Page 12 - La Gatineau 15 janvier 2015
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12 15 janvier 2015 LaGatineau
Mécanicien : analyses et diagnostiques
LA GATINEAU - Suite de notre chronique dédiée à l’emploi et présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau. Nous vous parlons cette fois du métier de mécanicien.
Passionné par les voitures et la mécanique, le mécanicien automobile, ou le technicien en mécanique automobile, inspecte, pose des diagnostics sur des problèmes mécaniques, répare et entretient des véhicules automobiles, des camions, des autobus et autres modes de transport motorisé. Il est à l’emploi de concessionnaires automobiles, de garages, de vendeurs de camions et de tracteurs, d’entreprises possédant une flotte automobile. Il travaille aussi dans des stations-service, des compagnies de transport ainsi que dans des usines de montage automobile.
Un mécanicien a la compétence de travailler autant sur les composantes mécaniques d’un véhicule (la carrosserie, les pneus, les pièces du moteur, etc.) que sur les composantes électroniques, les véhicules récents étant pour la plupart équipés d’ordinateurs de bord.
Perspectives
Selon Emploi Québec, les perspectives d’emploi dans cette profession sont acceptables. L’organisme qualifie la profession de mécanicien automobile comme l’une des professions les plus en demande actuellement au Québec. Deux raisons principales facilitent l’intégration des nouveaux diplômés de l’industrie de l’automobile sur le marché du travail : l’augmentation du parc de véhicules et des progrès techniques.
En effet, l’augmentation du parc de véhicules a pour conséquence une hausse du besoin de main-d’œuvre qui soit en mesure de prendre soin de ce parc, c’est-à- dire de mécaniciens, d’aviseurs techniques, d’estimateurs de dommages automobiles et de commis aux pièces.
Cette caractéristique de l’industrie fait que les spécialistes de l’automobile doivent posséder des compétences pointues. Présentement, la pénurie de la main- d’œuvre se situe au niveau du manque de personnes qualifiées et en mesure de travailler avec de nouvelles technologies.
Qualités et aptitudes nécessaires
Le mécanicien automobile doit disposer de connaissances précises en matière de mécaniquetraditionnelle,notammentdans le domaine de l’électricité, de la mécanique et de la pneumatique. À cela s’ajoute évidemment la compréhension globale du fonctionnement d’un véhicule automobile. Par ailleurs, les dernières avancées technologiques obligent aujourd’hui le mécanicien à acquérir des notions solides en électronique, de même qu’à s’adapter aux nouveaux outils de diagnostic conçus pour appréhender les progrès techniques.
Enfin, ce métier requiert une excellente forme physique, l’employé étant souvent amené à travailler dans les positions peu confortables. À cette bonne condition physique s’ajoutent un esprit d’analyse, un fort sens des responsabilités et une grande capacité de déduction : une erreur d’inattention lors du traitement pouvant directement ou indirectement provoquer de futurs dysfonctionnements et d’éventuels accidents.
Où exercer le métier de mécanicien ?
Les milieux de travail suite à la
▲ Un programme de formation en mécanique automobile est dispensé dans plusieurs centres de formation professionnelle au Québec, dont le CFP Vallée-de-la-Gatineau.
L’avenir de la Vallée-de-la-Gatineau, je m’y emploie !
«Il ne faut pas choisir ce métier parce qu’on est pas bon à l’école»
formation sont diversifiés et, selon vos préférences, vous pouvez vous retrouver à travailler chez des concessionnaires automobiles, des garages, des vendeurs de camions et de tracteurs, des entreprises
professionnelle au Québec. Une possibilité d’alternance travail-études est proposée dans certains CFP. Ce programme, qui conduit à l’obtention d’un diplôme d’études professionnelles (DEP) en mécanique automobile, est d’une durée de 1 800 heures.
Dans la Vallée-de-la-Gatineau, nous avons l’opportunité d’avoir le CFP Vallée- de-la-Gatineau qui offre la formation. Allez visiter le www.cfpvg.cshbo.qc.ca
À noter que les services de Complicité Emploi sont possibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki.
possédant une
stations-service, des compagnies de transport, des usines de montage automobile et à la fonction publique québécoise (Transport Québec).
Les études
Un programme de formation en mécanique automobile est dispensé dans plusieurs centres de formation
f lotte automobile, des
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Vous l’avez peut-être croisé lorsque vous êtes allé faire réparer votre voiture au Garage Hubert Auto : Patrick Rochon y est technicien en mécanique automobile depuis 17 ans. Alors qu’il se destinait dans un premier temps vers la foresterie, après son secondaire il a finalement suivi une formation professionnelle en mécanique automobile à Hull. Un cours de 1 800 heures.
«Je suis quelqu’un de manuel, explique Patrick Rochon. J’ai toujours aimé les autos, jouer dedans. J’aime résoudre des problèmes.» D’abord embauché par Canadian Tire à sa sortie des études, c’est finalement au Garage Hubert qu’il fera carrière.
Son quotidien, c’est de réparer des véhicules toute la journée. «En ville on peut plus se spécialiser dans un domaine, explique-t-il. Ici, on touche à tout. Si tu veux avancer il faut que tu fasses de tout.»
Il faut aussi suivre régulièrement des formations afin de se mettre à jour, la
technologie évoluant très vite dans le domaine automobile. Patrick Rochon est allé une cinquantaine de fois à Laval, en plus des formations sur Internet. Elles sont prises en charge par le garage, qui a besoin d’un personnel apte à résoudre tous les problèmes. «Je me tiens à jour dans toutes les spécialités, précise-t-il. Électricité, réparation moteur, réparation diesel, etc.»
Selon Patrick Rochon, la
qualité numéro 1 pour être
mécanicien est d’être manuel.
Par ailleurs, contrairement à
certaines idées reçues, «on ne va
pas en mécanique automobile
parce qu’on n’est pas bon à
l’école. Ce n’est pas une bonne
idée. Le métier de mécanicien,
ce n’est pas que des changements
de pièces. C’est beaucoup de ▲ Patrick Rochon, technicien en mécanique automobile au Garage Hubert depuis 17 ans, en compagnie
diagnostic, de l’électronique, il faut être capable de lire un circuit, il faut maîtriser l’anglais car les manuels sont majoritairement en anglais.»
de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
prendre la voie de mécanicien, Patrick secondaire4estdemandé.Ilfautsuivredes
Rochon leur conseille de «finir au moins le formations, avoir des spécialités, viser le Aux jeunes qui envisageraient de secondaire, même si seulement le top».


































































































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