Page 13 - La Gatineau 1 mai 2014
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La Gatineau 1er mai 2014 13 Deux écrivains rencontrent des lecteurs
JOURNÉE DU LIVRE ET DU DROIT D’AUTEUR
MANIWAKI - À l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la bibliothèque J. R. L’Heureux a accueilli deux écrivains.
D’abord, l’auteur jeunesse Éric Girard. Installé à Gatineau depuis plus de 30 ans, ce père de deux filles a toujours été fasciné par la nature et les animaux. Il a même songé à faire carrière en biologie ou en zoologie. Pourtant, comme l’écriture l’attirait aussi, il s’est orienté vers la traduction et a commencé à écrire pour les jeunes. Les projets d’écriture
▲ La coordonnatrice de la bibliothèque, Colette Archambault, avec Louise Warren, poète et essayiste.
▲ En avant midi, la classe de France Martel, de l’école Pie XII, a rencontré l’auteur jeunesse Éric Girard.
POMPIERS
Pour des
gyrophares
verts
LA GATINEAU - Lors de la dernière réunion du conseil des maires de la MRC, une résolution a été adoptée pour appuyer le projet d’utilisation de gyrophares verts par les pompiers volontaires dans les situa- tions d’urgences.
Il sera par ailleurs demandé au gouver- nement du Québec que l’article 27 du pro- jet de loi 55 (Loi modifiant de nouveau le Code de la sécurité routière et d’autres dispositions législatives) soit mis en vigueur. Cet article insère, dans le Code la sécurité routière, l’article 226.2 autori- sant l’utilisation et énonçant les conditions d’utilisation du gyrophare vert amovible.
Plusieurs communautés du Québec dépendent des pompiers volontaires pour assurer la sécurité incendie de leur terri- toire et le respect de leur schéma de cou- verture de risque. Le gyrophare vert amo- vible placé sur le véhicule personnel du pompier volontaire augmente la visibilité et la sécurité des pompiers volontaires répondant à un appel d’urgence. De plus, il réduit le temps de réponse en facilitant le déplacement des pompiers volontaires répondant à un appel d’urgence.
ne manquent pas. Il est l’auteur notamment de «Les dragons de mon père», «Le lutin qui cherchait le Père Noël», «Le perroquet du père Hoquet».
En soirée, la bibliothèque recevait Louise Warren, poète et essayiste. Mme Warren a transporté plus d’une quinzaine d’amateurs de poésie dans son monde des mots en pré- sentant son nouveau recueil «Voir venir la patience».
Louise Warren reprend le fil de son écri- ture exactement là où elle l’avait laissée avec son recueil précédent, «Anthologie du pré- sent». Chaque mot évocateur est pesé,
soupesé, mais sans lourdeur. C’est même dans la simplicité complète et profonde que la poète atteint cet équilibre presque parfait avec «Voir venir la patience». Il s’agit d’un dialogue avec la nature environnante, celle qui chatouille la sensibilité de l’artiste dans ce qu’elle a de plus intime. Les images sont claires, les émotions douces ou fortes, selon le moment du jour ou de l’année. Malgré les inquiétudes, malgré les nœuds et les tremble- ments, dans la patience de la nuit et la sagesse assumée, Louise Warren se retrouve et nous éblouit encore une fois. À découvrir sur www.louisewarren.com


































































































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