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La Gatineau 9 mars 2017 17 CENTRE DE TRANSFERT DES MATIÈRES RÉSIDUELLES ET ÉCOCENTRE
Année mitigée au niveau du rendement
LA GATINEAU - Le rapport du Centre de transfert des matières résiduelles et écocentre de La Vallée-de-la-Gatineau a été déposé durant la réunion de février du conseil des maires. Mis sur pied en 2011, il termine sa sixième année d’opération. Les 13 municipalités membres sont Aumond, Blue Sea, Bois-Franc, Bouchette, Cayamant, Déléage, Egan-Sud, Gracefield, Grand- Remous, Maniwaki, Messines, Montcerf- Lytton, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, de même que Kitigan Zibi Anishinabeg (comptabilisée comme une municipalité pour fins statistiques).
En 2016, le centre a reçu 5 650 visites, ce qui témoigne d’une diminution de l’achalandage par rapport à 2015, principalement due à l’absence d’identification de clients bénéficiant des services sans frais. Ces clients ont généralement des quantités de matières si négligeables qu’elles ne peuvent pas être pesées avec précision et ralentiraient le service. Les tonnages de ces matières sont calculés à la sortie.
Les visites proviennent des municipalités membres, de citoyens et d’institutions, de commerces et d’industries (ICI). En 2016, un plus grand nombre de citoyens ont utilisé les
services du centre, et ce, plus fréquemment. Le nombre d’ICI à utiliser le site est plus élevé, mais le nombre de visites de leur part a diminué considérablement.
Le transfert des matières résiduelles implique le déversement du contenu des camions de collecte dans le bâtiment de transfert pour qu’il soit chargé dans une remorque de 16 mètres (53’). Ce type de remorque reçoit le chargement d’environ 5 camions de collecte et c’est elle qui quitte le centre pour acheminer les matières à leur destination finale, soit un lieu d’enfouissement technique pour les déchets et un centre de tri pour les matières recyclables. L’entreprise Rock et Pauline Patry Transport a assuré le contrat d’acheminement pour la MRC en 2016. Ce sont 8 146 tonnes de déchets qui ont été reçues au centre par le biais de 1 755 visites qui provenaient des sources suivantes : 1 296 collectes municipales ; 259 chargements d’ICI ; 202 des citoyens clients.
Le chargement moyen d’une remorque en matières recyclables est de 18 tonnes en 2016, soit le contenu d’approximativement 5 camions de collecte municipaux, une baisse par rapport à 19 tonnes en 2015. Cette baisse pourrait être
attribuée à la diminution de contaminants dans les matières recyclables récupérées. En 2016, 2 150 tonnes de matières recyclables ont été reçues au centre par l’entremise de 581 visites qui se détaillent ainsi : 571 collectes municipales ; 10 chargements d’ICI. Rappelons qu’une fois reçue au centre, il coûte environ 7 fois plus cher d’enfouir une tonne de déchets qu’il en coûte de trier une tonne de matières recyclables. Pour une première fois depuis la construction du centre en 2011, le ratio de déchets sur les matières recyclables est en hausse.
La portion «écocentre» du centre est ouverte au public, soit les municipalités, les ICI et les citoyens, selon un modèle utilisateur-payeur. L’écocentre reçoit une vaste gamme de rebuts, exclus des collectes de porte en porte, selon les tarifs établis. La récupération de résidus domestiques dangereux (RDD), de pneus, de résidus végétaux, de métaux et d’équipements électroniques est offerte gratuitement à tous les utilisateurs de l’écocentre. La valorisation ou la disposition de plusieurs types de RDD est onéreuse, mais est assumée par la MRCVG dans le but de préconiser de saines pratiques de gestion de matières résiduelles aux utilisateurs.
Le rapport conclut que 2016 «a été une année mitigée au niveau du rendement. Les quantités de déchets en provenance des collectes municipales et les CRD (construction, rénovation, démolition) pêle-mêle sont en hausse et les tonnages de matières recyclables sont en baisse, ce qui résulte en un ratio déchet/ recyclage plus élevé. Il est essentiel de noter certains bons éléments, notamment en ce qui concerne les déchets en provenance des ICI, qui sont en baisse et les matières triées à la source, qui sont en hausse. Le centre demeure un pilier incontournable de la gestion des matières résiduelles de la MRCVG et permettra, en partie, l’atteinte des objectifs gouvernementaux et ceux fixés à l’intérieur du Plan de gestion des matières résiduelles de la MRCVG pour les années à venir».
Il est ajouté que «le nombre d’utilisateurs du centre est à la hausse, mais ce dernier gagnera toujours à se faire connaître sur le territoire. Ainsi, les activités de communication et de sensibilisation devront se poursuivre, voire s’intensifier. Toujours est-il qu’il faut souligner la bonne foi et la participation et la rétroaction des utilisateurs, qui contribuent chaque jour à donner un plein sens aux activités du centre».
Une saveur des plus exquises, qui s’apprête pratiquement à toutes les sauces et qui fait assurément le bonheur des dents sucrées... Au printemps, l’incontournable sirop d’érable est sur toutes les lèvres!
Propre à l’Amérique du Nord et plus particulièrement au Québec, le sirop d’érable est un produit naturel qui ne renferme ni colorant, ni additif. Concocté à partir de la sève de l’érable à sucre, c’est un produit unique, notamment en raison de sa saveur et de sa couleur, qui varient en cours de saison.
En effet, en début de saison, le sirop est généralement clair et son goût, légèrement sucré. Mais au fil de la saison, il devient plus foncé et caramélisé. C’est donc dire qu’au fur et à mesure que la saison avance, sa teneur en fructose et en glucose augmente, tandis que sa teneur en saccharose diminue un peu.
Un produit recherché
Faisant bonne figure parmi les ingrédients phares de la cuisine internationale du XXIe siècle, le sirop d’érable se transforme en deux ou trois coups de cuiller à pot en succulents produits dérivés. Beurre d’érable, tire, bonbons, mousseux, voilà de quoi mettre l’eau à la bouche!
Par ailleurs, tous ceux et celles qui se plaignent des hivers parfois rudes que nous connaissons devraient savoir que c’est notamment grâce à eux que les érables coulent et nous donnent la sève qui permet sa transformation en un délicieux nectar. Voilà une bonne raison d’apprécier la saison des frimas!


































































































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