Page 14 - La Gatineau 23 janvier 2014
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14 23 janvier 2014 La Gatineau NICOLAS MALETTE
Portrait d’une relève pleine d’ambition
CAYAMANT - À 18 ans, Nicolas Malette, qui a été élu conseiller de Lac Cayamant aux dernières élections municipales, est le plus jeune conseiller de l’Outaouais. Son parcours est plutôt impressionnant pour un jeune homme qui a encore toute la vie devant lui, mais déjà de nombreuses expériences à son actif.
Nicolas a toujours habité sur une ferme familiale à Cayamant. D’un naturel calme, sérieux et généreux, il a fait beaucoup de bénévolat dans la communauté. Pour ne nommer que quelques exemples, il a fait du bénévolat auprès des jeunes pour l’implication scolaire et dans l’organisation des activités à Cayamant, comme la fête de la St-Jean. Il a fait des services à la messe dans les églises de Cayamant, Bouchette, Gracefield et Blue Sea, pour aider à financer un voyage humanitaire organisé par le prêtre Mario Thibault, qu’il a effectué au Pérou, en compagnie d’autres jeunes de la région. «J’ai aussi été membre du comité Va de l’avant Cayamant, dit-il. La présidente Chantal Lamarche, qui est maintenant mairesse, m’a approché pour que je sois représentant des jeunes.»
Il a d’ailleurs reçu plusieurs mentions honorifiques pour son implication comme bénévole. En 2012, il a reçu la Médaille du Lieutenant-gouverneur pour son implication au niveau scolaire et communautaire, de même que la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec remise par Stéphanie Vallée pour implication et persévérance scolaire. Toujours en 2012, il a été élu personnalité
masculine de l’année à l’école secondaire. Et en 2013, lors du Gala Loisir Sport Outaouais, il a remporté le prix de la Relève bénévole 18-35 ans.
Le goût de s’engager en politique a été déclenché chez lui alors qu’il était en secondaire 1, «quand le gouvernement conservateur a été au pouvoir en 2006», dit-il. Durant ses études secondaires, il a été impliqué au conseil étudiant, représentant au Conseil d’établissement du Cœur-de-la-Gatineau pendant 2 ans, élu vice-premier ministre de l’école en secondaire 5. Il est par ailleurs devenu membre de l’Association Libérale de Gatineau et s’implique au sein du Parti libéral du Québec depuis 2011 avec la députée Stéphanie Vallée. «En 2012, j’ai donné quelques journées au bureau de campagne et à Cayamant pour la campagne électorale. Lors de la course à la chefferie du Parti libéral en 2013, pour la succession de Jean Charest, j’ai été délégué de l’Association libérale de Gatineau.»
En-dehors de son travail de conseiller municipal, Nicolas Malette est aussi Chevalier de Colomb, il siège à titre de vice-président à la Maison des jeunes de Cayamant, il travaille à Maniwaki et il suit des études en Sciences humaines au Cégep de l’Outaouais. Il prévoit poursuivre ses études en Droit et en Sciences politiques. Il souhaite devenir avocat, sans fermer la porte à une possibilité de devenir professeur d’histoire. «J’aime voyager, découvrir le côté historique», dit-il.
Et bien sûr, il souhaite poursuivre en
▲ Nicolas Malette, conseiller de Cayamant, est le plus jeune conseiller de l’Outaouais.
RALLYE PERCE NEIGE
politique également. «Être député un jour, oui c’est un rêve, mais pas pour l’instant. La population aura des choix à faire et moi aussi j’aurai des choix à faire durant les prochaines années. Cayamant a fait un choix de me donner une chance, c’est un privilège de travailler pour eux.»
Un point important dans sa vision comme conseiller municipal est de garder la jeunesse à Cayamant, mais aussi dans toute la région de la Vallée-de-la- Gatineau. Par ailleurs, au sujet du sentiment de cynisme que plusieurs
Québécois semblent éprouver face à la politique, il note qu’il faut «voir le bon côté de la politique pour développer le bon côté de la politique, que tous peuvent avoir».
