Page 4 - La Gatineau 25 mai 2017
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4 25 mai 2017 La Gatineau
INAUGURATION DU CANADIAN TIRE
Un magasin flambant neuf
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Un 5 à 7 était organisé lundi soir afin d’inaugurer officiellement le Canadian Tire agrandi et rénové. L’occasion pour les gens d’affaires, élus, partenaires, de découvrir le magasin flambant neuf, et pour les propriétaires de célébrer ce beau succès.
Le Canadian Tire de Maniwaki est la propriété de Daniel Coderre et sa femme Danièle Fortin. Monsieur est originaire d’Aylmer, madame de Luskville. Daniel Coderre a commencé sa carrière au sein de la compagnie Zellers, où il a rencontré son épouse, avant de poursuivre chez Canadian Tire, d’abord comme assistant-gérant à St-Eustache. «Ensuite, j’ai été gérant à Terrebonne, explique-t-il. Puis j’ai eu mon propre Canadian Tire à Kapuskasing en Ontario. Après, on est allé à Woodstock au Nouveau-Brunswick et à Arnprior en Ontario.»
La Gatineau
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Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax
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Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec.
Tirage : 11 300 copies.
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Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
En 2010, le couple a bâti le Canadian Tire de Mont-Laurier, dont ils sont toujours propriétaires. Une affaire de famille car leur fille Véronique en est la directrice générale. Depuis octobre 2015, ils sont aussi à la tête du magasin de Maniwaki. Très vite est venue l’idée d’agrandir ce dernier. Les travaux, qui viennent de se terminer, avaient commencé en juin. La surface a doublé, passant de 9 600 à 18 000 pieds carrés. «On est parti de 26 000 produits et aujourd’hui il y en a 38 000, expliquent Daniel Coderre et Danièle Fortin. Les travaux ont permis de réorganiser le magasin et d’offrir plus de choix dans tous les rayons. C’était vraiment un besoin. On a maximisé les comptoirs et on installé 175 tiroirs en-dessous pour libérer les entrepôts. On a mis en place un système «trouve-tout» pour localiser les produits n’importe où dans le magasin et on a réaménagé tous les entrepôts. Nous avons aussi pensé à équiper notre magasin d’écrans tactiles, pour permettre aux clients de repérer facilement les produits, et du Wi-Fi. Le magasin a aussi fait peau neuve à l’extérieur en le peinturant au complet, à l’intérieur on a changé toutes les lumières et les tuiles. Il y aura des ajustements selon la demande avec toujours comme objectif d’améliorer le service à la clientèle.»
Outre satisfaire cette dernière, ce qui se ressent déjà sur les ventes, ces travaux sont
▲ De gauche à droite : Véronique Coderre, Danièle Fortin, Daniel Coderre et le directeur général du Canadian Tire de Maniwaki, Joël Aquino.
▲ Les personnes invitées au 5 à 7 ont pu découvrir le Canadian Tire agrandi et rénové.
Courrier du lecteur
Climatisation Maniwaki, Jean-Yves Brisson. Il a donc des retombées économiques importantes dans la région.
Durantle5à7, plusieurs personnes ont tenu à féliciter Daniel Coderre et Danièle Fortin, dont le maire de Maniwaki Robert Coulombe. Comme l’a souligné ce dernier, Canadian Tire fait partie des premières
aussi très appréciés par le personnel et ils ont permis de créer une douzaine d’emplois (ils sont 39 au total). Le contracteur général est de Gatineau mais plusieurs entrepreneurs locaux ont travaillé sur ce projet, dont les Entreprises Ma-Mi, les Entreprises électriques BL,
enseignes majeures qui sont installées à Maniwaki : «Ils ont toujours eu confiance en la région. L’ancien magasin qui se situait au coin des rues Des Oblats et Principale manquait de place. Canadian Tire a décidé d’investir massivement sur l’emplacement actuel dans les années 80. Aujourd’hui, on a un magasin dont on peut être fier.»
Des personnes de la corporation Canadian Tire étaient aussi présentes et ont également tenu à féliciter l’équipe de l’antenne maniwakienne qui a travaillé fort pour que ce projet se concrétise.
À noter que les célébrations se poursuivent tout au long de la semaine. Il y aura une ouverture officielle pour la clientèle jeudi, avec de nombreux spéciaux, la présence de Pat’Patrouille ainsi que de représentants de compagnies dans les différents départements. Par ailleurs, Patrice Brisebois, ancien joueur de la Ligue nationale de hockey, sera présent samedi pour signer des autographes.
Pétition en faveur d’une réduction de la limite de vitesse Blue Sea vers Orlo : pour ou contre ?
Suite à l’article publié la semaine dernière dans La Gatineau au sujet d’une pétition à l’initiative de Monsieur Harris, en faveur d’une réduction de la limite de vitesse entre Blue Sea et Orlo, il importe de réfléchir aux impacts que pourrait entrainer une telle mesure pour l’ensemble de notre communauté.
Bien qu’il soit légitime de mettre en valeur la villégiature et la tranquillité pour ce joli coin de pays, il demeure que ce tronçon de plusieurs kilomètres, constitue une liaison vitale, particulièrement entre les communautés de Blue Sea, Messines ainsi qu’un lien pour rejoindre l’autoroute 105.
Cette route provinciale est empruntée 365 jours par année et souvent plusieurs fois par jour, par une variété d’utilisateurs.
Pour les résidents permanents, les travailleurs, les autobus scolaires, les camions de livraisons et autres, y a-t-il un avantage tangible en faveur d’une réduction de la limite de vitesse ?
L’aspect de la sécurité pourrait sans doute être un argument de ralliement. Néanmoins,
aucune information via les médias ou communiqués du ministère des Transports ne porte à croire que le nombre d’incidents routiers soit préoccupant ou ait augmenté récemment.
Alors quel en serait l’inconvénient pour les utilisateurs ? La réponse est pourtant simple : LE TEMPS.
Bien entendu, il ne s’agit que de quelques minutes supplémentaires pour un aller simple vers Maniwaki en provenance de Blue Sea diront certains. Par contre, si l’on additionne ces minutes à l’aller et le retour, sur base quotidienne, hebdomadaire et mensuelle, c’est en termes d’heures supplémentaires que nous les compteront.
Au final, plus de temps sera nécessaire pour tous et chacun : pour se rendre au travail, pour les parents qui doivent récupérer les petits avant la fermeture de la garderie, pour se rendre aux services de santé, à l’épicerie, à la pratique de soccer ou de Hockey, sans oublier les élèves qui voyagent en autobus scolaire entre Blue Sea et Maniwaki.
D’autres pourraient plaider que les distances et le temps nécessaire pour les parcourir sont inhérentes à la ruralité et qu’en faisant le choix d’y élire domicile nous faisons le choix de d’y accorder le temps nécessaire. Je pourrais aussi argumenter que le bruit, une vitesse de plus de 50 km/h et le manque de tranquillité sont possiblement des choix inhérents à l’achat d’une résidence permanente ou secondaire en bordure d’une route passante.
En ce qui concerne le pavage, moi aussi j’aimerais avoir une route pavée et l’asphalte économique serait déjà grandement apprécié, puisque, comme plusieurs résidents de Blue Sea, je n’ai que du gravier pour me consoler. Alors comprenez que vos doléances ainsi que celles de vos cosignataires pour du bitume de qualité, en vue d’en améliorer la qualité sonore, trouveront peu d’écho, en ce qui me concerne.
Bref oui à la villégiature et la tranquillité, cependant pas au détriment de la vitalité communautaire et économique.
Maxime Dumas et Geneviève Lavoie, Blue Sea


































































































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