Page 12 - La Gatineau 29 juin 2017
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12 29 juin 2017 La Gatineau
LA ST-JEAN À SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA-GATINEAU
Les familles s’amusent au parc municipal
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
S A I N T E -T H É R È S E - D E - L A - GATINEAU - Le Comité des loisirs de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau avait bien préparé la journée du samedi 24 juin alors que les activités pour souligner la St-Jean ont débuté dès 8h le matin.
«La participation a été meilleure que l’an dernier. Tout a bien été. Nous avions la même formule, axée sur la participation familiale. Nous sommes vraiment satisfaits de notre journée», précise Mélanie
Renaud, du comité organisateur et également conseillère municipale à Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau.
L’inauguration officielle des modules de jeu au parc municipal, derrière l’école, n’a pas eu lieu comme l’indiquait une invitation à cet effet mais la présidente du comité des loisirs local, Marie-Jo Lacroix, était très fière de confirmer que les modules de jeu étaient complétés avec l’addition
▶ Le crieur national de Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau, Charles Sirois.
de bancs publics.
▲ Le maire André Carle a dirigé la cérémonie de la levée du drapeau (photo de Annie Lafrenière).
DROITS ANTIDUMPING AMÉRICAINS
▲ Marie-Jo Lacroix, présidente du comité des loisirs local et Mélanie Renaud, conseillère municipale, posent fièrement devant les modules de jeu au parc municipal situé derrière l’école Laval.
jeunes de 0 à 12 ans.»
Le maire André Carle a dirigé la petite cérémonie entourant la levée du drapeau et l’ex-maire de la municipalité, Charles Sirois, comme il le fait depuis quelques années déjà, a dirigé la criée dont les bénéfices étaient réservés au comité des loisirs local.
«Le comité des loisirs a
été formé il y a quatre ans
et nous avons dès lors
amorcé notre campagne
de levée de fonds pour ces
modules de jeu par le
biais de diverses activités.
Le premier module, au
coût de 60 000 $, a été
aménagé il y a deux ans, et le second, depuis peu au coût de 30 000 $. Nous sommes vraiment heureux d’avoir atteint notre objectif et content que les familles puissent en profiter. Nos modules de jeu s’adressent tout particulièrement aux
L’Union des municipalités du Québec déplore la décision
LA GATINEAU - L’Union des municipalités du Québec (UMQ ) dénonce la décision du département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits antidumping de près de 7 % sur le bois d’œuvre exporté par le Québec et le Canada, combinés aux droits compensateurs rétroactifs de près de 20 %. Aux yeux de l’UMQ, le conflit sur le bois d’œuvre s’enlise et personne n’y gagne, pas même les consommateurs américains.
«L’annonce d’aujourd’hui n’a rien de surprenant, l’intention du gouvernement américain était connue depuis longtemps, a déclaré Alexandre Cusson, premier vice- président de l’UMQ et maire de
Drummondville. Nous réitérons à la ministre des Affaires étrangères du Canada, l’honorable Chrystia Freeland, l’urgence d’en arriver le plus rapidement possible à un accord sur le bois d’œuvre reconnaissant le régime forestier québécois, puisque celui-ci respecte les règles de libre-marché exigées par nos partenaires américains.»
«En s’engageant davantage dans la voie du protectionnisme, les États-Unis pénaliseront leur propre économie, a pour sa part indiqué Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda et président du Comité sur la forêt de l’UMQ. La demande en bois québécois et canadien demeurera élevée, néanmoins, les
consommateurs et les constructeurs américains devront payer leur bois près de 30 % plus cher. Au bout du compte, tout le monde sortira perdant de ce conflit. Aujourd’hui, il faut se retrousser les manches, passer à travers la crise, et travailler ensemble pour valoriser notre industrie en misant par exemple sur les
sous-produits du bois.»
Rappelons que l’économie de plus de 220 municipalités québécoises est directement liée au secteur forestier. La vitalité de ce secteur constituera d’ailleurs un des axes prioritaires du futur Plan d’action économique des régions que dévoilera l’UMQ en 2018.
Une taxation injuste selon la FQM
LA GATINEAU - William Amos, député de Pontiac, a annoncé être «prêt à défendre l’instruire forestière régionale». Cette déclaration de M. Amos fait suite à l’annonce par le département du Commerce des États-Unis d’imposer des droits antidumping préliminaires sur certains produits canadiens du bois d’œuvre résineux importés aux États-Unis.
