Page 6 - La Gatineau 11 juin 2015
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6 11 juin 2015 LaGatineau
NOUVELLE SALLE DE LA MAISON DE LA CULTURE
Toujours pas de réponse du ministère
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - C’était bien sûr la question qui brûlait les lèvres des personnes présentes à l’assemblée générale annuelle de la Maison de la culture de la Vallée-de-la- Gatineau, qui avait lieu la semaine dernière à l’Auberge du draveur : qu’en est-il du dossier de nouvelle salle de spectacle à la Cité étudiante ?
Comme l’a expliqué le président de la MCVG, Michel Gauthier, de son côté l’organisme a fait ses devoirs, notamment en commandant une dizaine d’études techniques dans le cadre de l’étude de faisabilité et qui ont coûté environ 110 000$. Depuis fin 2014, le dossier est donc entre les mains du ministère de la Culture et des Communications.
En avril, une lettre a été envoyée à ce dernier, appuyée par une autre signée Stéphanie Vallée, mais elle est restée à ce jour sans réponse. Michel Gauthier espère que celle-ci arrivera dans les prochaines semaines voire les prochains mois : «Je n’ai pas d’écho que ça va mal mais pas d’écho que ça va bien non plus. Si au milieu de l’été on a toujours pas de nouvelle, on fera probablement d’autres pressions auprès du ministère.»
Finances
L’année a été difficile, avec à la fin de l’exercice financier un manque à gagner de 29 000$. La MCVG l’explique par une baisse
de fréquentation aux spectacles. La programmation a été préparée en prévision d’un éventuel début des travaux pour la nouvelle salle. L’organisme n’a donc pas pu accueillir certains spectacles, qui auraient attiré beaucoup de spectateurs, car il aurait été difficile techniquement de les déplacer de l’auditorium vers une autre salle.
Michel Gauthier note aussi que la fréquentation a baissé dans l’ensemble des salles de spectacle du Québec. «Nous avons décidé de rehausser le niveau de la programmation 2015-2016, en tenant compte du fait que même si le projet de reconstruction était approuvé au cours des prochaines semaines, les travaux sur le terrain ne pourraient débuter avant la fin du printemps 2016», précise-t-il.
Michel Gauthier se veut rassurant : «Un comité s’est rencontré pour discuter des mesures à prendre pour contrer le déficit et compresser certaines dépenses. On a identifié clairement les raisons, on a déjà mis de l’avant des actions pour retrouver l’équilibre et on pense y parvenir en deux ans. La situation n’est pas dramatique mais il faut s’en occuper tout de suite. L’effort passera d’abord par une amélioration au niveau de la vente de billets de spectacles. C’est notre principal cheval de bataille. À ce titre, l’étirement de l’échéancier du projet de réalisation de la nouvelle salle ne nous aide pas : d’abord on ne sait pas avec certitude quand la salle actuelle sera disponible, ensuite parce que la nouvelle salle est le meilleur argument de vente pour rehausser la fréquentation. Il faudra aussi adopter une
▲ Christiane Langevin, coordonnatrice, avec les membres du conseil d’administration : de gauche à droite, Mario Marcil, trésorier ; Julie Gravel, secrétaire nouvellement élue ; Alain Fortin ; le président Michel Gauthier ; Sébastien McNeil ; Manon Mercier ; Benoit Quevillon, vice-président. Absente : Pauline Patry, nouvellement élue.
CONSEIL MUNICIPAL
Une nouvelle directrice générale nommée
nouvelle stratégie en particulier en étant plus présent sur Internet, en sondant la clientèle.»
Comme l’a prouvé l’étude de marché, la MCVG mise sur la nouvelle salle pour attirer plus de spectateurs, notamment en accueillant des spectacles qu’elle ne pouvait pas techniquement se permettre jusqu’ici et en particulier des pièces de théâtre. Une reconstruction permettrait aussi d’offrir du cinéma.
Programmation
À titre de diffuseur intermédiaire reconnu par le ministère de la Culture, la MCVG doit
présenter au moins 20 spectacles par année. Au cours de la dernière année, l’objectif a été dépassé avec 24 spectacles très variés, dont en collaboration avec le Festival des arts de la scène val-gatinois de Lac Sainte-Marie ainsi que les festivals de Bois-Franc et Aumond.
Il y a eu de la musique, de la chanson, des représentations pour enfants et du théâtre. À noter que le spectacle qui a attiré le plus de spectateurs est celui de Mathieu Langevin.
