Page 10 - La Gatineau 27 juillet 2017
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10 27juillet2017 LaGatineau
UNE EXPERTISE QUI NE SE DÉMENT PAS
Une autre bonne
année pour le
Centre Wanaki
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Les années se suivent et se ressemblent pour le Centre Wanaki de Kitigan Zibi Anishinabeg, un établissement qui se spécialise dans le combat contre l’alcoolisme et la toxicomanie en offrant un programme, échelonné sur cinq semaines, axé sur la culture amérindienne et dont les résultats sont notoires.
L’organisme tenait son assemblée générale annuelle mercredi dernier. L’année 2016-2017 a été gratifiante à bien des égards comme l’explique la directrice
exécutive, Angela Miljour. «Les réalisations devaient tenir compte de l’identification et la réalisation de nombreux objectifs liés à notre plan stratégique 2015-2020 ainsi que des activités de qualité d’Agrément Canada qui incluaient l’expansion de la programmation culturelle, l’élaboration des politiques et le mouvement vers une structure de gouvernance raffinée y compris une participation accrue à la communauté et une sensibilisation avec et envers les travailleurs communautaires qui appliquent les services de première ligne.»
En pleine expansion
Les yeux d’Angela Miljour pétillent
▲ La directrice exécutive, Angela Miljour et la présidente du conseil d’administration, Madeleine Paul, en compagnie de membres du conseil d’administration qui est complété par Robin Décontie, vice-présidente de Kitigan Zibi, la secrétaire-trésorière, Adrienne Anichinapeo, chef de Kitcisakic, Lucien Wabanonick de Lac Simon, Sheila St-Denis de Wolf Lake, Bruno Kistabish de Pikogan, Carol McBride du Témiscamingue, Jimmy Hunter de Long Point et le chef de Lac Barrière, Casey Ratt.
▲ Quelques membres du personnel qui est composé de Angela Miljour, directrice exécutive, Coreen Commanda, assistante administrative, Gilbert Whiteduck, coordonnateur de traitement, Chad Thusky, coordonnateur culturel en résidence, Marlene Carle, support administratif, Pierre Brascoupé, conseiller en traitement résidentiel, Tiffany Dumont, conseillère en traitement résidentiel, Maude Paul, conseillère en traitement résidentiel, Mary- Ann Buckshot, facilitatrice et animatrice de programme, Andrew Jeannotte, facilitateur et animateur de programme, John Dewache, facilitateur et animateur de programme, Cynthia Labelle, facilitatrice et animatrice de programme, Allyson Moore, facilitatrice et animatrice de programme, Edward Decontie, concierge et entretien du bâtiment, Josée Bourgeois, coordonnatrice d’Agrément, Olivier Pilon, cuisinier, Jamie Carle, infirmière, Shirley Commanda, infirmière et Sheyenna Emmerson, support administratif.
BORNE-FONTAINE SÈCHE REMPLIE DE DÉTRITUS
Un peu de savoir-vivre S.V.P.
quand on lui parle de projets d’expansion pour le Centre Wanaki. La plan, actuellement en marche, est approuvé par Santé Canada et il comprend, notamment, une amélioration de l’offre de services en santé mentale. «Notre budget de base est le même depuis plusieurs années. Il faudra nécessairement l’augmenter à court terme puisque que les besoins sont manifestes. Actuellement, le centre compte 18 employés, dont quatre étudiants que nous formons pour assurer la relève. Nous pouvons également compter sur trois intervenants, un coordonnateur-clinique, un animateur culturel qui a été embauché il y a trois ans. Il est certain que depuis cette embauche, notre programme de soutien et d’aide directe à nos gens est plus culturel que clinique. Il faut dire que nous recevons, en plus de gens des Premières Nations, des gens de partout au Canada. Nous n’avons pas le temps de chômer.»
Madeleine Paul est la présidente du conseil d’administration du Centre Wanaki. Elle est en poste depuis 2013 et donc en mesure d’évaluer la progression de l’établissement. «Nous avons développé des politiques adaptées à notre action dans le milieu. Nous avons ajouté la culture à notre approche collective. Nous sommes en mesure de mesurer l’efficacité de cette nouvelle approche qui plaît aux gens qui viennent nous consulter. Nous ne sommes jamais assurés d’un budget adéquat pour mener à bien nos objectifs et planifier nos
▲ Des malfaiteurs ont rempli cette borne- fontaine sèche de détritus.
besoins. Mais une chose est certaine, le Centre Wanaki est là pour rester tellement il est devenu une soupape de sécurité pour nos gens. Les problèmes sont toujours majeurs. Les pensionnats ont toujours des effets dévastateurs chez de nombreux clients. Quant aux promesses de réconciliation de M. Trudeau, disons que pour l’instant ce ne sont que des paroles. Ce qui se passe sur le terrain n’est pas ce qu’on tente de refléter au niveau national. Mais nous sommes sur la bonne voie, nous en sommes convaincus.»
Le budget
Manon Rousseau de la firme Piché, Lacroix, CPA inc. a livré les états financiers qui se résument à des revenus de 1 218 586 $ pour l’exercice financier clos le 31 mars dernier contre des dépenses de 1 230 877 $ pour un déficit de 12 291 $. Le contrat de cette firme a été reconduit pour la prochaine année.
Angela Miljour a tenu à remercier les employés pour leur engagement indéfectible envers le Centre dont la mission sera toujours la même soit de contribuer à la transition réussie de chaque participant à une vie saine, au bien-être et à un rétablissement réussis. Le Centre fournit un programme de traitement résidentiel, bilingue et de qualité basé sur la culture et les services de soutien aux adultes des Premières Nations et des Inuits qui sont motivés à résoudre leurs problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie.
▲ Une photo vaut mille mots.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - Éric Bélanger, pompier volontaire de Grand-Remous, nous a fait parvenir ces deux photos en nous demandant de les publier afin de prévenir les gens qui s’évertuent à remplir les bornes- fontaines sèches de détritus, un geste très dangereux qui peut avoir des conséquences très graves.
«J’ai nettoyé cette borne-fontaine qui n’aurait pas pu nous servir dans l’éventualité d’un incendie. En bloquant le tuyau, l’eau n’y circule plus et c’est très dangereux pour
l’équipement, pour le camion d’autant plus qu’un tel geste fait perdre beaucoup de temps d’intervention aux pompiers qui arrivent sur un incendie. On devrait y penser deux fois avant d’agir de la sorte.»
Éric Bélanger cite l’exemple de la dernière sortie de la brigade de Grand-Remous qui est intervenue en renfort lors de l’incendie de la ferme St-Amour, sur le chemin de la Traverse, à Aumond, la semaine dernière. «Ces méfaits publics peuvent nous occasionner des problèmes majeurs non pas qu’au niveau de nos équipements mais également sur notre rapidité d’intervention au moment d’un incendie qui est capitale quant à nos chances succès de suppression d’un feu.»


































































































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