«Je suis du même avis que mes collègues libéraux fédéraux, le ministre des Ressources naturelles, l’honorable Jim Carr, et la ministre des Affaires étrangères, l’honorable Chrystia Freeland, qui ont déclaré que notre gouvernement allait défendre vigoureusement notre industrie du bois d’œuvre résineux, en intentant des actions s’il le faut. Nous nous attendons d’ailleurs à obtenir gain de cause comme par le passé», a déclaré M. Amos.
Le député de Pontiac veut que les travailleurs et les travailleuses, les entreprises et les collectivités du Canada sachent qu’ils peuvent «continuer de compter sur le gouvernement du Canada pour assurer la prospérité et la vitalité à long terme du secteur forestier. Comme nous l’avons déjà annoncé ce mois-ci, nous investissons 867 millions de dollars pour aider les collectivités et les travailleurs touchés par ces droits inconsidérés, pour diversifier notre production forestière et nos marchés extérieurs, et pour faciliter l’accès de nos producteurs à une
panoplie de services financiers offerts aux conditions du marché. Nous sommes convaincus que ces mesures satisfont entièrement à nos obligations en matière de commerce international. En outre, le gouvernement procède actuellement à une prospection des marchés d’exportation dynamiques et en pleine croissance de l’Asie pour les produits forestiers canadiens».
William Amos se dit profondément déçu de la décision du département américain du Commerce d’imposer des droits antidumping injustesauxproducteursdeboisd’œuvrerésineux du Canada qui vendent leurs produits aux États- Unis. «À l’instar des droits compensateurs préliminaires annoncés en avril dernier, ces droits punitifs reposent sur une logique bancale qui porte préjudice aux travailleurs, aux collectivités et aux consommateurs du Canada et des États-Unis», a expliqué le député de Pontiac.
M. Amos est d’avis que les nouveaux droits feront grimper les coûts que les consommateurs américains devront assumer pour réparer, rénover ou construire une maison. D’ailleurs, selon la National Association of Home Builders (NAHB), de nouveaux droits applicables aux importations de bois d’œuvre canadien coûteront des emplois, feront baisser les salaires des ouvriers et empêcheront des milliers de ménages américains d’accéder à la propriété.
LA GATINEAU - La Fédération québécoise des municipalités (FQM) condamne vivement l’imposition d’une nouvelle taxation sur le bois d’œuvre par le gouvernement américain, cette fois-ci,pardesmesuresantidumpingde6,87%, mesures qui vont affecter directement les 225 municipalités qui vivent de l’industrie du bois au Québec. Ces mesures s’ajoutent aux droits compensatoires de l’ordre de 19,88 % imposés au mois d’avril dernier. C’est donc une taxation de plus de 27 % qui affecte l’industrie forestière et par conséquent les travailleurs de la forêt et leur famille.
«Pour les communautés forestières du Québec, c’est un autre coup dur que cette nouvelle taxation injuste imposée par le gouvernement des Etats-Unis, a déclaré Richard Lehoux. On s’est préparé à faire face à cette tempête. On a modernisé notre régime forestier. Au Québec, on est habitué de se serrer les coudes quand les choses tournent mal et c’est ce que l’on va continuer à faire jusqu’à ce que cette crise soit
résolue.»
La FQM était présente à la rencontre au sommet qui s’est tenue mardi après-midi au Salon rouge de l’Assemblée nationale avec l’ensemble des partenaires de l’industrie forestière et où il a été question de l’impact de la nouvelle taxation sur l’économie du Québec ainsi que les mesures mises en place pour soutenir l’industrie.
Cette rencontre a aussi été l’occasion d’aborder les futures négociations qui découleront de la réouverture de l’ALENA par le gouvernement Trump. La Fédération s’inquiète que la gestion de l’offre soit utilisée comme monnaie d’échange au cours du processus. «La gestion de l’offre n’assure pas seulement un revenu stable pour les producteurs agricoles, elle permet aux municipalités de compter sur suffisamment d’entrepreneurs qui occuperont et développeront le territoire, a conclu le président de la FQM. C’est essentiel si l’on veut assurer la vitalité des régions du Québec.»
Réaction du député William Amos


































































































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