Page 11 - La Gatineau 6 février 2014
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La Gatineau
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Notaire, avocat : des métiers d’avenir
LA GATINEAU - Quatrième article de notre chronique consacrée à l’emploi, il concerne les métiers de notaire et d’avocat.
La formation offerte dans le cadre du pro- gramme de baccalauréat en droit, mène à des professions telles que notaire et avocat. Au Québec, deux ordres professionnels dis- tincts régissent ces métiers. Ce sont eux qui déterminent les conditions d’admission à ces carrières.
Pour devenir notaire, l’étudiant(e) en droit devra faire des études de niveau collé- gial (2 ans) et de niveau universitaire au 2e cycle en droit notarial. L’Université de Sherbrooke, l’Université Laval, l’Université de Montréal ainsi que l’Université d’Ottawa offrent ce programme. Le diplôme en droit notarial (DDN) se complète sur une période
d’un an. Par la suite, le notaire en devenir doit faire un stage supervisé de formation professionnelle, de 32 semaines, en milieu de travail. Après toutes ces étapes, le candi- dat deviendra finalement notaire, en pra- tique privée ou municipale.
Pour exercer le métier d’avocat, il faut avoir complété une formation collégiale de son choix (habituellement 2 ans) puis s’ins- crire au baccalauréat en droit (minimum 3 ans) dans l’une des six institutions universi- taires qui offrent la formation en droit menant à l’admission au Barreau. Cette for- mation est plutôt théorique. Elle permet de s’inscrire à l’École du Barreau où le futur avocat reçoit une formation professionnelle et pratique (de 4 à 8 mois), suivie d’un stage obligatoire en milieu de travail d’une durée de 6 mois. Le candidat se présente ensuite à
De quelles qualités j’ai besoin ?
LA GATINEAU - Il est important que le notaire fasse bonne impression et se montre crédible. Aussi, il doit inspirer confiance aux personnes qui le consultent et être en mesure de rédiger des textes clairs et précis. Un avocat compétent est neutre, a les talents de diriger, de détendre l’atmosphère, de donner la parole à chacun et d’inciter les parties à accepter des compromis. Bref, c’est une personne douée d’un grand sens de la diplomatie.
L’avocat doit posséder une grande capacité de compréhension des concepts abstraits et d’analyse de situations complexes. Que ce soit pour rédiger des contrats ou préparer des procès, il doit être en mesure d’assimiler une foule d’informations et d’en faire ressortir les éléments importants. Un notaire a de la facilité à entrer en relation, est capable de démontrer de la fermeté et du leadership, il peut prendre les choses en main tout en assumant plusieurs responsabilités.
Quelles sont les perspectives d’emploi ?
son assermentation pour être finalement reçu au Barreau du Québec.
Selon le choix de programme, certaines facultés offrent la possibilité de combiner un diplôme en droit civil et en droit commun. D’autres proposent même de se spécialiser dans un domaine en particulier, comme le droit des biotechnologies par exemple.
Différents domaines
Selon sa spécialité et ses intérêts, le notaire pourra travailler dans différents domaines. De nombreux choix s’offrent à lui, notamment : pratiquer dans un bureau, seul ou avec d’autres notaires, tra- vailler pour un organisme de médiation ou
d’arbitrage, travailler pour une entreprise ou un organisme, travailler dans la fonction publique comme par exemple au ministère de l’Environnement.
De plus, les notaires interviennent dans les situations suivantes : protection du patri- moine, rédaction des contrats de mariage, rédaction des testaments, transactions immobilières, services aux entreprises ou tout autre service qui touche l’aspect légal (adoption, immigration, etc).
Au même titre que les avocats, les notaires œuvrent comme conseillers juridiques dans
tous les domaines liés au droit. Par exemple, ils se spécialisent dans la prévention des conf lits.
Un avocat est un professionnel du droit qualifié dans la rédaction de testaments, de contrats et de documents légaux. Il est auto- risé à fournir des avis, à prodiguer des conseils juridiques et à poursuivre ou à défendre des gens devant les tribunaux. Il peut travailler au sein de firmes privées ou à l’aide juridique. De plus, il est susceptible d’œuvrer à titre de procureur de la Couronne. Enfin, on le retrouve dans des bureaux gouvernementaux, au fédéral, au provincial ou au municipal. L’avocat est aussi présent dans le monde des affaires.
Renseignements
Si vous avez besoin de renseignements au niveau des formations, n’hésitez pas à contacter le Carrefour jeunesse emploi au 819-441-1165.
Cette chronique est présentée en collabo- ration avec Mélanie Marchand, agente d’ac- cueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la- Gatineau, et Christian Major, directeur de la Chambre de commerce de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau.
LA GATINEAU - On compte environ sept bureaux de notaires et plus de cinq bureaux d’avocats sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau. Dans les trois prochaines années, selon les avocats et les notaires contactés, on prévoit l’ouverture de deux postes en droit et de deux postes en notariat, sans compter les techniciens juridiques. D’ailleurs en ce moment, un bureau de notaire de la région est à la recherche d’un notaire.
Pour les techniciens juridiques, les perspectives d’emploi sont positives.
Malheureusement, peu de gens se spécialisent dans ce domaine, ce qui fait en sorte que le recrutement est plus difficile. Pourtant, c’est un métier en demande. Cette profession est réglementée différemment selon les provinces. Certains techniciens œuvrant au sein de firmes d’avocats ont obtenu un baccalauréat en droit, d’autres ont bénéficié d’une formation technique au niveau collégial, tandis que certains sont formés et entraînés au sein même des firmes qui les embauchent. Voilà qui est avantageux.


































































































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