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se réaliser par des partenariats avec des garderies non subventionnées.»
Linda Roy est d’autant plus déçue qu’elle était à deux doigts de signer le contrat. Il ne manquait que l’approbation du ministère. «Notre mise de fonds au départ était de 20 000$, explique-t-elle. J’ai demandais au ministère de nous envoyer une nouvelle entente pour savoir quel est le montant désormais. Mais si c’est plus de 20 000$ on sait déjà qu’on n’a pas les moyens.»
La directrice déplore par ailleurs que de l’argent a déjà été dépensé pour ce projet : «On a cherché un architecte, des ingénieurs, on a fait faire des analyses, un certificat de localisation. Il y a jusqu’ici plus de 56 000$ de frais, dont le 20 000$ de mise de fonds, le reste ayant été payé par le ministère.»
Linda Roy et Sylvie Beauregard s’interrogent sur la façon de faire du gouvernement et avouent se poser plusieurs questions parmi lesquelles celle-ci : comment le ministère peut-il changer ainsi le contrat signé avec le CPE ? Selon ce contrat, le ministère peut, «dans des situations qu’il juge exceptionnelles», changer le montant de la mise de fonds mais à deux conditions : si la mise de fonds exigée est trop minime et les surplus cumulés du CPE sont tellement importants qu’il est requis d’exiger un montant supérieur du CPE ; ou si la mise
de fonds exigée est trop élevée ce qui pourrait causer des difficultés au CPE. Donc aucune de ces conditions n’est applicable dans le cas du CPE Vallée-Sourire.
Des frais supplémentaires
Les deux responsables
assurent que si le CPE Vallée-
Sourire n’est pas agrandi, la
situation sera très difficile,
d’autant que l’année prochaine
des frais supplémentaires vont
s’ajouter. En effet, à partir de
juin 2015 l’organisme devra
adhérer au guichet unique
d’accès aux places en services
de garde : les parents inscriront
leurs enfants sur une liste ▲ Linda Roy, directrice du CPE Vallée-Sourire, qui espérait pouvoir agrandir l’antenne de Gracefield.
d’attente unique, valable pour tous les CPE et garderies privées subventionnées du Québec.
Si la mesure est censée simplifier la vie des parents, Linda Roy assure qu’elle n’a aucune utilité pour le secteur sud de la Vallée-de-la-Gatineau puisque le CPE Vallée-Sourire gère les deux antennes de Gracefield et Kazabazua. Par ailleurs, elle explique qu’il y aura des frais d’un peu plus de 1 000$ par an pour adhérer à ce guichet, «mais rien n’est prévu pour nous aider à les payer».
Limiter l’expansion des CPE
Dans un chronique publiée sur le site Internet de Radio Canada, Michel Pépin écrit qu’il «est clair que l’idéologie qui prévaut va au-delà de faire payer davantage les parents, elle va au-delà de la notion d’utilisateur-payeur. Cette idéologie vise aussi à limiter l’expansion du service public dans les services de garde». Selon lui, les mesures gouvernementales risquent «de limiter l’expansion des CPE pour favoriser les places subventionnées en garderie privée et en milieu familial qui
sont moins onéreuses, ou encore les garderies non subventionnées».
Michel Pépin ajoute que «cette mesure soulève aussi des questions sur la capacité des milieux défavorisés ou des milieux en secteur rural à mettre sur pied de nouveaux centres de la petite enfance. Ces régions comptent moins de ressources financières et moins d’institutions avec lesquelles un partenariat pourrait être conclu».
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«Comment le ministère peut-il changer le contrat signé ?»
- Linda Roy, directrice du
CPE Vallée-Sourire.
est compromis
CITÉ ÉTUDIANTE
Julie Richard reçoit la médaille du Gouverneur général
MANIWAKI - Lors d’une cérémonie tenue à la Cité étudiante de la Haute- Gatineau de Maniwaki, vendredi 21 novembre, Julie Richard, finissante de secondaire 5, a reçu la médaille du Gouverneur général, attribuée à l’élève ayant eu la meilleure moyenne générale.
L’équipe de la CÉHG a accueilli Julie et ses parents pour l’occasion. Quelques enseignants ont profité de ce moment pour adresser à l’élève leurs félicitations, tout en mentionnant sa persévérance et son excellence tout au long de son parcours.
Julie avait terminé son secondaire 5 en
juin 2014. La médaille ne pouvait lui être remise à ce moment-là, car il fallait attendre les résultats des examens ministériels.
«Julie, nous voulons aujourd’hui te rendre hommage pour ta réussite académique et pour tous les efforts déployés lors de ton passage à la Cité étudiante, a souligné la directrice de l’école, Josée Brisebois. À travers les années, beaucoup de liens se sont tissés et tu laisses une empreinte certaine dans le cœur et dans la vie professionnelle des enseignants et des autres personnes qui t’ont côtoyée.»
▲ Julie Richard, accompagnée de ses parents, des membres de la direction et de plusieurs enseignants et enseignantes.


































































































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