Page 31 - La Gatineau 30 mars 2017
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La Gatineau 30 mars 2017 31 Une quarantaine d’exposants attendus
SALON CHASSE, PÊCHE ET PLEIN AIR
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - C’est LE rendez-vous pour préparer la belle saison. La 10e édition du Salon chasse, pêche et plein air aura lieu du vendredi 7 au dimanche 9 avril, au Centre sportif Gino Odjick.
Les 61 kiosques prévus ont tous trouvé preneur. Près de 45 exposants seront là pour présenter leurs différents produits et services concernant les sports et loisirs de plein air.
Très populaire, l’activité de pêche pour les enfants organisée chaque année par Christiane Cyr, d’Accor-Nature, aura lieu
le samedi à partir de 10h. À noter que cette fois, des permis ne seront pas remis aux enfants en raison d’une nouvelle règlementation. En revanche, des cannes à pêche pourront être prêtées à tous les jeunes de moins de 18 ans et chacun repartira avec deux truites.
Des prix de présence seront tirés au sort par les exposants et par les organisateurs du salon durant toute la fin de semaine. Par ailleurs, le boucher André Racine, du Hawks trading post, proposera des dégustations. À noter également que le garage Hubert Auto proposera des essais routiers : Ford remettra 20$ pour toute personne qui aura essayé l’un de ses véhicules, jusqu’à concurrence de 6 000$, et
cette année Hubert Auto a décidé de donner le somme récoltée au projet d’aménagement du terrain synthétique.
Le Salon chasse, pêche et plein air, organisé par François Poirier entouré de bénévoles issus pour la plupart du Club Optimiste de Maniwaki, est un succès chaque année, dont la réputation s’étend au-delà de la région. En 2016, près de 2 000 visiteurs s’étaient rendus au Centre sportif Gino Odjick. Ils ont été plus de 22 000 à venir au salon depuis ses débuts.
Outre une activité pour les amateurs de chasse, pêche et plein air qui peuvent retrouver en un seul endroit tout ce dont ils ont besoin pour préparer la saison, ce salon
est aussi l’occasion de faire une sortie en famille. Par ailleurs, il permet de faire découvrir la région à des visiteurs de l’extérieur, tout offrant une belle visibilité aux commerçants et en ayant des retombées économiques importantes. Tous les profits du salon iront au Club Optimiste de Maniwaki qui les réinvestira dans des projets axés sur la jeunesse.
Horaires : vendredi de 16h à 21h, samedi de 10h à 19h, dimanche de 11h à 17h.
Renseignements au 819-449-6627 ou sur le site Internet http://www. salonchassepechepleinairmki.com ainsi que sur la page Facebook «Salon chasse, pêche et plein air Maniwaki».
RÉCONCILIATION AVEC LES PREMIÈRES NATIONS
Québec solidaire soutient les Algonquins du Lac Barrière
REVENU DISPONIBLE PAR HABITANT La Vallée-de-la-Gatineau parmi les 25 MRC les plus pauvres
LA GATINEAU - Le président et porte- parole de Québec solidaire, Andrés Fontecilla, s’est rendu la semaine dernière à Lac-Rapide, réserve des Algonquins du Lac Barrière. Lors de ses échanges avec les membres de la communauté, M. Fontecilla a pu constater «leur grande inquiétude quant à la possibilité d’exploitation minière sur leur territoire», alors que treize compagnies minières possèdent des concessions sur leurs terres ancestrales.
«La minière Copper One a annoncé ses intentions de débuter l’exploration minière en vue d’établir une mine de cuivre à ciel ouvert dans la région et ce, sans aucune consultation de la communauté du Lac Barrière. Cette absence de consultation contrevient de façon flagrante à l’esprit et à la lettre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, que le Canada a signé, et qui impose au gouvernement du Québec l’obligation de consulter les Premières nations pour tout projet qui les concerne», observe M. Fontecilla.
Québec solidaire se réjouit que le ministre des Ressources naturelles et de l’énergie ait
décidé de donner un sursis à la communauté en suspendant de façon temporaire la concession de Copper One. Par contre, sans un changement de paradigme fondamental, les enjeux de fond restent. «Il est inacceptable que les Premières nations n’aient aucun mot à dire sur l’exploitation minière sur leur territoire, continue le porte-parole. En plus, elles n’ont aucune garantie de retombées économiques locales des projets. Avec la Loi sur les mines actuelle, les gouvernements libéraux et péquistes font perdurer un régime colonial qui donne des droits abusifs aux compagnies minières. Elles ont même le droit d’évincer des communautés entières. Le gouvernement du Québec doit voir plus loin et revoir cette loi arriérée».
Québec solidaire exige une réforme en profondeur de la Loi sur les mines pour mettre fin au «free mining», qui donne aux compagnies minières des privilèges face à tous les autres usagers du territoire. En 2013, Québec solidaire avait notamment voté contre la réforme de la Loi sur les mines étant donné que «les dispositions concernant les peuples autochtones étaient insuffisantes pour assurer le respect de leurs droits constitutionnels».
LA GATINEAU - L’Institut de la statistique du Québec a dévoilé dernièrement son bulletin f lash concernant le revenu disponible. Celui-ci permet de mieux saisir la situation économique et le niveau de richesse d’un territoire. Le revenu disponible par habitant représente le revenu qui reste à la disposition des particuliers pour la consommation finale de biens et de services ainsi que pour l’épargne volontaire.
Il apparait dans ce bulletin que la
Vallée-de-la-Gatineau fait partie des 25 MRC affichant en 2015 le revenu disponible par habitant le plus faible, soit 22 458$. Elle occupe la cinquième place, tout juste devant le Pontiac qui affiche un revenu disponible par habitant de 22 306$. La MRC de Papineau occupe quant à elle le 24e rang (23 778$). La MRC des Collines-de-l’Outaouais figure en revanche parmi les 25 MRC affichant le revenu disponible par habitant le plus élevé : 30 232$.
DÉFENSE COLLECTIVE DES DROITS Les organismes dénoncent
un sous-financement
LA GATINEAU - Action Santé Outaouais, l’Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Vallée- de-la-Gatineau (ASEC), le Regroupement des organismes en défense collective des droits (RODCD) et la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Outaouais (TROVEPO) étaient réunis la semaine dernière en conférence de presse. L’objectif de ces organismes en défense collective des droits : dénoncer le sous- financement auquel ils sont confrontés, ce qui met leur existence en péril.
Les organismes en défense collective des droits œuvrent dans plusieurs secteurs comme l’égalité entre les hommes et les
femmes, le droit au logement, le droit à un revenu décent et le droit à l’éducation. Afin d’assurer leur survie et de leur permettre d’exercer pleinement leur mission, ils réclament 40 M$, selon le Regroupement national des organismes en défense collective des droits. Le financement d’Action Santé Outaouais, par exemple, n’a pas été indexé depuis 10 ans.
Les organismes espéraient obtenir leur «juste part» lors du dévoilement du budget provincial mardi 28 mars.
À noter que Danielle Beaudry, coordonnatrice de l’ASEC, et Isabelle Roy, membre de l’organisme, étaient présentes à cette rencontre.


































































































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