Page 10 - La Gatineau 6 février 2014
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La Gatineau
10 6 février 2014
DE RETOUR DU KILIMANDJARO
Mario Delarosbil a atteint le sommet
MANIWAKI - Mario Delarosbil, marchand Canadian Tire de Maniwaki, est de retour de son voyage en Afrique, où il a fait l’ascension du plus haut des trois pics du Mont Kilimandjaro. M. Delarosbil est très heureux d’avoir atteint le sommet et d’avoir pu vivre cette expérience. «Tout a bien été, dit-il. C’est un voyage extraordinaire. On pense qu’on connaît nos limites, mais on ne les connaît pas. Ce qui ressort de ce voyage, c’est qu’on a tous dépassé nos limites.»
L’ascension s’est faite à pas très lents, sur la plus longue route menant au sommet. La plus longue est celle qui permet de s’acclimater plus facilement à l’altitude, puisque l’ascension se fait plus ou moins en dents de scie. «On monte le jour et on descend le soir pour se coucher.» C’est la nuit que le manque d’oxygène est le plus durement ressenti et de cette façon, on donne une chance au corps de s’adapter. «La nuit on a un mal de tête terrible à cause du manque d’oxygène.»
▲ Voici quelques photos ramenées par Mario Delarosbil de son ascension du plus haut des trois pics du Mont Kilimandjaro.
Malgré tout, il s’agit d’un périple très difficile et sur 16 participants dans l’ex- pédition, un n’a pas réussi à se rendre au sommet et a dû être hospitalisé d’urgence. «La plus grande difficulté, c’est la hauteur et le manque d’oxygène. C’est en altitude extrême.» Pour illustrer son propos, M. Delarosbil note que «c’est l’équivalent d’environ 8 heures de marche rapide par jour avec 8 kg de poids sur les épaules et de se faire étouffer en même temps.»
63 porteurs, 3 cuisiniers, 7 guides afri- cains et 2 guides québécois ont suivi les grimpeurs. M. Delarosbil souligne le tra- vail exceptionnel des porteurs africains. «On porte environ 8 kg et les porteurs en portent 4 fois plus.» De plus, ils encoura- geaient et félicitaient l’équipe régulière- ment. «Souvent on se demande qu’est-ce que je fais là, dans quoi je me suis embar- qué ? Mais on a tous une énergie, la cause pour laquelle on monte et les gens qui nous supportent nous poussent à conti- nuer. Personne n’a voulu abandonner, tout le monde était positif.»
M. Delarosbil explique qu’avant la der- nière ascension, un de ses amis qui avait la diarrhée, qui n’avait pas dormi, qui avait un grand mal de tête à cause du manque d’oxygène, de la fièvre, lui a confié que tout le long de l’ascension, il se répétait «un pas à la fois» et ils ont tous vécu sensiblement la même chose. La température change très rapidement, explique aussi M. Delarosbil. Ils ont marché sous le soleil, sous la pluie, la neige, la grêle et le brouillard.
La dernière ascension de nuit a été la plus pénible. Épuisés d’avoir monté depuis plusieurs jours, montant pendant
plus de 6 heures, sans avoir dormi, ne voyant que les pieds du marcheur précé- dent, ils ont vu le jour se lever au-dessus des nuages et cela leur a donné de l’éner- gie. Et la récompense, l’arrivée sur le toit de l’Afrique. À ce moment-là, on ressent «un gros sentiment de fierté. Tu es un peu ivre, tu veux rester là, c’est le bien- être total.»
Ils y sont restés 45 minutes. Puis ils sont descendus pendant 4 heures, ont fait un arrêt pour dîner et ont descendu encore pendant 5 heures. «La descente est purement physique.» Ils se sont arrêtés pour une fête et ont ensuite dû descendre pendant encore 3 heures. Arrivés en bas, le sentiment est différent. «C’est tout un dépaysement, mais un bon sentiment d’avoir fait cette expédition. On est content et triste en même temps. Parce que tous ces gens, on a tissé des liens ensemble et on ne sait pas si on les reverra.»
Une aventure que M. Delarosbil n’est pas près d’oublier. Il planifie par ailleurs une présentation de l’expédition à la population, où il montrera des photos et racontera cette aventure. Les détails restent à confirmer.
Cette expédition a été faite dans le cadre d’une levée de fonds pour la Fondation Bon Départ de Canadian Tire. Le montant amassé par M. Delarosbil est de 6 600 $ sur un objectif initial de 5 000 $. «Cette somme sera retournée dans la région afin d’aider les jeunes moins favorisés à accéder au sport», souligne-t-il.
Janique Robitaille
Divertissements
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Suggestions d’activités à faire ce week-end
Rallye Perce-Neige: C’est le gros événement du week-end. Trente-neuf concurrents prendront le départ de cette 49e édition. Les zones de specta- teurs sont les mêmes que l’an passé, avec des navettes pour y accéder. Une carte est disponible sur le site Internet du rallye (www.rallyeperceneige.com). Le public est invité à assister au départ protocolaire le samedi à 9h, sur le stationnement des Galeries de Maniwaki. La cérémonie de podium se tiendra samedi à 22h30 au Château Logue et la remise des prix dimanche matin.
Sentiers monoteiges: Les 8 et 9 février, 202 clubs de motoneigistes du Québec proposent d’emprunter
gratuitement 32 000 kilomètres de sentiers fédérés, sans droit d’accès. Renseignements sur le site Internet www.sentiersmotoneigegratuitsfcmq.com
Carnaval Grand-Remous: De nombreuses activités sont prévues du vendredi 7 au dimanche 9 février. Elles se tiendront dans et autour du Centre Jean-Guy Prévost.
Carnaval Blue Sea: La municipalité tiendra son carnaval d’hiver samedi 8 février. Plusieurs activités sont prévues tout au long de la journée. Pour infor- mation, communiquer avec le Coordonnateur en loisirs et culture Éric Lacaille, 819-463-2261 poste 6.
C’est l’âge de Facebook qui fêtait son anniversaire cette semaine. Lancé en 2004 par Mark Zuckerberg, alors jeune étudiant de l’Université d’Harvard, le plus grand réseau social du monde compte aujourd’hui 1,23 milliards d’utilisateurs connectés par mois.


































































































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