Page 14 - La Gatineau 1 mai 2014

14 1er mai 2014 La Gatineau
CHRONIQUE
COMPOSTELLE EN TANDEM
santé
Diane Provost entamera sa retraite en marchant
Quelle huile
privilégier en
cuisine?
L’huile est utilisée depuis des siècles en cuisine, soit pour rehausser les arômes des plats, pour leur donner une texture plus intéressante ou encore pour attendrir la viande dans les marinades. Mais voilà qu’on nous offre sur les tablettes des supermarchés une variété impressionnante d’huiles aux propriétés quelque peu différentes les unes des autres...
Il faut premièrement savoir que toutes les huiles ont une teneur en lipide voisinant le 100 %. Ainsi, elles sont toutes aussi caloriques à quantités égales (14 g de lipides par 15 ml d’huile). Même si les huiles ont fait mauvaise gure au cours des dernières années, ce sont des corps gras béné ques pour la santé. Souvent riches en antioxydants, en oméga-3 et en vitamines, elles contribuent entre autres à la santé cardiovasculaire et au bon fonctionnement du cerveau.
Mais alors, quelle variété d’huile faut- il choisir en cuisine? L’huile d’olive, de canola, de pépins de raisin, de tournesol, de noix? Voici quelques conseils pour mieux vous y retrouver :
Friture : c’est l’huile d’arachide qui est la plus stable à hautes températures. On peut donc l’utiliser sans problème pour les fritures. L’huile de tournesol peut également être une bonne alternative, par exemple en cas d’allergie à l’arachide.
Cuisson : l’huile d’olive, de canola, l’huile de pépins de raisin ou encore l’huile de tournesol sont tout à fait indiquées pour la cuisson des aliments car elles supportent bien la chaleur. Rappelez-vous cependant qu’il faut éviter que l’huile ne fume lorsqu’elle est chauffée. Elle devient alors toxique pour l’organisme et il vaut mieux éviter de la consommer.
Vinaigrettes : toutes les huiles peuvent être utilisées à froid en assaisonnement. Le choix dépendra de vos goûts. L’huile de noix et l’huile de lin s’agencent particulièrement bien aux vinaigrettes.
En ce qui concerne la conservation des huiles, il est important de les garder dans leur contenant d’origine, idéalement à l’abris de la lumière, de la chaleur et de l’humidité a n qu’elles ne rancissent trop rapidement. Quelques huiles comme l’huile de lin et certaines huiles de noix doivent être conservées au réfrigérateur en tout temps.
Rappelez-vous qu’il est intéressant de varier les types d’huiles que l’on utilise en cuisine. En
effet, elles ont toutes des propriétés différentes et
leur apport nutritionnel varie d’une huile à l’autre.
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
LA GATINEAU - Il est parfois dommage de constater qu’on connait très peu les gens qui nous entourent. Nous les côtoyons pourtant au quotidien sans connaitre leur vie et sans se douter de ce qu’ils cachent au plus profond d’eux-mêmes.
J’ai eu la chance de faire une rencontre très inspirante avec ma collègue Diane Provost, orthopédagogue depuis 21 ans à la Commission scolaire des Hauts- Bois-de-L’Outaouais. J’ai découvert en elle une femme d’action qui croit en ses rêves et qui tirera bientôt sa révérence du monde de l’enseignement de très belle façon.
Une femme engagée
Diane a un parcours professionnel peu banal. Bachelière en enfance inadaptée, elle a obtenu un premier contrat en enseignement à Terre-Neuve pour ensuite revenir au Pontiac et à Aylmer. C’est à là qu’elle a eu la piqure pour l’or- thopédagogie plutôt qu’être titulaire en classe régulière.
Afin d’obtenir son premier poste dans cette branche, elle a eu l’audace d’en- voyer son curriculum vitae à une cin- quantaine de villes sur la carte du Québec déployée sous ses yeux. Heureusement pour nous, c’est à Maniwaki qu’elle a déposé ses bagages. Diane aime particulièrement la dyna- mique du travail d’équipe. C’est une ras- sembleuse qui croit au sentiment d’ap- partenance et qui agit en conséquence auprès de ses collègues.
Elle se décrit comme une sportive qui aime les défis depuis toujours. D’ailleurs, pendant l’été précédant son entrée dans le monde de l’enseignement, elle a par- couru l’Ouest Canadien et l’Ouest des États-Unis à vélo. Une transition aven- turière avant d’entreprendre une carrière qu’elle a réussie avec brio. À quelques mois de la retraite, c’est une nouvelle transition du même genre qui bouclera la boucle en beauté.
