Page 13 - La Gatineau 4 septembre 2014
P. 13

La Gatineau 4 septembre 2014 13 santé Des ateliers pour St-Eugène
CHRONIQUE CENTRE JEAN BOSCO
Les mille et une
vertus du brocoli
Lorsqu’on parle de saine alimentation, on parle immanquablement des fruits et des légumes. Un adulte devrait en effet en consommer au minimum entre 7 et 10 portions par jour. On conseille d’adopter la diversité en ce qui a trait au choix des fruits et des légumes à intégrer à notre alimentation. Cependant, certains d’entre eux auraient avantage à se retrouver au menu plus souvent que d’autres. C’est le cas entre autres du brocoli.
Originaire de l’Italie, le brocoli a longtemps été relégué au dernier rang de nos préférences alimentaires. Une bien grave erreur, car ce légume constitue un aliment santé par excellence. Il contient des vitamines, des minéraux, des antioxydants et des fibres alimentaires. Et tout cela lui confère des propriétés santé que l’on ne devrait pas passer sous silence. En voici quelques-unes :
• Protection anticancéreuse : les études tendent à confirmer que les légumes de la famille des crucifères, dont fait partie le brocoli, diminueraient les risques de développer certains types de cancer (ex. : colorectal, poumon, estomac, prostate, etc.). Cette protection serait assurée par différents composés retrouvés dans le légume, notamment les vitamines C et E, les caroténoïde et les glucosinolates.
• Protection contre les maladies cardiovasculaires : la consommation régulière de brocoli a été associée à une diminution du risque de souffrir ou de décéder d’une maladie cardiovasculaire.
• Amélioration de l’efficacité du système immunitaire : les folates contenus dans le brocoli sont d’excellents antioxydants qui participent à la formation des globules rouges et blancs, et dans la production d’anticorps capables de nous défendre contre les méchants microbes.
• Maintien d’une bonne santé oculaire :
la lutéine et la zéaxanthine, qui sont deux caroténoïdes retrouvés dans le brocoli, auraient tendance à s’accumuler au niveau de la macula et de la rétine de l’œil. De cette manière, les risques de dégénérescence maculaire et de cataracte en seraient réduits.
Alors, que vous le préfériez cru ou cuit, ajoutez le brocoli à votre assiette le plus souvent possible! Choisissez-le bien vert et avec des bouquets compacts. La cuisson à la vapeur est à privilégier pour conserver actives les molécules santé du brocoli. Assurez-vous cependant qu’il
demeure croquant une fois cuit. C’est dans cet état que votre organisme pro tera au maximum de ce légume!
Bon appétit!
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
MANIWAKI - Nouvelle entente conclue entre le Centre Jean Bosco et la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais. Elle permettra aux élèves du Centre St-Eugène de participer à des ate- liers au Centre Jean Bosco.
Cette entente est le fruit de plu- sieurs rencontres. «Au cours de la dernière année, le centre et l’éta- blissement des adultes ont travaillé étroitement et leur partenariat a permis de déboucher sur l’élabora- tion de ce protocole d’entente pour la période allant d’août 2014 à juin 2015, explique la présidente de la CSHBO, Diane Nault. Ce proto- cole permettra aux élèves du Centre St-Eugène de bénéficier au Centre Jean Bosco de services édu- catifs complémentaires, dans le cadre du programme de formation et d’intégration sociale.»
Deux volets ont été définis. Le
premier concerne la mise en place «d’ateliers dirigés» qui vont permettre de cibler des besoins spécifiques de la clientèle. Ils porteront notamment sur le développe- ment de l’autonomie, de l’estime de soi, le désir de se dépasser, l’inclusion dans la collec- tivité, les cuisines collectives, etc.
«Ça va être une programmation très colo- rée, assure le directeur de Jean Bosco, Khélil Hamitouche. Ce seront des ateliers ouverts, et non avec un maître en avant et les élèves en arrière. Les participants vont pouvoir toucher, expérimenter. Tous ces ateliers ont été
▲ De gauche à droite, au second plan : Angèle Larche, du CA de Jean Bosco ; Diane Nault, présidente de la CSHBO ; M. Charron, du CA de Jean Bosco ; Jean-Claude Maurice, président du CA de Jean Bosco. Au premier plan : Richard Leblanc, directeur du service des ressources humaines de la CSHBO ; Réjean Potvin, directeur de l’établissement des adultes ; Khélil Hamitouche, directeur du Centre Jean Bosco.
développés de concert avec la commission scolaire pour s’assurer qu’on répond parfaite- ment aux besoins spécifiques de cette clientèle.»
Le deuxième volet, ce sont les plateaux de travail pour les élèves qui veulent découvrir l’expérience du travail. Ainsi, le CARO, qui récupère et tri des vêtements usagés pour les vendre à prix modiques, reste en place. À cela s’ajoutent un service de déchiquetage de docu- ments, l’étiquetage de vêtements, le décou- page pour préparer des guenilles qui sont revendues. «Certaines personnes de notre clientèle ont le désir d’aller en appartement mais ne savent pas se prendre en main, pour- suit Khélil Hamitouche. À travers le service de répit au Centre de plein air du lac Grenon, ils vont apprendre les gestes du quotidien. On
va aussi y développer l’horticulture et les tra- vaux de jardinage.»
Diversifier l’offre
La programmation a été conçue avec l’aide du Pavillon du parc. Annie Lafontaine, qui y travaille depuis 15 ans comme éducatrice spé- cialisée, assure que «les programmations des deux centres vont répondre aux besoins des élèves. Les personnes qui ont une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’au- tisme vont avoir des services de qualité».
Les élèves du Centre St-Eugène participe- ront sur une base volontaire, en fonction de la capacité d’accueil de Jean Bosco. Chaque élève qui le désire pourra venir au moins une journée complète par semaine et les respon- sables veilleront à assurer une rotation. Ces activités sont aussi ouvertes aux autres per- sonnes de la communauté vivant avec des déficiences intellectuelles et/ou physique.
Réjean Potvin, directeur de l’établissement des adultes, explique que dans le cadre du programme de formation et d’intégration sociale, «on ne peut pas tout faire à St-Eugène. Donc ça nous permet une plus grande diver- sité des activités. Plusieurs élèves ont déjà exprimé leur désir de participer».
Diane Nault tient à préciser que cette entente a été spécifiquement conçue afin de «répondre aux besoins des élèves. Elle permet aussi aux deux organismes de bien coordonner leurs interventions et de maximiser leur effi- cacité en misant sur la communication et l’échange constant».
Khélil Hamitouche en est persuadé : «Cela va permettre d’élever encore plus notre offre de services.» Le président du conseil d’admi- nistration du Centre Jean Bosco, Jean-Claude Maurice, souhaite «longue vie à ce partenariat et ce pour le bien-être de notre clientèle».
À noter que l’équipe de Jean Bosco est com- posée de Johanne Grondin, adjointe du direc- teur ; Caroline Lafontaine, qui s’occupe du sport et de la zoothérapie ; Joane Labelle, agente d’intégration ; Marjolaine Sicard, vice-coor- donnatrice du service de répit ; Julie Lajeunesse, éducatrice spécialisée ; June O’Brien et Julie Clément, qui s’occupent du CARO.
Sylvie Dejouy


































































































   11   12   13   14   15