Qu’est-ce qui motive Nicolas Malette et qui lui donne presque le don d’ubiquité, cette énergie et cet intérêt pour aider, découvrir et s’engager dans différents milieux ? «Le sentiment de s’impliquer», répond-il. Quelques mots qui résument bien son parcours.
Janique Robitaille
Importantes retombées économiques
MANIWAKI - Le Rallye Perce Neige reviendra cette année pour une 49e édition, les 8 et 9 février prochains. Un événement d’envergure qui a d’importantes retombées économiques dans la région.
Parmi les principaux bénéficiaires de ces retombées, il y a le Château Logue, qui accueille chaque année le quartier général du rallye. «Durant la fin de semaine du rallye, l’hôtel est plein, note le directeur Martin Lacroix. Il y a des retombées directes qui sont très claires, avec la réservation des chambres d’hôtel, mais aussi des retombées indirectes car les bénévoles, les visiteurs, mangent dans les restaurants, vont dans les commerces.»
Martin Lacroix le confirme, si le rallye devait disparaître de la région, «ce serait une énorme perte. Il n’y a pas beaucoup d’activités hivernales dans la région qui attirent autant de monde. Ce sont essentiellement le rallye, la motoneige, les tournois de hockey, qui ont de grosses retombées. Et c’est valable pour nous autant que pour les commerces, les restaurants, les stations essence.»
Daniel Argudin, directeur de l’Auberge du Draveur, soutient que «l’hôtel se remplit en 2 jours.» La location des chambres, les repas au restaurant et autres services amènent environ 15 000 $ à l’Auberge du Draveur durant cette fin de semaine d’activités. Daniel Argudin note que l’événement a des retombées pour l’ensemble de la région. «Par exemple, si
leur véhicule brise, s’ils ont besoin de pièces, ils vont dans les garages, les commerces, ils achètent de l’essence, etc. Et aussi, ils parlent de notre belle région un peu partout dans le monde.»
Patrick Rainville, directeur général du Rallye Perce Neige, note que les 40 participants inscrits au rallye «mangent, couchent, ils fêtent aussi en soirée. En vente de boissons, ils dépensent quelques 1 000 $. Ils dépensent de 15 000 $ à 20 000 $ à la fois Château Logue et à l’Auberge du Draveur, consomment chez les garagistes, dans les commerces aussi, parce que les conjointes des participants vont magasiner. Les véhicules utilisent de l’essence de compétition qui n’est pas disponible à Maniwaki, mais ils achètent de l’essence pour leurs automobiles personnelles.»
Patrick Rainville souligne également que l’événement amène à Maniwaki environ 1 000 spectateurs, en plus des membres du personnel qui achètent également dans la région. «Ça réunit le monde, dit-il. Il y a énormément de bénévoles aussi.»
Bill Maris, propriétaire du Rialdo Pizzeria et Brochetterie, note aussi que «ça amène du monde dans la région, ça leur prend une place pour s’héberger, manger, aller au garage. C’est comme quand il y a des tournois de hockey. Les gens participent, les organismes, les bénévoles. C’est toujours une fin de semaine qu’on attend et ça aide beaucoup la région
économiquement.»
Sonia Cronier, propriétaire du Resto pub le Rabaska, affirme pour sa part que l’événement a peu de retombées pour son restaurant. «Le vendredi, on a un petit impact. Le rallye part des Galeries, mais la majeure partie des participants ont déjà déjeuné avant. C’est plus centralisé dans les auberges.»
Christian Major, directeur de la Chambre de commerce et
Vallée-de-la-Gatineau, affirme que les données d’il y a trois ans témoignaient que le Rallye Perce Neige a eu des retombées économiques de 300 000 $ pour la région. «Cela a un impact chez les marchands, restaurateurs, hébergeurs, garagistes, dit-il. En plus de la visibilité, juste en publicité, c’est très bon pour la région. C’est de l’argent neuf qui est injecté et on a besoin de ça.»
Janique Robitaille


































































































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