Page 4 - La Gatineau 22 juin 2017

4 22 juin 2017 La Gatineau
IMPACT RIVIÈRE GATINEAU
Les besoins sont en hausse
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Impact Rivière Gatineau a tenu la semaine dernière sa 24e assemblée générale annuelle. L’organisme fait partie d’un regroupement qui compte 29 antennes au Québec ayant le mandat d’aider les hommes qui ont des comportements violents. En revanche, c’est la seule organisationauQuébecayantuneclientèle familiale complète : les parents, enfants, adolescents, hommes et femmes, en suivis individuels, de groupes, en couples et en familles. L’Impact Rivière Gatineau couvre deux territoires : la Vallée-de-la-Gatineau et la MRC des Collines.
Durant la rencontre, un document, qui sera envoyé au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) a été adopté par les membres. Il y est expliqué que les demandes sont à la hausse. En 2016-2017, 208 hommes ont
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été rencontrés (21 de plus) ainsi que 178 femmes (41 de plus), 52 couples (21 de plus) et 11 familles soit 44 personnes (11 de moins). Si on regroupe les rencontres individuelles, les rencontres conjugales et familiales, les suivis de groupes, au total, pour ses deux points de services, ce sont 886 personnes qui ont été rencontrées.
Plusieurs raisons expliquant cette hausse sont avancées dans le document : «Les références du grand Gatineau vers notre point de services des Collines, principalement de la direction jeunesse du CISSSO et des autres ministères ; les références autochtones des deux réserves indiennes du territoire de la Vallée-de-la- Gatineau ; la pression du CISSS des Hautes-Laurentides pour référer à notre point de services de Maniwaki ; les délais d’attente en CLSC et le manque d’intervenants parlant l’anglais ; la lourdeur de la clientèle orientée vers nos services (santé mentale, troubles de la personnalité, clientèle suicidaire et homicidaire, ce qui implique un calendrier de rencontres hebdomadaires avec un suivi d’intensité variable dans la communauté).»
Le problème est qu’en parallèle, les subventions ne suivent pas cette hausse des demandes. Comme l’explique le président du conseil d’administration, Claude Da Prato, «ça fait quatre à cinq ans qu’on demande une hausse de notre Programme de soutien aux organismes communautaires. On demande au CISSSO de rehausser notre enveloppe budgétaire. Il y a des organismes qui ont connu un rehaussement important dans les années antérieures et l’Impact a été oublié. Cette année, on nous a donné 0,7% d’augmentation sur le coût du système ce qui est aberrant, tout augmente dans la vie, c’est moins que le coût de l’inflation. Les intervenants doivent rencontrer des charges supplémentaires et on ne peut pas augmenter leur salaire car on a pas les subventions pour. Or, c’est important de les garder. On en a, ça fait 20 ans qu’ils sont ici. Ça assure une pérennité pour
Courriers du lecteur
▲ De gauche à droite au second plan : Robert Hewitt, Normand Besner, Sylvie Cusson, Claude Da Prato, Alvin Rodgers. Au premier plan : Luc Bélisle, Daniel Séguin.
l’organisme, ils ont développé une expertise importante.»
L’organisme a terminé son année financière avec un excédent de 16 690$, qui a permis d’éponger le déficit de 16 693$ de l’an passé. Il a fallu couper dans les dépenses, qui sont passées de 229 692$ à 191 704$, donc dans les services offerts à la clientèle. «C’est certain que cette année au niveau de la promotion, prévention, sensibilisation, des choses qui nous tiennent à cœur, ont a dû diminuer, comme par exemple les programmes de prévention auprès des enfants», déplore Daniel Séguin, intervenant. L’organisme a dû limiter le recrutement et le dépistage des
participants, diminuer les activités de sensibilisation et de formation, alterner des programmes aux deux ans, annuler des activités, couper des heures d’intervention et en ressources humaines. Cela implique par ailleurs une surcharge de travail pour l’intervenant et les bénévoles.
L’Impact Rivière Gatineau a reçu une subvention récurrente de 177 868$ du CISSSO. S’y ajoute une aide non récurrente de 11 000$ mais qui a été envoyée tardivement, juste avant la fin de l’année financière, ce qui a contraint l’organisme à reporter des activités, car ils n’étaient pas certains de recevoir cette subvention.
Merci aux femmes d’affaires de la Vallée-de-la-Gatineau
L’implication de nombreuses entreprises et individus dans la journée amicale de golf des femmes d’affaires de la Vallée-de-la- Gatineau le mercredi 7 juin dernier a gran- dement contribué au très grand succès de cette septième édition.
La réussite d’une telle activité repose sur l’engagement d’entreprises, d’individus et de
Merci au centre hospitalier
Nous voulons redire MERCI au personnel soignant du centre hospitalier de Maniwaki et au personnel du 3e étage du Foyer Père- Guinard pour les bons soins apportés à Wilfrid Monette, époux et père, jusqu’à son décès le 23 juin 2016. Sachez que si nous sommes impuissantes un jour devant la maladie, nous désirons être soignée par vos équipes et non ailleurs.
De son épouse Aurore et sa fille Thérèse Monette.
bénévoles qui ont à cœur la Vallée-de-la- Gatineau. Nous les remercions tous très sin- cèrement ainsi que toute l’équipe du Club de golf Algonquin de Messines, pour la colla- boration enthousiaste et efficace, lors de cette septième édition. Un merci bien spé- cial à madame Denise Grondin pour l’orga- nisation de cette activité.
Merci à tous nos partenaires, au Journal La Gatineau qui nous a offert un quart de
page de publicité qui a été gagné par l’équipe du Salon de Coiffure Micheline et la radio CHGA-FM qui nous a offert une campagne publicitaire radio d’une valeur de 350 $, gagnée par l’équipe de Zone Concept Santé
La CCMVG, Mesdames Anik Beauseigle et Sandra McConnery – coprésidentes d’honneur, vous disent MERCI et vous donnent rendez-vous le 6 juin 2018 pour la huitième édition.
Merci au Foyer Père-Guinard
Ce samedi 17 juin, ma femme et moi sommes allés rendre une visite à ma sœur Thérèse qui réside au Foyer Père- Guinard. Une fois de plus, j’ai observé comment les résidents étaient entre bonnes mains. Les personnes préposées aux soins étaient très à l’écoute de leurs résidents. Tantôt un bec à un résident, tantôt mettre la main tendrement dans
les cheveux d’un autre et aussi un chan- gement de couche. Et tout cela dans le calme et la douceur. Selon moi, ça crevait les yeux que les résidents étaient bien. Bravo et félicitations à toute l’équipe du Foyer Père-Guinard.
Gérard Émond.