Page 4 - La Gatineau 8 juin 2017

4 8 juin 2017 La Gatineau POW WOW
Immersion dans la culture autochtone
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Plusieurs centaines de personnes ont profité durant la fin de semaine des festivités dans le cadre du traditionnel Pow Wow, organisé sur le site de l’école secondaire de Kitigan Zibi.
Chaque année, ce grand rassemblement attire de nombreux visiteurs de partout au Québec et même au-delà de la province. Pour les membres de la communauté, c’est l’occasion de célébrer leur culture mais aussi de se retrouver en famille et entre amis. Le Pow Wow permet aussi de dresser un pont avec les non-autochtones et de leur faire découvrir les traditions des Premières Nations.
Pendant deux jours, chants, danses, cérémonies, se sont succédés. Les visiteurs pouvaient aussi profiter de la cuisine traditionnelle et des kiosques d’artisanat.
La Gatineau
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Publié le jeudi, et monté dans nos ateliers par Les Éditions La Gatineau Ltée, 135-B, route 105, Maniwaki
Imprimé à l’Imprimerie Qualimax
130, Adrien-Robert, Gatineau (Québec)
Courrier de deuxième classe, enregistrement n° 0535
Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec.
Tirage : 11 300 copies.
Représentation nationale :
Montréal : 514-866-3131 Toronto : 416-362-4488
Parmi les temps forts, un hommage a été rendu à Bret
James Jerome, jeune homme qui
a été tué l’an dernier durant la
fin de semaine du Pow Wow, et
à Pauline Decontie, bien connue
pour avoir travaillé toute sa vie à faire perdurer les traditions et la langue algonquine.
Durant toute la fin de semaine, une large place a été faite aux jeunes qui, pour certains, ont fait leurs premiers pas en tant que danseuses et danseurs, en arborant fièrement leurs magnifiques costumes colorés. Nul doute que cette jeune relève contribuera elle aussi à la survie des traditions.
Courrier du lecteur
Retrouvez plus de photos sur notre site internet : www.lagatineau.com
Commission d’enquête
Le Pow Wow est aussi l’occasion de rappeler les revendications des communautés autochtones. La Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec (CERP) a débuté le 5 juin sa série d’audiences à Val-d’Or. Elle a été mise sur pied à la suite des témoignages de femmes autochtones de Val-d’Or qui se sont dites victimes de violence policière. Son mandat est de «faire la lumière plus globalement sur les enjeux systémiques
caractérisant la relation entre les Autochtones et les intervenants de certains services publics», avait indiqué son président, le juge Jacques Viens.
L’enquête s’étend à l’ensemble de la province et touche 55 communautés autochtones et les services policiers, les services correctionnels, les services de justice, les services de santé, les services sociaux et les services de protection de la jeunesse. Elle portera sur les 15 dernières années. Jacques Viens doit remettre son rapport final le 30 novembre 2018.
Vitesse rue Principale direction Orlo à Blue Sea
Je tiens à adresser mes compliments aux habitants de Blue Sea, M. Dumas et Mme Lavoie, suite à la lettre concernant la limite de vitesse chemin D’Orlo dans Blue Sea. La vraie question doit cependant être discutée : la sécurité de nos citoyens. Cela n’a rien à voir avec un villégiateur ou un résident à plein temps. Je suis un résident à plein temps. L’augmentation du développement au cours des années sur cette route a changé la situation pour tous. Je me préoccupe de la sécurité des jeunes familles ou des personnes âgées en raison de la vitesse excessive du trafic. Les VTT illégaux sont de plus en plus problématiques.
Il y a environ 10 km de Messines à Blue Sea. Au moins 80% de cette distance se compose de courbes venteuses. Il existe 6 panneaux d’avertissement pour réduire la vitesse à 45, 55 et 65 en raison des courbes. La moitié de ces signes sont discutables, sauf si vous êtes un conducteur de voiture de course Daytona 500 ! En hiver, les panneaux sont totalement inutiles. L’utilisation accrue du sentier, qui sera bientôt pavé, est une autre préoccupation car il se trouve à côté de la route.
La province a créé un risque de sécurité en déclarant que la vitesse est de 70. La route le long du lac Blue Sea peut être une route provinciale, mais c’est une route venteuse et courbée à côté d’un lac. Les signes sont dépassés. La qualité de vie des
résidents et des propriétaires de chalets à Blue Sea n’est-elle pas importante ? Les propriétaires ont passé beaucoup de temps et d’argent à améliorer leurs maisons. Le fait de ne pas changer la situation va diminuer les valeurs de leur propriété. Nous avons besoin d’un examen complet de cette route qui comprend le village central de Blue Sea.
Les petites collectivités de la Vallée-de- la-Gatineau ont un potentiel énorme pour attirer plus de résidents à plein temps qui se
traduisent par une meilleure économie. Une façon est d’inciter les résidents des villes à vivre ici à temps plein. Il y a des prix bas du logement et une belle atmosphère pittoresque dans nos municipalités rurales. Mais nous devons faire attention au transport. Si nos représentants élus peuvent créer une dette pour ouvrir une route cyclable de 1,5 million entre Gracefield et Messines, ils peuvent certainement faire quelque chose sur nos routes.
Peter J. Harris, Blue Sea.
Disparue depuis le 10 juin 2009... 8 longues années
à espérer, à croire, à être dans l’attente interminable d’obtenir des réponses...
Ayez une tendre pensée pour Christine...
N’oubliez pas sa délicatesse, son beau sourire.
Toujours dans nos coeurs
Ta petite famille.