Page 4 - La Gatineau 21 septembre 2017
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4 21 septembre 2017 La Gatineau DÉFUSION DE NORTHFIELD
Un millier de signataires
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Plusieurs propriétaires fonciers du secteur de Northfield ont signé la pétition qui circule actuellement demandant la défusion du secteur de la Ville de Gracefield. Ces gens estiment qu’ils ne reçoivent pas leur part du gâteau et qu’on les ignore totalement quand vient le temps de distribuer l’argent équitablement aux trois secteurs de la ville.
LecontribuableAndréMaroisasignéla pétition. Il n’en est pas l’initiateur «comme les élus de Gracefield semblent le croire. Après l’article publié dans La Gatineau, des gens m’ont appelé pour en savoir davantage et le mouvement a fait boule de neige. Des contribuables comme Diane Blais, Denis Dumont, Denis Rochon, Jacques Landriault et Henri Knight sont intimement liés à ce mouvement de signature.»
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Bref historique
Il faut remonter à 2002 pour parler du regroupe- ment des secteurs du vil- lage de Gracefield, Wright
et Northfield. «M. Henri Knight travaille à ce dos-
sier depuis quelques années déjà. L’homme d’affaires Paul Caron s’était également impliqué. C’est d’ailleurs son frère Guy qui a travaillé à la fusion. Il avait alors dit que
entrepreneurs à Gracefield. Même si on n’aime pas ma face à Gracefield, c’est pas une rai- son pour offrir du travail à des entreprises de l’extérieur pendant que celles de Gracefield peuvent faire le
job.»
Il y a 15 ans
André Marois estime que le
les égouts et l’eau potable
du secteur du village de
Gracefield allaient être
défrayés par les contri-
buables de ce secteur uniquement par une taxe spéciale qui devait être adoptée par le conseil. En 2017, on paie toujours pour ça. Ce n’est pas normal. Un exemple : si tu te fais un champ d’épuration à la maison, est- ce que d’autres personnes vont t’aider à le payer ? C’est tout à fait ridicule.»
Le réseau routier
Les chemins de Northfield, selon André Marois, sont dans un état pitoyable. Il cite le cas d’un entrepreneur local qui a offert de niveler les chemins de la ville pour 65 $ l’heure, chauffeur et carburant fournis et ce 24 heures sur 24. «Une aubaine. Et les élus n’ont pas songé à retenir cette offre. Il est où le bon sens. La ville avait réservé deux de mes pelles pour des travaux à exé- cuter. J’ai été rayé de la liste. Ils ont plutôt réservé deux pelles chez Brisson, à Vars en Ontario. Pourtant, il y avait d’autres
machinerie pour la voirie, son garage municipal, sa caserne de pom- piers. Depuis ce temps, les taxes, avec la nouvelle ville, ont grimpé. C’est de la mau- vaise gestion. Je me souviens qu’en 2013, la mairesse Poulin avait dit qu’elle n’allait pas augmenter les taxes. Elle a fait pire que tous les autres maires en quatre ans. C’est sûr qu’elle n’aura pas mon vote en novembre. Et, en plus, elle ne retourne pas ses appels. Northfield, c’est la campagne.
Ils peuvent bien la garder leur ville.»
Henri Knight, qui habite au sud du lac Pémichangan à Gracefield est à l’origine de la circulation de cette pétition. Il avait fait de même il y a quelques années en demandant que le secteur où il habite soit annexé à la municipalité de Lac Sainte-Marie.
«Je n’ai pas changé d’idée. La mairesse est venue nous voir une fois depuis 2013.
▲ Un exemplaire de la pétition qui circule actuellement auprès des contribuables de Northfield.
Quant aux conseillers municipaux, on ne les a pas vus depuis leur cabale de 2013. Nous vivons dans un coin des oubliés. Gracefield donne plus au secteur du village qu’à l’ensemble des secteurs. Les taxes ont triplé depuis le regroupement. Et on s’at- tend à une autre augmentation pour le pro- chain budget. Ça coûte cher de vivre à Gracefield. On dépense beaucoup trop et il me semble que le personnel est beaucoup trop nombreux».
de Northfield de la Ville de Gracefield ne l’étonne pas. Il se sent même un peu frustré par le fait que les gens de Northfield ne font que payer et ne reçoivent pas grand chose en
retour.
