Page 20 - La Gatineau 13 juillet 2017
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20 13 juillet 2017 La Gatineau BOUTIQUE ABELLA
Économie affaires
Bientôt une antenne à Mont-Laurier
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La boutique Abella, située dans les Galeries de Maniwaki, prend de l’expansion. La propriétaire, Josée Morin, ouvrira la semaine prochaine une antenne dans la Plaza Paquette à Mont-Laurier.
Josée Morin a lancé Abella il y a 18 ans. Au fil des ans, elle a développé sa boutique, effectué plusieurs rénovations et lancé son site Internet. Aujourd’hui, elle offre une large gamme de produits de qualité : lingerie, pyjamas, maillots de bain pour hommes et femmes, des accessoires de plage, des vêtements ainsi que les produits Fruits et passion.
Cela faisait un moment que Josée Morin songeait à ouvrir une antenne d’Abella en dehors de Maniwaki. Elle avait le choix entre Gatineau et Mont-Laurier. Finalement, l’opportunité s’est présentée à la Plaza Paquette, à la place d’Intersport qui ferme ses portes. «L’ouverture est prévue pour la fin de la semaine prochaine», se réjouit Josée Morin.
Au début, Josée Morin sera amenée à se rendre souvent à Mont-Laurier. «Je vais
aller former les filles là-bas, explique-t-elle. Je veux y donner ma couleur et que les filles projettent une image que j’ai bâtie avec Abella.» Les produits seront les mêmes qu’à Maniwaki : «On va se concentrer dans les deux boutiques beaucoup sur le balnéaire, des vêtements de voyage légers qui sont vite portés et rangés.»
Josée Morin est donc à
la recherche d’une gérante
pour la boutique de
Maniwaki, qui restera le
siège social. Elle a fait
appel pour l’aider au recrutement à la
compagnie Séguin Daoust
Consultants. «J’ai aussi
fait affaire avec Jaicy
Morin, d’Inspiration
Design, qui a fait tout le
montage des plans pour
les électriciens, les fenêtres, la devanture, etc. Elle s’est occupée de beaucoup de choses.»
À Mont-Laurier, Josée Morin compte
▲ De gauche à droite : Carol-Anne Therrien, Line Duval, Audrée Giroux, Josée Morin et Sharlène Joly.
LAVAGE DE BATEAUX
Un réglement le rend désormais obligatoire à Messines et Blue Sea
employer six personnes. À Maniwaki, il y a cinq employées, bientôt six avec la nouvelle gérante. Dernièrement, Josée
Morin a offert à toutes ses employées une formation animée par une corsetière professionnelle de Montréal.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MESSINES - Afin de lutter contre les espèces exotiques envahissantes, le conseil a, durant sa rencontre de juillet, adopté le règlement concernant le lavage d’embarcations et l’accès aux lacs et cours d’eau. La municipalité de Blue Sea a adopté le même règlement. Il rend obligatoire le lavage des embarcations avant d’aller sur l’ensemble des plans d’eau de leurs territoires. D’ici quelques semaines, un poste de lavage sera installé dans un commerce de Messines, à un endroit qui reste à être déterminé, ainsi qu’au terrain municipal de Blue Sea. Le lavage permettra d’obtenir un certificat
d’autorisation pour embarquer sur un des plans d’eau. Pour les non résidents, cela coûtera 25$ pour le lavage d’une embarcation motorisée et 10$ pour une embarcation non motorisée (canot, kayak). Pour les résidents, ça sera gratuit mais ils n’écharperont pas à l’obligation de laver. C’est l’inspecteur municipal qui devra contrôler si les gens ont bien leur certificat.
En juin dernier, la municipalité a octroyé un contrat aux Entreprises David Heafey pour la réfection du chemin Farley et d’une portion des chemins de La Montagne et St-Jacques. Ces travaux devraient commencer vers la fin du mois de juillet, une fois que toutes les autorisations nécessaires auront été obtenues.
Concernant le terrain de l’ancien
Marché Richelieu, qui a été acheté par la municipalité suite à l’incendie ayant détruit ce dernier, le conseil souhaite le conserver pour un futur projet de construction d’une nouvelle épicerie. Mais en attendant, suite à l’asphaltage du tronçon de la Véloroute des Draveurs de Messines à Gracefield, il a été convenu de s’en servir pour permettre aux gens qui viennent sur la piste cyclable de stationner.
