Page 10 - La Gatineau 5 novembre 2015
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10 5 novembre 2015 LaGatineau
PLAN DE GESTION DES MATIÈRES RÉSIDUELLES
Collecte des matières organiques étudiée
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le conseil des maires de la MRC a adopté dernièrement un projet de Plan de gestion des matières résiduelles pour 2016-2020, qui sera soumis à deux consultations publiques qui devraient avoir lieu début 2016, à Maniwaki et Gracefield.
Comme l’explique Kimberly Mason, directrice du service Environnement de la MRC, «nous avons l’obligation de participer à l’atteinte des objectifs provinciaux. Le gouvernement du Québec nous donne des orientations qu’on doit suivre. Le but premier est de réduire la quantité de matières qu’on enfouit. Ensuite, on veut recycler plus de matières recyclables ; les matières organiques, que ce soit par compostage ou autre ; les résidus de construction-démolition. Ici dans la MRCVG, on a certains acquis intéressants. On a depuis quelques années la collecte porte-à-porte des matières recyclables et on veut optimiser ce qui est en place. Pour les matières organiques, on y inclut les boues septiques et nous depuis fort longtemps on a un système performant de vidangeage et de traitement des boues septiques, donc ce pan là qui est important est déjà réglé. Mais on doit offrir davantage de services aux citoyens et aux entreprises pour la matière organique qu’ils vont créer, notamment les hôtels, l’hôpital, les
épiceries, etc.»
Dans son plan, la MRC s’engage donc à mener des études. «On envisage la possibilité d’avoir une certaine collecte des matières organiques à Maniwaki et Gracefield, précise Kimberly Mason. Dans ces endroits-là, c’est densément peuplé et on trouve la majorité des entreprises qui sont susceptibles de nous offrir beaucoup de matière. On se donne deux ans pour étudier comment bien monter le service, quels en seraient les coûts, pour que le conseil prenne ensuite une décision très éclairée. En parallèle, on va regarder quelles modifications devraient être apportées à notre centre à Kazabazua. Peut-être qu’il pourrait accueillir la matière organique pour la composter localement. On croit que c’est avantageux car le facteur transport serait moindre et on a déjà une expertise, la machinerie, les employés.»
Toujours en ce qui concerne les matières organiques, l’objectif est de continuer à faire la promotion du compostage domestique mais de façon plus encadrée, plus systématique, en suivant l’exemple notamment de Bois-Franc qui a distribué des composteurs à l’ensemble de ses citoyens. Il s’agirait, comme le précise Kimberly Mason, «d’offrir le matériel et la formation nécessaires. On ne pense pas que 100% des gens pourraient faire du compostage domestique mais on croit qu’il y a encore des domiciles où les gens seraient intéressés à le faire s’ils étaient bien informés, avaient le temps et le terrain
nécessaires. Donc on vise d’aller chercher ces gens-là.»
Autre orientation majeure : établir un équivalent à l’écocentre de Maniwaki, service très prisé par les citoyens et entreprises, à Gracefield pour la population du sud.
Un autre objectif serait de voir s’il n’y aurait pas des économies à faire du côté de la collecte porte-à-porte. «Des études sérieuses nous démontrent que pour la plupart des municipalités où on a une faible densité, c’est avantageux que plusieurs municipalités se regroupent, explique Kimberly Mason. Pour l’instant on a seulement Montcerf-Lytton qui dessert Bois-Franc. Mais selon les études, il y a une grosse économie à aller chercher.»
S’il y a encore du chemin à faire en
matière de traitement des déchets, la Vallée-de-la-Gatineau a, selon Kimberly Mason, «fait des grands pas. On a de beaux acquis, des infrastructures performantes, des élus sensibilisés. Si on se compare aux autres MRC rurales en Outaouais on est un pas en avant. On a pris des décisions qui nous ont permis d’offrir des meilleurs services». Des progrès sont aussi constatés du côté de la population : «On voit que les gens sont prêts à adhérer aux nouveaux services, surtout si on est capable de prouver que ce n’est pas plus cher sur le compte de taxes. Le service le plus cher c’est l’enfouissement.»
Après les consultations publiques, un rapport sera rédigé et le projet de plan pourra être modifié pour ensuite être soumis au ministère de l’Environnement.
SOCIÉTÉ NATIONALE DES HAUTES-RIVIÈRES
Hommage aux bénévoles
de la Fête nationale
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Chaque année, 20 000 bénévoles contribuent au succès des festivités de la Fête nationale à travers la province. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, l’édition 2015 était de nouveau chapeautée par le Club Richelieu. Afin de remercier et rendre hommage aux bénévoles, la Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes-Rivières organisait la semaine dernière une fête au Château Logue. Pour la première fois, l’organisme avait jumelé l’évènement avec sa tournée automnale des trois zones de son territoire (Vallée-de-la-Gatineau, Laurentides et Antoine-Labelle) à laquelle étaient conviés les membres de la SNQHR.
Il s’agissait de la cinquième édition de l’hommage aux artisans de la Fête nationale. Mais cela fait plus de 30 ans que la Société nationale coordonne celle-ci à travers tout son territoire. Elle compte sur un solide réseau de
bénévoles qui ont à cœur de maintenir les tra- ditions et célébrer leur fierté d’être Québécois(es).
Comme l’a expliqué Véronique Gagnon, adjointe de direction à la SNQHR, celle-ci est «un organisme non partisan, qui s’est donné comme mission de défendre et promouvoir l’identité québécoise, la langue française, l’his- toire nationale, la culture et le patrimoine, en plus de développer nos institutions politiques, scolaires, municipales, sociales, ou autres, et de faire prévaloir nos droits dans toutes les sphères de nos activités sociales, économiques, industrielles et gouvernementales. Outre la Fête nationale, la SNQ souligne tout au long de l’année des évènements ponctuels comme le Jour du drapeau en janvier, la Francofête en mars, la Journée nationale des patriotes en mai. Elle remet aussi des bourses aux étudiants en histoire nationale et en français pour souli- gner l’excellence de leur travail».
À noter qu’il y a 19 Sociétés nationales ou Saint-Jean-Baptiste à travers le Québec.
▲ Les bénévoles de la Fête nationale dans la Vallée-de-la-Gatineau, qui était chapeautée par le Club Richelieu, avec, au premier plan : Emmanuelle et Gilles Michaud. Au second plan de gauche à droite : Bernard Cayen, Christine St-Amour, Henri Joanis, Diane Côté, Guy O’Realy, Pierre Piché, Luc Paradis, Marc Vaillancourt, Khélil Hamitouche.


































































































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