▲ «Je ne suis pas à l’origine de secteur de Northfield était
cette pétition mais je confirme mieux nanti à l’époque où
l’avoir signée et encouragé Northfield était une corpo- d’autres contribuables à la ration municipale. signer», lance André Marois. «Northfield avait toute sa
DÉFUSION DE NORTHFIELD
Trois candidats, trois opinions
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - À moins de deux mois des élections municipales, le mouvement de défu- sion du secteur de Northfield de la Ville de Gracefield, vient chambouler la donne électo- rale. La Gatineau a voulu connaître l’opinion des candidats à la mairie. Une histoire de campagne.
La mairesse sortante, Joanne Poulin, est la première à s’exprimer sur la question puisqu’elle fut la pre-
mière à confirmer sa candida-
ture à l’élection du 5 novembre prochain.
pour le conseil municipal du
temps ni même pour la popu-
lation. Il est bien évident qu’il faut se parler. Qu’est-ce qui motive les contribuables de Northfield à prêcher en faveur d’une défusion. Et cette pétition me surprend. Nous avons beaucoup de projets qui s’en viennent pour Northfield. Je n’ai jamais été informée de la situation. Un villégiateur m’en a parlé. Je vais vérifier où en sont les doléances. Il me semble qu’on est capable de se parler et de travailler ensemble.»
Réal Rochon fut le deuxième à confirmer sa candidature à la mairie de Gracefield. «À mon avis, ça ne peut pas se faire. Lorsque je serai maire, je prendrai les moyens néces- saires pour calmer le tout et redonner au secteur de Northfieldcequiluirevient.Il
est bien évident que Northfield n’a pas de retour sur son investisse-
«Nos chemins font pitié. Nos taxes augmentent constamment. L’argent va-t-il juste dans le centre-ville. On est tous désabusés de la situa- tion. On nous dit que nous n’avions rien à Northfield, avant. Moi je réponds qu’on avait tout ce dont on avait besoin. Qu’on avait juste un petit bureau municipal. On n’avait peut-être pas besoin de plus que ça ! J’ai entendu dire que des gens de Wright n’étaient pas plus contents que nous.J’aiparticipé,ilyaquelques années, à un comité de défusion dirigé par M. Raymond Roberge. Je pense que c’est plus une question budgétaire qu’identitaire. Il faudra remettre la pendule à l’heure. Un gel du budget ne ferait pas de tort. Il faut savoir comment et où dépenser. Il faudra revoir tout l’appareil municipal. C’est normal que les gens de Northfield s’inquiètent. Si Cayamant a réussi à prospérer sans augmenta- tion de la taxe foncière, il me semble que nous
pourrions faire la même chose à Gracefield».
«J’ai entendu parler de ça
tout récemment. Ce que je
sais, c’est que les villes regrou-
pées avaient deux ans pour for-
muler leur intention de revenir en
arrière. Ce ne fut pas le cas ▲ Paul Caron, candidat à la mairie. une assem-
ment. J’ai cogné à 95 % des ▲ Joanne Poulin, mairesse portes de la ville dans sortante de Gracefield et
le cadre de ma candidate à la mairie.
campagne élec-
torale et la question m’a été
posée à Northfield. Il faudra donc tenir compte de ce mécontentement des contribuables de
Northfield. Il faudra convo-
quer ces gens à
blée publique
a f i n d e connaître leurs doléances et
déterminer un plan d’action afin de satisfaire la majorité. Et je confirme que j’ai bien cerné le pro- blème. Après le 5 novembre, je
vais faire connaître les solu- tions pour le secteur.»
Paul Caron est un entrepre-
neur et un contribuable de Northfield. La cir- culation d’une pétition réclamant la défusion
▲ Réal
Gracefield, candidat à la mairie.
Rochon,
ex-maire
de


































































































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