Page 14 - La Gatineau 22 mai 2014
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14 22 mai 2014 La Gatineau Culture
MAISON DE LA CULTURE
Guillaume Wagner,
un humour vraiment cru !
COMMUNIQUÉ
Rétablissons les faits,
au sujet d’un terrain
appartenant à La Pointe à David
Fait : Le terrain longeant la plage à cet endroit appartient entière- ment et uniquement à La Pointe à David de façon continue à partir du Club Brunet. Les lettres patentes de décembre 1993, les plans d’arpen- teur de 1990, le bornage d’arpenteur du 2 juillet 2013, le Registre foncier du Québec, ainsi que la matrice gra- phique municipale, le prouvent et le confirment tous. La municipalité de Grand-Remous (et son maire à l’époque M. Gérard Coulombe) avait aussi la possibilité d’acheter ce ter- rain en 1993, mais ne l’a pas fait.
Terrain, avant juillet 1999
Fait : L’injonction permanente de la Cour supérieure du Québec réaf- firme ce droit de propriété. L’injonction permanente fait référence aux pièces en cette cause de la requête introductive, incluant les lettre patentes et le certificat de localisation de l’arpenteur.
Fait : Le dossier est clos et terminé. L’injonction est permanente. Le juge- ment est final. La municipalité n’a présenté aucune défense et n’est pas allée en appel. La municipalité n’a déposé aucune documentation, même pas son rapport Fondex de juin 1998. Un rapport d’ingénieur de ce type ne peut d’ail- leurs pas déterminer un droit de propriété.
Fait : Concernant ce rapport, une lettre du 16 mars 1999 du Ministère de l’Environnement du Québec dit que :
• «Selon le ministère des Ressources naturelles, les Camps Touristiques La
Pointe à David sont propriétaires du lot 28[...]».
Fait : Le MRN a aussi confirmé qu’il respectera le jugement. Une lettre du 25 novembre 2013 du Ministère de la Justice du Québec dit que :
• «[...] notre client [le MRN] s’en remettra au jugement qui sera rendu dans le
présent dossier.».
Fait : La Pointe à David a obtenu un permis de clôturer de la muni- cipalité de Grand-Remous, ce qui en fait une reconnaissance implicite du droit de propriété.
Fait : Il n’y a jamais eu de plage publique ou municipale à cet en- droit. Bien que la municipalité ait installé le 10 juillet 1999 des blocs et un escalier laissant croire à des infrastructures publiques ou municipales, une plage publique doit obligatoirement comporter : une signalisation adéquate, de la surveillance, des sauveteurs et une embarcation de sauvetage, des tests de qualité de l’eau et du sable, des infrastructures sanitaires et des toilettes, du stationnement adéquat, des heures d’ouverture et un contrôle des entrées selon la capacité. De plus, les contenants de verre y sont interdits. La muni- cipalité n’a implanté rien de ceci. Il n’y a aucun terrain public ou municipal à cet endroit.
Fait : La municipalité de Grand-Remous a installé en juillet 1999 des blocs et un escalier sans autorisations et «illégalement». Le Ministère de l’Environnement a signifié le 26 juillet 1999 un avis d’infraction à la muni- cipalité de Grand-Remous :
• concernant des : «Travaux d’excavation, installation d’un mur de soutien et escaliers en béton sur la rive du réservoir Baskatong sans avoir obtenu de certificat d’autorisation;»
• et exigeant que : «[...] vous [la municipalité] devrez nous présenter, d’ici le 20 août 1999, un plan correcteur pour restaurer la rive qui a été affectée par les travaux.», ce que la municipalité n’a jamais fait.
Dans une lettre du 14 janvier 2000, le Ministère de l’Environnement confirme le caractère illégal des travaux disant :
• «[...] la Direction régionale de l’Outaouais a décidé de soumettre le dossier
concernant des travaux réalisés illégalement par la municipalité de Grand- Remous sur le littoral et la rive du réservoir Baskatong à la Direction opéra- tionnelle des enquêtes et des urgences pour poursuites.»
Fait : La Pointe à David ne peut plus tolérer les intrusions sur son terrain depuis les événement graves de juillet 2013. Depuis les événe- ments des 6, 14 et 18 juillet 2013, La Pointe à David ne peut absolument plus permettre les passages et les intrusions sur son terrain car elle pourrait être tenue légalement responsable si des événements du même genre se répétaient cet été sur son terrain ou sur la plage adjacente.
Les documents cités sont disponibles auprès des ministères concernés ou à la municipalité.