Des travaux seront effectués sur des infrastructures du Parc Ovida-Bernier, situé sur le côté nord du centre communautaire. Ce parc a été aménagé il y a une dizaine d’années. Il s’agit donc de procéder à des remises à niveau.
Les élus ont autorisé une dépense dans le cadre du projet de conservation et mise
en valeur des croix de chemin. Sur le territoire de Messines il y en a sept. Un ancien résident avait entrepris un projet de mise en valeur et de réfection de ces croix. Il a réalisé deux projets, la municipalité ayant assumé les coûts. Le conseil avait prévu un montant à son budget 2017 pour faire la réfection d’une troisième croix. L’autorisation permet donc d’aller de l’avant et la municipalité s’occupera du projet.
La rampe de mise à l’eau du lac Blue Sea a aussi fait l’objet de discussions. Durant la période automnale, quand l’eau est à son plus bas niveau, cette rampe est trop courte. Les élus ont donc décidé d’entreprendre des travaux pour la prolonger.
DÉCRET SUR LES INONDATIONS
«Il serait hautement dommageable pour la municipalité et les citoyens»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Le gouvernement a entrepris une série de consultations publiques afin de présenter le projet de décret ZIS (zone d’intervention spéciale). Il prévoit que les 35 municipalités qui ne possèdent pas de cartographie des zones inondables devront le faire d’ici 18 mois. Les MRC devront aussi adapter leur schéma d’aménagement à la Politique québécoise de protection des rives, du littoral et des plaines inondables. Le décret prévoit également que les résidences et bâtiments qui se trouvent en zone inondable 0-20 ans ne pourront pas être
reconstruits, si le montant des dommages est supérieur à 50 % de la valeur foncière, à moins de cas exceptionnels.
De son côté, la municipalité de Déléage a décidé de s’opposer à ce décret, car elle estime qu’il causerait des préjudices majeurs à ses citoyens. «Chez nous, aucune maison n’a été inondée ce printemps, explique le maire, Bernard Cayen. Et compte-tenu que nous avons refait la cartographie des zones inondables, il n’y en a plus à Déléage. On veut que ça soit reconnu et c’est démontré que Déléage ne doit pas être dans ce décret. Ce décret serait hautement dommageable pour la municipalité et les citoyens. Toute la partie urbanisée serait de nouveau en zone inondable, ce qui bloquerait tout
développement. Même une personne qui voudrait faire des travaux, comme refaire un patio ou construire un cabanon, elle devrait embaucher des professionnels pour faire mesurer les cotes d’inondation.»
Il y a quelques années, Maniwaki et Déléage ont retenu les services de la firme BluMetric Environnement inc. afin que celle-ci procède à la détermination et la cartographie des cotes de crues en eau libre sur tout le territoire de la Ville de Maniwaki ainsi que des plaines inondables sur la rivière Gatineau pour une portion du territoire de Déléage. La firme a remis son rapport en 2015. Comme l’explique Bernard Cayen, «ce rapport a été soumis au ministère de l’Environnement, qui lui l’a soumis au Centre d’expertise hydrique du
Québec. Ce centre l’a vérifié et validé puis le ministère a déclaré que ce rapport satisfaisait à toutes leurs exigences. La preuve que les calculs sont bons puisque pas une seule maison n’a été inondée ce printemps. Donc il s’agit de le faire reconnaître. J’ai demandé à Stéphanie Vallée de défendre ce point de vue au conseil des ministres. Je sais que Maniwaki fait la même chose également. Il faut absolument que nos municipalités ne soient pas dans ce décret».
Le décret devrait être adopté d’ici la fin du mois de juillet. Il sera en vigueur pendant 18 mois. Québec prévoit poursuivre les travaux de réflexion sur l’aménagement en zone inondable et les changements climatiques cet automne.


































































































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