Page 6 - La Gatineau 8 juin 2017
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6 8 juin 2017 La Gatineau SCIERIE MANTHA
Un appel
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
DÉLÉAGE - La Scierie Mantha, construite en 1933, a cessé ses opérations en 2000. Elle n’a pas fonctionné depuis. Mais ses équipements sont intacts et en excellent état. C’est pourquoi, le propriétaire, François Tremblay, tente de trouver preneur pour l’industrie avant d’y enfouir le pic du démolisseur.
«On a restauré une vieille grange à Low avec une aide financière de 30 000 $. On a fait de même avec l’ancienne école de rang à Bouchette qu’on a même relocalisée. Avant de démolir la scierie, je me suis demandé si un individu, un organisme ou un corps public ne serait pas intéressé à la restaurer et
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à tous avant la démolition
en faire un site d’interprétation du bois de sciage à l’ancienne. Pourquoi pas ? Y a-t-il beaucoup de sites à visiter à Déléage ? Il me semble que ce serait bien de redonner vie à cette vieille scierie», souhaite François Tremblay.
Il se souvient de la visite d’une dame il y a quelques années qui a photographié la scierie pendant au moins deux heures. «Il appert que la scierie est enregistrée à Patrimoine Québec. Quelqu’un m’a dit qu’il avait vu les photos sur un site web. Je me souviens du temps où on retrouvait une scierie dans chaque village de la région. Ce serait une belle tradition à conserver. T’es le premier à qui j’en parle mon Jean. L’invitation est lancée. Ce serait une bonne thématique qui intéresserait les visiteurs. Les touristes veulent voir des choses.»
▲ François Tremblay, propriétaire de l’ancienne Scierie Mantha, voudrait bien que quelqu’un la fasse renaître avant de songer à la démolir.
En attendant
François Tremblay va attendre quelque temps avant de démolir la scierie tout en espérant que des gens se pointeront avec un projet de conservation et de restauration patrimoniale.
«Ce serait bien qu’on puisse accueillir les visiteurs et leur montrer comment on sciait le bois dans le temps. Nous perdons nos coutumes. Nous détruisons tout. Et pourtant,
au moins trois générations de gens ont profité de cette usine avant qu’elle ne cesse ses opérations il y a 17 ans.»
Les gens qui sont véritablement intéressés par ce projet peuvent communiquer avec François Tremblay au 819-334-2493. «J’espère recevoir des appels. Pour dire franchement, ce serait bien de faire revivre cette bonne vieille scierie».
CANDIDATURE DE MICHEL LYRETTE À LA MAIRIE Réaction du maire Robert Coulombe
MANIWAKI – Michel Lyrette, conseiller au siège numéro 4, a officialisé la semaine dernière sa candidature au poste de maire pour les élections municipales de novembre prochain. Suite à la publication d’un article dans l’édition du 1er juin de La Gatineau, le maire sortant, Robert Coulombe, a tenu à réagir.
«Quelle sortie manquée du conseiller du quartier 4, pour l’annonce de sa candidature au poste de maire en novembre prochain, commente Robert Coulombe. Il aurait été rafraîchissant d’entendre cette annonce, sans une attaque contre les membres du conseil municipal. J’ose même dire que tous les membres du conseil auraient reçu cette annonce avec ouverture. Malheureusement, qui sème le vent récolte la tempête. Je tiens à rappeler à M. Lyrette, quand tu pointes du doigt, il y a toujours 3 doigts qui pointent vers toi.»
Robert Coulombe se dit «surpris de constater que le jeune Michel Lyrette, 60 ans, ne souhaite pas retourner avec les membres du vieux conseil. Cet énoncé est déplacé et disgracieux envers ses consoeurs et confrères. Tu ne gagnes jamais à dénigrer les autres. Je lui souligne que les vieux ont toujours été impliqués à tous les niveaux, que ce soit dans les comités, les travaux du conseil, les consultations publiques et dans les activités de toutes sortes. Ce qui n’a pas été sa prestance durant son mandat. Quelqu’un qui ne s’implique pas ne voit rien de ce qui se passe. Lors des derniers évènements des inondations, nous avons fait des corvées et planifié l’organisation de l’aide aux sinistrés. Les vieux ont tous été présents et le seul qui n’a même pas levé le petit doigt c’est bel et bien M.
Lyrette.»
Robert Coulombe ajoute que «depuis toujours, la Ville participe financièrement avec des organismes en achetant des billets pour différentes activités. Dernièrement, je devrais dire dans le dernier mois, et à ma grande surprise, M. Lyrette souhaite recevoir ces billets, ce qu’il ne faisait pas précédemment. Est-ce un choix de visibilité ? Il souhaite redresser la situation et que les choses changent. C’est tout à son mérite et je lui souhaite bonne chance. Je tiens à lui souligner qu’il faut agir plus rapidement qu’il ne l’a fait à titre de conseiller, puisque ça lui a pris exactement 43 mois, sur un mandat de 48 mois, pour faire connaître sa position, à l’aube d’une campagne électorale. La seule position prise par M. Lirette durant son mandat a été de critiquer les achats faits à Mont-Laurier. Je tiens à lui souligner que quelques personnes d’affaires de la région font commerce à Mont- Laurier et je me permets de les féliciter. Bien plus, nous avons chez nous les sièges sociaux de toutes ces entreprises».
Robert Coulombe termine en ajoutant que «un autre élément à considérer, pour espérer le support des citoyens, c’est de ne pas avoir un esprit de favoritisme. Cet élément est extrêmement important et je me permets de lui réitérer que les citoyens doivent être traités équitablement et non selon la proximité de l’élu. L’ingérence semble faire partie de sa vision des choses. Dans une saine organisation, l’on doit laisser jouer le rôle à ceux qui sont désignés pour le faire. Je termine en souhaitant bonne chance à tous ceux qui souhaitent être ou demeurer au service de la population dans un prochain mandat».


































































































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