté du ministère de la Culture».
Selon Michel Merleau, «il faut qu’on révise la vocation du centre d’interprétation. Le conseil d’administration décidera ce qu’il veut. Je les incite autant que possible à avoir une bonne réflexion, avec nous, pour voir comment on peut travailler ensemble pour en assurer le financement à long terme».


































































































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