Page 14 - La Gatineau 19 juin 2014
P. 14

14 19 juin 2014 La Gatineau
COMMUNAUTÉ MÉTIS AUTOCHTONE
Un traité avec la Fédération canadienne
MANIWAKI - La Communauté Métis Autochtone de Maniwaki a tenu dernière- ment son assemblée générale annuelle. Un contingent de la Fédération Métisse du Canada (FCM) est venu d’Oshawa (Ontario) pour la signature d’un traité. «Le début d’un voyage commence avec des petits pas et un certain nombre de défis», commente Robert Pilon, président par intérim de la FCM, ajoutant qu’avec ce traité «nous franchissions l’une de ces étapes clés».
La journée a débuté par un repas tradi- tionnel. «Nous avons rencontré une commu- nauté très chaleureuse, qui a participé active- ment à la réunion, commente Robert Pilon. L’amour que les gens portent à leur commu- nauté est très manifeste.»
Après le repas, le président de la
▲ Serge Paul, chef de la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki, et Robert Pilon, président par intérim de la Fédération Métisse du Canada, signant le traité.
Communauté Métis Autochtone de Maniwaki, Serge Paul, a annoncé la négocia- tion à venir d’un traité entre la FCM et la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki. Lorsque vint le moment de cette discussion, Thérèse Lizotte a procédé à une cérémonie de purification pour toutes les personnes présentes. La discussion s’est ter- minée avec la signature du traité par Robert Pilon et Serge Paul.
Par ce traité, la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki devient membre de la fédération. Il marque le coup d’envoi d’une multitude d’affiliations importantes à venir pour la FMC. «Notre but est d’avoir une force dans les négociations avec le gouverne- ment», explique Serge Paul. La communauté a volontairement choisi une organisation à qui elle va «donner des mandats, plutôt qu’une organisation qui va nous dire quoi faire». La communauté métis de Maniwaki devient ainsi la première au Québec à faire partie d’une organisation nationale.
«Il s’agit d’un événement historique, au sens où ce premier traité implique une com- munauté métisse de la province de Québec, le lieu de naissance de beaucoup de nos ancêtres Métis, ajoute Robert Pilon. Nous sommes particulièrement fiers de ce fait et ce fut un grand plaisir de travailler avec les membres du conseil d’administration de Maniwaki. Nous nous réjouissons à l’avance de ce qui sera une relation solide et produc- tive. Je tiens d’ailleurs à remercier sincère- ment les dirigeants de la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki, de même
▲ La Communauté Métis Autochtone de Maniwaki et une délégation de la Fédération Métisse du Canada, se sont rencontrées afin de signer un traité historique.
que l’ensemble de leurs membres, qui nous ont accueillis à leur réunion et ont participé à cet événement historique.»
La FMC vise à «unir et représenter les populations métisses de toutes les pro- vinces, les territoires et les régions du Canada, d’un océan à l’autre». Sa mission est d’être à l’écoute de ceux et celles qu’elle représente, représenter ses membres et leurs
communautés à tous les niveaux gouverne- mentaux et industriels.
Selon Robert Pilon, «en travaillant ensemble et en unissant les communautés et les individus, nous deviendront plus forts et plus efficaces dans la représentation et le soutien de la culture, l’identité et les droits des Métis».
Sylvie Dejouy
VILLE DE MANIWAKI
«Les nombrils de semaine» débutent le 2 juillet!
MANIWAKI- Ce sera un vrai «happe- ning» à chaque semaine, comme des mini-festivals hebdomadaires. Le projet «les nombrils de semaine» du service des loisirs de la Ville de Maniwaki se concré- tise de plus en plus et pourra devenir une activité régulière pour les gens de tous âges.
Le plan était à la base de débuter le 18 juin, alors que l’été est à nos portes et que l’école achève. Mais le mercredi suivant étant le jour de la Saint-Jean Baptiste, Michèle Côté et son équipe ont pris la décision de commencer du bon pied dès le 2 juillet prochain, de 17h à 21h.
Tout ce qui avait été discuté au conseil de ville il y a quelques semaines tient encore: on parle de musique version «open mic» de 18h à 19h, de prestations de groupes ou artistes solos de la région, de zumba, de djembé (le 16 juillet), de la présence de la Maison de la famille et de la Maison des jeunes, de tours de bateaux, d’un «beach party» (le 23 juillet), d’un coin «bouffe» où l’on servira des repas complets et des
pique-assiettes, et de plusieurs autres acti- vités diversifiées qui pourront changer au courant des semaines, afin de plaire au plus grand nombre de gens possible.
Pourquoi les mercredis ? Parce qu’à l’été, beaucoup de gens partent pour la fin de semaine alors que l’école est terminée. «Il y aura donc possibilité de s’amuser même en plein milieu de la semaine en plein cœur de Maniwaki», a mentionné Michèle Côté, technicienne en loisirs à la Ville de Maniwaki. Ces «nombrils de semaine» dureront jusqu’à la mi-août.
Si des artistes sont intéressés à faire des prestations lors d’un des mercredis (parti- culièrement le 9 juillet), si des gens (orga- nismes, clubs sociaux, associations) sont intéressés à prendre part aux festivités d’une façon ou d’une autre, pour donner des idées ou pour y faire du bénévolat, veuillez contacter Michèle Côté au 819- 449-2822 poste 225.
Émélie Cadieux
CONSEIL MUNICIPAL
Camions, centre d’interprétation et Résolu
MANIWAKI - Durant la dernière réunion du conseil municipal, parmi les points à l’ordre du jour, les élus ont validé l’achat de deux camions neufs d’une demi-tonne. Le contrat est revenu au plus bas soumission- naire, Garage Hubert autos, pour 25 422,12$ par camion.
Le terme du bail d’occupation avec le Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, a été modifié, passant
de 10 à 15 ans, afin de pouvoir bénéficier d’une subvention du ministère de la Culture.
Concernant Produits forestiers Résolu, le maire Robert Coulombe a expliqué que le conseil se «tient au courant du dossier. Le comité mis en place est composé d’employés, de producteurs de bois et d’industriels. Il n’y a aucun autre intervenant extérieur. Selon nos informations, ça se développe mais on ne peut pas dire que c’est réglé».


































































































   12   13   14   15   16