Page 6 - La Gatineau 03 septembre 2015
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6 3 septembre 2015 LaGatineau
FESTIVAL COUNTRY LA VIEILLE GRANGE
Encore un succès, malgré la météo
SYLVIE FILION
sfilion@lagatineau.com
GRACEFIELD - Céline Deslauriers et son conjoint Richard Saint-Jacques en sont à leur 7e édition du Festival Country Western La Vieille Grange qui avait lieu du 26 au 30 août à Gracefield. Encore cette année, le festival a attiré quelques 9 000 touristes et amateurs de rodéos, de compétitions de tires de chevaux, de musique country et de musique populaire.
Pendant l’horaire de jour avaient lieu des compétitions de gymkhana, une conférence sur le Mexique en VR avec DAPL en tournée ainsi qu’un bingo. Tout le weekend, le festival a accueilli des grands noms de la musique. Entre autres, vendredi soir, le festival a présenté Nancy Paquette, Andy
«Je viens de la Floride. Ma femme est cana- dienne et on vient ici pour trois mois. Ça fait la quatrième année qu’on vient au festi- val. Si on pouvait avoir plus qu’une dizaine de chevaux, ce serait pas mal.»
Dewache, Véronique Labbé et le Coco Country Band. Pour le samedi soir, c’était au tour de Laurence Jalbert, Monique Villeneuve et Manon Bédard.
Céline Deslauriers déplore cependant l’effet météo sur l’achalandage du site, qui est notamment aménagé spécialement pour les personnes en transport adapté.
En terme de retombées pour Gracefield et pour sa périphérie, le festival vient remplir les pharmacies, les restaurants, les casse-croûte, les motels. «C’est tout un achalandage qu’on voit sur la rue Principale et qu’on ne voit pas habituellement», relève Céline Deslauriers.
«Par contre, il va falloir que la municipalité s’implique davantage l’an prochain, sinon nous serons obligés de diminuer le nombre d’artistes présents sur les lieux», ajoute la principale organisatrice.
«C’est ma première année ici. J’ai ouvert un commerce à Gracefield sur la rue Principale, Chez Mamie Gateries. Je suis venue spécia- lement pour que le monde commence à le connaître. Le festival a bien du bon sens. La musique est excellente.»
▲ Le festival a attiré les éleveurs de chevaux pour les compétitions de tires. Les chevaux, qui pesaient approximativement 1 600 livres chacun devaient tirer une charge de 8 000 livres. Sur la photo, Rémi Cousineau garde une paire de chevaux de labours qui sont la propriété de son père.
▲ John Barns
▲ Joanne Lefebvre
▲ Joanne Desormeaux
▲ Mario Garneau
Retrouvez l’intégralité de cette entrevue en vidéo sur notre site Internet : : www.lagatineau.com
«À la vie, à la mer» : entrevue avec Laurence Jalbert
«J’aime bien le Festival. J’ai bien aimé la musique. C’est le premier matin qu’on s’as- soit pour regarder les chevaux. C’est la pre- mière fois que je viens ici, mais je reviens l’année prochaine... si mon chum veut venir!»
«Ça fait sept ans que je viens ici et c’est un super festival. Je suis venu à l’occasion d’un tournoi de golf, mais habituellement, je suis ici les 5 jours. Je suis un fan du festival.»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Juste avant qu’elle ne monte sur scène dans le cadre du Festival country La Vieille Grange, nous avons rencontré la chanteuse Laurence Jalbert. Voici des extraits de l’entrevue que vous pouvez retrouver en intégralité sur notre site Internet lagatineau.com
Laurence Jalbert bonjour et bienvenue dans la Vallée-de-la-Gatineau. Ce n’est pas la première fois que vous venez chanter dans notre région ?
Ha non, je pense que Gatineau et les alentours, c’est comme mon château fort. Je reviens plusieurs fois par année. Je reviens encore en octobre. C’est un des endroits où je viens le plus souvent.
Quel spectacle vous réservez aux spectateurs ce soir et quelles chansons vous allez interpréter ?
C’est un festival country, moi ça fait assez longtemps que j’en fais du country. Des chansons comme «Au nom de la raison» sur mon premier album c’est totalement du country, des chansons comme «Corridor» de
mon deuxième album, des chansons comme «Tomber» de mon premier album, c’est toutes, toutes, toutes du country. «Jeter un sort», quand j’ai sorti ça il y a quinze ans, je pense que Montréal et Québec me lançaient de l’eau bénie parce que c’était inacceptable de sortir une chanson country. Mais ça s’est tellement bien passé en radio et en région que toutes les régions l’ont embarquée sur leurs radios, ça a fait un numéro un partout, Montréal et Québec n’ont pas eu le choix d’entrer «Jeter un sort» dans leur palmarès et ça a fait un numéro un à Montréal et Québec
aussi. Je ne suis pas loin d’être la première à l’avoir fait. Donc c’est pas d’hier que je fais du country.
Vous avez sorti cette année une autobiographie qui s’appelle «À la vie à la mer», à l’occasion de vos 40 ans de carrière. Vous y parlez notamment de vos embuches, des moments difficiles, en vous basant sur douze de vos principaux succès. Quel message vous avez voulu faire passer à travers ce livre ?
Un message d’espoir. Ça peut paraître banale une chanson. Tu vas lire un livre, tu vas aller voir un film, tu vas écouter une chanson, un album. Mais pour beaucoup de gens, et pour moi aussi écouter une chanson a fait en sorte que j’ai pris
telle ou telle décision. Je me fais tellement dire de belles choses par rapport à mes humbles chansons. J’ai pas écrit «Au nom de la raison» en sachant que ça allait faire un succès, quand tu écris une chanson tu n’as aucune idée de ce qu’elle va devenir, tu l’écris et tu la laisses aller. J’ai tellement entendu de témoignages, de messages d’espoir, de puissance de la vie, de survie. À force de me faire dire «écoute, je me suis pas tué sur telle chanson, si je suis là encore aujourd’hui c’est parce que cette chanson là a passé à la radio»,
tu te dis c’est pas moi qui a fait ça c’est la chanson. Mais c’était trop fort, trop gros, trop beau, trop puissant pour que je garde ça pour moi. Je travaille probablement à un tome 2 qui va être un peu différent, qui va être dans la lignée du thème de mes conférences : l’espoir, la résilience, le courage.»
Vous allez reprendre la route et serez à Maniwaki le 24 février ?
Oui, la tournée de l’album qui n’est pas sorti encore commence en février 2016.
Donc vous présenterez le nouvel album et est-ce que vous reprendrez des titres ?
Ha ba, comme je fais toujours. Ça fait longtemps que j’ai passé l’étape de dire «moi j’aime ça, moi je veux plus faire cette chanson là». Je trouve le moyen de retomber en amour avec mes chansons tout le temps parce que si le monde a aimé ce que j’étais à mon premier album, je vais quand même pas leur dire «oubliez ça, moi j’aime plus ça». Et heureusement que j’avais trente ans quand j’ai sorti mon premier album. J’avais déjà fait le tri dans tout ce que musicalement j’aimais plus, j’aimais moins, et je suis arrivée avec un premier album où je ne renierai absolument rien de ce que j’ai fait. De mon premier à mon douzième c’est comme ça.»
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