MANIWAKI - Vendredi 9 mai, la Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau terminait sa programmation humour en recevant Guillaume Wagner. Il est venu présenter son premier one-man-show, «Clinglant», aux 200 spectateurs présents.
Un spectacle brutal d’honnêteté qui ne fait surtout pas dans la complaisance. Préoccupé par l’individualisme grandissant qui nous caractérise, Guillaume Wagner a souligné nos travers avec une précision hors du commun. De manière parfois crue et directe, il nous a renvoyé le miroir de qui nous sommes individuellement, dans le but de tracer un portrait de ce que nous deve- nons collectivement. Tout y a passé : reli- gion, homosexualité, relations de couple, culte du corps et de la performance, réseaux sociaux, politique... Réputé pour son aplomb et son audace, il a fait un bilan cou- rageux de ses défauts, de nos défauts, en évitant le piège du cynisme. Un humour trash, tout en finesse !
Dès sa sortie de l’École nationale de l’hu- mour en 2006, Guillaume Wagner s’est démarqué par sa précision et son perfec- tionnisme. Déjà, le public et la critique le considèrent comme une relève des plus pro- metteuses grâce à sa fougue, son culot et sa passion du métier.
▲ Guillaume Wagner a présenté son premier one- man-show, «Clinglant». (photo Sébastien McNeil).
Perle rare de l’humour, il s’est taillé rapi- dement une place et a été nommé Révélation du 29e festival Juste pour rire. Une nouvelle génération d’humoriste est née et il en est le fier représentant ! Un humour cru et trash, où il pousse à sa limite les répliques en bas de la ceinture, mais il avait averti le public dès la première phrase du spectacle : «Dehors les matantes et les personnes prudes, vous êtes pas à la bonne place !» Les gens ont bien ri et ça concluait très bien la série humour pour cette année.
Collaboration Benoit Quevillon.
Damien Robitaille a ensoleillé Maniwaki
MANIWAKI - La Maison de la culture de la Vallée-de-la-Gatineau poursuivait sa pro- grammation chansons, mardi 6 mai, en rece- vant Damien Robitaille. Il est venu présenter son spectacle Omniprésent, suite à son pas- sage à Blue Sea l’été dernier dans le cadre de La petite Séduction.
Le charme et l’originalité de Damien Robitaille lui ont permis de se bâtir un public grandissant et fidèle. C’est l’évidence même : Damien Robitaille est un homme d’exception. Bête de scène magnétique, génie pop, poète illuminé. L’auteur-compositeur incarne un idéal, celui de l’homme moderne complet.
Mais le savait-on pourvu du don d’omni- présence ? Après avoir débauché les hanches de la planète entière avec la soul d’Homme Autonome, Robitaille lève son verre - de piña colada, à cette faculté extraordinaire que lui ont consentie les dieux sur Omniprésent, troi-
▲ Damien Robitaille est venu présenter son spectacle Omniprésent (photo Sébastien McNeil).
sième album suintant de lasciveté.
Avec Omniprésent, qui s’inscrit au strict plan phonétique dans la continuité de L’homme qui me ressemble et de Homme Autonome, Damien Robitaille ambitionne un nouveau ravalement de façade, prouvant, si besoin il y avait, qu’aucun genre musical ne peut résister à sa douce folie.
Le nouveau spectacle de Damien Robitaille a su captiver par son énergie contagieuse la cen- taine de spectateurs présents. Invité lors du pas- sage de la Petite Séduction dans le village de Blue Sea en juillet dernier, il a présenté enfin dans la région son spectacle complet, au grand plaisir des concitoyens de Blue Sea et de ses nombreux nouveaux amis de la Haute-Gatineau. Avec ses musiciens et ses rythmes entraînants, il a su ensoleiller la région et rendre jaloux Hydro- Québec de son énergie contagieuse !
INCENDIE
Un bâtiment
détruit
LA GATINEAU - Un incendie s’est déclaré mardi en fin de journée, au 387 chemin de la Rivière-Gatineau. À l’arri- vée des pompiers d’Aumond le bâtiment était déjà une perte totale.
Les pompiers de Déléage ont été appe- lés en renfort ainsi que les sapeurs de la Sopfeu car l’incendie s’est propagé à la forêt. Il n’y a eu aucun blessé.
Collaboration Benoit Quevillon.


































































































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