Une femme motivée
Depuis plus de 20 ans, Diane caressait le rêve du grand périple de Compostelle.
▲ Diane Provost, orthopédagogue depuis 21 ans à la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- L’Outaouais, prendre bientôt sa retraite. Elle réalisera alors son rêve : faire le chemin de Compostelle.
Sur sa liste des cent choses à faire dans sa vie, ce voyage était inscrit, tout comme il l’était dans son cœur. Après avoir lu des témoignages, dont celui de M. Michel Riel, Diane a pris l’initiative de s’inscrire et de collaborer avec la Fondation québécoise du cancer. Elle a choisi une partie du parcours de la France, totalisant 200 km. Quarante québécois et québécoises participeront à ce voyage qui se déroulera du 10 sep- tembre au 23 septembre 2014, débutant deux jours après la retraite officielle de Diane.
Lorsqu’elle m’en parle, je sens la pas- sion briller dans ses yeux. Elle a déjà commencé à s’entrainer afin de relever le défi, soit marcher 20 km par jour pen- dant 10 jours. «Nous sommes bien entourés avec la Fondation québécoise du cancer, confie Diane. Les organisateurs nous accompagnent très bien dans cette démarche : ils nous envoient des capsules vidéo, ils nous guident grâce à des ren- contres préparatoires et nous conseillent pour une bonne préparation physique.»
Diane marchera pour des membres de sa famille et des amis, ainsi que dans le but d’être en pleine forme pour profiter pleinement de sa retraite. Elle a déjà atteint la moitié de son objectif, car les
pèlerins doivent amasser 2 000$ chacun, pour un total de 100 000$, allant direc- tement à la fondation. Pour ceux qui voudraient encourager Diane, suivre les témoignages des participants ou rêver à leur tour, il est possible de contacter le 1-800-363-0063 ou d’aller sur le site internet www.compostelleentandem. com
Diane Provost a choisi une carrière où l’être humain prenait toute la place. Elle a toujours fait preuve d’entraide, de com- passion et de dépassement de soi, tout comme elle vivra ces valeurs à travers son aventure. Ce voyage inoubliable et riche en émotions lui permettra de passer du statut d’orthopédagogue à celui de retraitée active, un chemin de transition aussi significatif que le sera celui de Compostelle.
Je la remercie personnellement pour la motivation et la persévérance qu’elle a su m’inculquer lors de notre rencontre. En toute modestie, je lui offre cet article et un don avec la rémunération dont j’en bénéficierai. Ses collègues se joignent également à moi pour lui souhaiter un merveilleux chemin de vie.
Kathia Trottier
MUNICIPALITÉ AMIE DES FAMILLES ET AÎNÉS
Une nouvelle stratégie de communication
BLUE SEA - Le conseil municipal de Blue Sea a adopté, le 7 avril dernier, deux importantes politiques, l’une découlant en quelque sorte de l’autre.
La première confirme le statut de «municipalité amie des familles et des aînés», décerné par le ministère québécois de la Famille. La remise officielle du cer- tificat de reconnaissance sera faite lors d’une cérémonie à l’église de Blue Sea le 17 mai prochain.
Par ailleurs, les consultations effectuées auprès de la population lors de l’élabora- tion de la politique ont suggéré qu’il y avait lieu d’améliorer les communications avec la population, d’où l’adoption d’un plan de communication renouvelé.
«Il ne faut pas juste prendre soin de nos chemins, il faut aussi prendre soin de nos communications», indique le maire Laurent Fortin. Le conseil municipal a retenu les services d’un spécialiste en com- munication qui a été chargé de revoir l’en- semble des stratégies de communication de la municipalité en fonction des différents publics cibles présents sur le territoire.
Selon le nouveau conseiller municipal responsable, entre autres, des communica- tions, Michael Simard : «Notre nouvelle approche en communication vise à mieux répondre aux attentes de la population et à choisir les médias appropriés pour établir et maintenir les liens avec les différents segments de notre population.»
Déjà, une nouvelle signature a été conçue. Elle sera graduellement ajoutée aux activités de communication. Il s’agit de «Blue Sea, beau et accueillant depuis 1899», qui vient mettre en relief la beauté des paysages de la municipalité, l’hospita- lité de ses résidents et de ses commerçants et la richesse de son histoire.
De plus, des babillards municipaux seront installés à des endroits stratégiques dans le secteur du lac Long/lac des Îles ainsi que dans le secteur centre. Le site web de la municipalité et la page Facebook seront également de la partie. Enfin, des rencontres citoyennes seront organisées pour bien saisir le pouls de la communauté.