Membres
Ils étaient 138 en 2014-2015. La MCVG va travailler pour atteindre 400 membres.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DENHOLM - Une nouvelle employée occupe le poste de directrice générale. Il s’agit de Sylvie Lévesque, qui était adjointe administrative depuis 1 an à la municipalité de Denholm et qui avait travaillé auparavant comme adjointe administrative à la municipalité de Bowman. En poste depuis le 10 mai, les élus municipaux ont entériné officiellement sa nomination lors du conseil de juin.
Réseau routier
La municipalité prévoit pour 600 000$, voire plus, de travaux cet été. Cette somme doit être assumée par la municipalité en attendant un retour des subventions confirmées soit pas avant le printemps prochain. Les élus ont donc décidé de
Courrier du lecteur
négocier une marge de crédit de 700 000$, qui ne sera utilisée que pour les travaux sur le réseau routier.
Achat de concassé
La municipalité a résolu d’octroyer deux contrats pour 10 000 tonnes métriques de concassé : la sablière privée James Mirrens, située à Denholm, octroiera le matériel pour 1,25$ la tonne métrique ; pour le concassé le contrat a été donné à excavation JBG Lajeunesse au coût de 4,50$ la tonne métrique. Donc un total de 5,75$ la tonne métrique. Cela servira pour les travaux qui seront réalisés cet été.
Projet récréotouristique
Les élus ont donné leur appui au Centre de villégiature de la baie du Plomb : un projet de développement récréotouristique au bord de la rivière Gatineau et du lac du Plomb, qui nécessite une modification au schéma d’aménagement. «Le tout avait été
supporté de façon unanime par le comité consultatif en urbanisme de la municipalité», note le maire Gaétan Guindon.
Matériel pour le service incendie
Il a été résolu d’acheter, conjointement avec la municipalité de Low, une caméra thermique pour le service incendie. Son coût : 12 000$, donc 6 000$ pour chacune des municipalités. Cet appareil permet de détecter des sources de chaleur lors de différents types de sauvetage, donc de trouver des victimes dans un incendie ou lorsqu’elles ont été éjectées d’une voiture par exemple.
Défi tête rasée
Il a été lancé par la municipalité de Low en support à Leucan et une soirée devrait être organisée vers la fin d’août. Des personnes sont déjà en lice pour se faire raser la tête et collecter des fonds.
d’être contre cette vision de la démocratie.
Maintenant, examinons un autre aspect de la vie démocratique municipale. La Loi sur l’aménagement et l’urbanisme du Québec prévoit que les non-domiciliés sur le territoire d’une municipalité n’ont droit qu’à un vote par propriété, pendant que les domiciliés depuis au moins six mois, citoyens canadiens, de 18 ans et plus peuvent tous voter. Pourtant, les
▲ Sylvie Lévesque est la nouvelle directrice générale de la municipalité.
Limite de vitesse
Elle passe de 60 à 50 km/h dans une portion du chemin du Poisson-Blanc située entre les numéros civiques 696 et 1019.
Centre communautaire
Son ouverture officielle aura lieu le 20 juin, de 13h à 15h en présence de la députée et ministre Stéphanie Vallée.
non-domiciliés paient des taxes foncières sur les mêmes bases que les domiciliés, on peut même ajouter qu’ils reçoivent moins de services que les domiciliés puisqu’ils n’habitent pas la Municipalité à l’année. Est-ce équitable pour les copropriétaires, les co-occupants ? Vite, alignons les dispositions du vote avec celles le patrimoine familial et avec l’équité envers les contribuables.
Gaston Guénette, Cayamant.
Des contribuables lésés
En 2015, les gens veulent faire entendre leur point de vue, surtout s’ils contribuent financièrement à des projets. Voici deux exemples tirés de Cayamant qui parlent.
Je voyais en page deux de La Gatineau du 21 mai 2015 que des citoyens de Cayamant se sont inscrits en faux contre le fait que seuls les riverains de deux zones concernées pouvaient signer un registre pour signifier à la
Municipalité leur opposition à une modification de zonage qui permettrait un camping municipal. L’argument était que tous les contribuables de Cayamant devraient contribuer au financement du camping en question, car la municipalité projetait d’y investir $60 000 à même les fonds généraux. Sans parler de l’impact de circulation routière accrue de même que l’achalandage dans les commerces touchant tous les citoyens de Cayamant. Soit, difficile


































































































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