Page 19 - La Gatineau 13 juillet 2017

CHRONIQUE
La Gatineau 13 juillet 2017 19 «RENCONTRES AVEC DES PASSIONNÉS D’ICI»
santé
Un centre régional de la vidéo
L’aromathérapie
Saviez-vous que l’aromathérapie ne se limite pas à la diffusion d’odeurs agréables dans l’air ambiant? En fait, l’approche utilise des huiles essentielles pour produire différentes actions bienfaisantes sur l’organisme.
Les huiles essentielles sont en fait des substances odorantes contenues dans les plantes ou dans certaines de leurs parties. Ces substances renferment des molécules dont les propriétés sont multiples : antiseptiques, immunostimulantes, décongestionnantes, sédatives, digestives, etc.
Parce qu’il s’agit de composés volatils, les huiles essentielles sont facilement absorbées par l’organisme. On peut donc les administrer par la bouche, soit en les mélangeant à une huile végétale, soit sous forme de capsules ou de suppositoires. Les huiles essentielles peuvent aussi être ajoutées aux huiles à massage. Dans ce cas, l’absorption se fait surtout par la peau. Toutefois, la méthode la mieux connue pour tirer parti des huiles essentielles est probablement leur diffusion dans l’air ambiant. Ce faisant, les composés volatils aromatiques sont inhalés et rejoignent la circulation sanguine pour y produire leurs effets.
On associe aux huiles essentielles de multiples vertus. Ils pourraient par exemple réduire les symptômes de dépression et de démence, traiter l’insomnie légère et diminuer les effets de la ménopause. Il faut cependant savoir que les études portant sur l’aromathérapie semblent con rmer un effet béné que seulement pour réduire l’anxiété.
Bien qu’il s’agisse d’une approche dite « naturelle », l’aromathérapie peut s’avérer dangereuse si elle n’est pas employée correctement. En effet, en raison de leurs fortes concentrations, certaines huiles essentielles se révèlent toxiques lorsqu’elles sont administrées sur une longue période ou en grandes quantités. D’autres peuvent irriter la peau ou la rendre plus sensible au soleil.
Si vous désirez vous initier à l’aromathérapie, sachez qu’il est possible de vous procurer des huiles essentielles en pharmacie. Assurez-vous cependant de choisir des produits dont l’emballage présente un numéro de produit naturel (NPN), ce qui en garantit la qualité et la sécurité. De plus, avant de faire usage des huiles essentielles, demandez conseil à un naturopathe ayant complété une
formation spécialisée en aromathérapie.
Venez nous rencontrer pour de plus amples renseignements.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Le cinéaste-vidéaste et réalisateur Pierre St-Denis et les Amis du presbytère de Blue Sea s’associent dans la réalisation d’un projet culturel unique qui consiste à la mise en place d’un centre régional de la vidéo et d’une école de formation en arts visuels axés sur la production de capsules-vidéo sur des personnages locaux.
Le projet s’intitule : «Rencontres avec des passionnés d’ici». L’objectif premier de cette association est de produire et réaliser 10 capsules sur autant de personnages locaux qui seront diffusées gratuitement sur le web.
«Il est question ici de gens allumés, inspirants. Le presbytère est un centre culturel reconnu. On y fait plein des trucs intéressants. Nous voulons, ensemble, en arriver à fonder une école, créer des ateliers de formation en création-vidéo qui vont dynamiser la région. Pour réaliser cette première étape, nous avons besoin de 25 000 $. Nous recherchons donc des partenaires financiers. Nous avons présenté quelque huit demandes à diverses entreprises de la région dont Carrière Clément Tremblay et Fils de Blue Sea, particulièrement intéressée à contribuer au
succès de notre projet», indique Pierre St-Denis.
Un don du ciel
Marc Grégoire s’empresse de dire que l’idée de Pierre St-Denis a plu à Larry Rousseau et Nathalie Boileau, deux des dirigeants des Amis du presbytère. «Voilà un talent qui f leurit dans la région et qui, au lieu de s’assoir sur ses lauriers, veut consacrer son temps à l’avancement du tourisme culturel dans la région qui a des histoires à raconter. Kitigan Zibi à ses capteurs de rêves, le presbytère de Blue Sea, ses capteurs de talents. Bienvenue à Pierre», indique Marc Grégoire.
Les capsules
Dès que les partenaires financiers auront signifié leur intérêt pour le projet, la création d’une dizaine de capsules-vidéo se mettra en branle. Ces capsules seront distribuées, libres de tout droit, sans contrainte, sur le web.
«En fait, il n’y a aucune limite à ce que nous pourrons faire. Le projet mènera sûrement à la création d’une télévision communautaire à l’ère du web. L’aspect
▲ Le réalisateur-cinéaste, Pierre St-Denis, à droite, en compagnie de Marc Grégoire des Amis du presbytère. «Pour plus de détails, veuillez me joindre au 613-292-6582».
musique n’est pas à dédaigner non plus. Et si nous y ajoutons le théâtre, le cinéma, etc., nous en aurons donc pour notre argent», ajoute Pierre St-Denis.
«Le presbytère s’avère de plus en plus comme étant un incubateur de talents. Nous espérons y tenir encore plusieurs rencontres avec des passionnés d’ici.», conclut Marc Grégoire.
DEMANDE DE GRACEFIELD POUR LES PINCES DE DÉSINCARCÉRATION Le conseil municipal de Kazabazua accepte
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KAZABAZUA - Le conseil municipal a décidé, durant sa rencontre de juillet, d’acquiescer à la demande de la Ville de Gracefield pour autoriser le service incendie de Kazabazua à desservir tout le territoire de
PROJET DOMICILIAIRE
Verbalisation du chemin
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
EGAN SUD - Le projet domiciliaire de Rémy Crites progresse. Les élus ont, durant leur rencontre de juillet, accepté la demande pour verbaliser le chemin.
Le promoteur a lancé l’année dernière la Phase I de son projet visant l’aménagement de 17 terrains, d’une superficie de 200 pieds sur 200 pieds, sur les rues William et Joanie à Egan-Sud. Ensuite, il souhaiterait poursuivre avec l’aménagement d’une vingtaine de terrains en 2017-2018.
Parmi les autres points à l’ordre du jour, les élus ont adopté un règlement en matière de protection incendie, afin de se conformer au Schéma de couvertures de risques. L’objectif est de pouvoir appliquer la loi en installant des pancartes interdisant le stationnement aux bornes fontaines.
la Ville de Gracefield avec ses pinces de désincarcération. La désincarcération permet de dégager une personne prisonnière d’un véhicule accidenté. Dans la Vallée-de-la- Gatineau, le service incendie de Kazabazua et l’ASO (Association de sauvetage de l’Outaouais) sont les seuls à disposer de pinces de désincarcération.
Parmi les autres points à l’ordre du jour, les
élus ont autorisé la réalisation de travaux afin d’aménager un parc de planche à roulettes sur la patinoire. Il devrait être accessible prochainement, il ne manque plus que quelques équipements.
Les élus ont aussi accepté l’aménagement d’un jardin communautaire par l’organisme «Être et devenir». Il se situera en arrière de la bibliothèque.