Page 6 - La Gatineau 21 septembre 2017
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6 21 septembre 2017 La Gatineau
GRAND RASSEMBLEMENT DE LA TABLE DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL
Une soixantaine de
partenaires réunis
LA GATINEAU - Les membres du comité de coordination de la Table de développement social Vallée-de-la-Gatineau (TDSVG) organisaient lundi, à la salle communautaire de Lac Sainte-Marie, le tout premier Rassemblement de développement social regroupant les partenaires de la TDSVG et de Vallée-de-la-Gatineau en Santé. Il s’agissait d’un premier rendez-vous depuis la fusion de ces deux organismes.
Comme l’explique Chantal Rondeau, coordonnatrice de la
TDSVG, «c’est le
premier grand
rassemblement qui regroupe les partenaires de la Table de développement social et de Vallée-de-la-
sur le territoire. Ce rassemblement annuel sera un lieu de rencontre une fois par année entre les organisations».
Au programme de la journée : une conférence de Dominic Foisy, chercheur associé de la Chaire de recherche du Canada en Organisation communautaire et Professeur au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais, sur le thème du «Développement territorial intégré : les enjeux de la mobilisation et de la
concertation» ; des ateliers d’échange ; présentation de la Politique familiale et Municipalité amie des aînés par Mario Danis, chargé de projet ; présentation des travaux de la TDSVG par Chantal Rondeau, coordonnatrice ; présentation par Stéphane Rondeau,
directeur général adjoint de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, sur l’Enquête en forme et le Plan d’actions visant l’amélioration de l’environnement sain et sécuritaire de la CSHBO ; présentation par Annie Galipeau, technicienne en loisirs à la CSHBO, de la Semaine autochtone organisée à la Cité étudiante ; «Sentier du communautaire» avec des kiosques animés par les organismes du milieu pour présenter leurs services. La journée s’est
terminée par une activité de réseautage à l’Auberge des Deux Rives au Lac- Sainte-Marie.
Le développement social agit sur l’ensemble des éléments qui contribuent à l’amélioration du bien-être de chaque personne pour qu’elle puisse réaliser son plein potentiel et contribuer au développement de sa collectivité. Bien que le développement social vise l’ensemble des individus et des communautés, il accorde une attention particulière aux besoins des citoyens qui, à une étape ou l’autre de leur vie, sont confrontés à des difficultés particulières limitant leur participation, dans une perspective d’équité et de développement durable. La mission de la Table de développement social est de favoriser et d’animer une concertation multisectorielle regroupant les acteurs de développement visant l’amélioration de la qualité de vie des citoyens de son territoire. Son mandat est de mettre en commun les visions de
développement et en dégager les facteurs de convergence ; être un lieu d’échange et favoriser l’arrimage et la cohésion des interventions multisectorielles ; soutenir l’émergence de projets sur le territoire de façon concertée ; communiquer les réalisations en matière de développement social ; recommander aux instances appropriées en matière de développement social.
Le comité organisateur de cette journée était composé de Mario Danis (animateur de la journée), chargé de projet pour la PFM/ MADA à la MRC ; Joanne Lafrenière et Emily Tessier, du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais ; Mélissa Vachon, de la Maison de la famille Vallée-de- la-Gatineau ; Madeleine Lefebvre, de Réseautact ; Maude Pétrin et Kim Riel, de Halte-Femme ; Kim-Yasmin Jean-Louis, de la Table de concertation des aînés et retraités de la Vallée-de-la-Gatineau ; Sonia Rivet et Chantal Rondeau, de la TDSVG.
▲ Une soixantaine de personnes ont participé à ce grand rassemblement.
Gatineau en santé. ▲ À l’occasion de cette journée, le nouveau
On a fusionné cet été
les deux tables de
concertation dans un
souci d’efficacité mais aussi d’avoir une vue d’ensemble sur les travaux visant l’amélioration de la qualité de vie des gens. On a une soixantaine de participants qui représentent tous les milieux, que ce soit l’éducation, la santé, les organismes communautaires, les municipalités, la MRC. L’ensemble des clientèles est aussi représenté, comme la jeunesse ou les aînés. L’objectif est de partager les informations, échanger, pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur tout ce qui se fait
logo de la Table de développement social de la Vallée-de-la-Gatineau a été dévoilé.
FORÊT DE L’AIGLE
Octroi de contrats pour la coupe de bois
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - Parmi les points à l’ordre du jour de la rencontre de septembre du conseil municipal, il a notamment été question de l’octroi de contrats pour la coupe de bois dans la Forêt de l’Aigle. Il y a eu deux soumissionnaires et c’est le plus haut qui a été choisi.
La coupe sera effectuée dans deux secteurs : le Yama II et le secteur Baril. Le même soumissionnaire a obtenu les deux contrats, soit la compagnie 8398682 Canada Inc, au montant de 151 547,15$ pour 11 059 mètres cubes et de 152 084,15$ pour 12 060 mètres cubes.
«Le conseil a adopté une résolution sur recommandation du comité multiressources, précise la mairesse, Chantal Lamarche. Mais le contrat sera octroyé à condition de l’approbation du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. L’argent reviendra à la municipalité qui va le gérer. C’est sûr qu’on a des exigences à remplir sur le territoire forestier, selon le contrat qu’on a signé avec le ministère, comme réparer certains chemins, nettoyer les déchets, refaire certaines toilettes sèches, des tables de pique-nique, certains sentiers. Il faut aussi régénérer la forêt. Ça va permettre de créer des emplois en utilisant l’argent de la coupe forestière.»
Travaux
La municipalité a reçu deux soumissions
pour effectuer des travaux de traitement de surface chemin du Lac-à-Larche et du Petit- Cayamant, mais elles sont arrivées en retard donc, comme le prévoit la loi, la municipalité n’a pas pu les ouvrir. «On a mandaté la directrice générale pour retourner en appel d’offres afin d’effectuer les travaux au printemps», explique Chantal Lamarche. Ils seront financés par le programme TECQ.
Entente avec la SPCA
Le conseil a résolu de conclure une entente de deux ans avec la SPCA au montant de 7 058$. Comme l’explique Chantal Lamarche, «auparavant, on avait un préposé aux animaux mais on a décidé d’opter pour une nouvelle façon de faire. La SPCA va venir au minimum deux fois par semaine voire plus si besoin. Ils s’occupent des médailles, de la sécurité, de la protection des animaux, des chats et chiens errants, de tout. La SPCA a des patrouilleurs routiers qui vont pouvoir émettre des amendes pour faire respecter les règlements».
Rencontre d’information
La séance du conseil était suivie d’une rencontre d’information à l’initiative d’une résidente de Cayamant, Christel Brouillard, qui recommande la mise en place dans la région d’un Programme de contrôle biologique des insectes piqueurs, afin de lutter contre le fléau des mouches noires et des maringouins. Un biologiste était présent pour répondre aux questions des citoyens. La municipalité appuie actuellement cette initiative mais le prochain conseil municipal devra prendre position à son tour.


































































































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