Page 6 - La Gatineau 18 février 2016
P. 6

6 18 février 2016 LaGatineau
VISITE DE WILL AMOS AU CENTRE JEAN BOSCO
De l’espoir du côté du fédéral ?
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Le Centre Jean Bosco a reçu de la visite la semaine dernière : le député libéral du comté de Pontiac, Will Amos, est venu découvrir cette institution dont la rénovation et l’agrandissement du bâtiment fait partie des dossiers majeurs de la région. L’occasion de rappeler au nouvel élu de ne pas oublier les milieux ruraux.
Will Amos a fait le tour des différents espaces du centre et rencontré la clientèle qui, ce jour-là, s’affairait à préparer un gâteau. Il a aussi découvert le CARO (Centre d’apprentissage, de recyclage et de récupération de l’Outaouais) et sa boutique de vêtements usagés, ce qui lui a permis de constater de lui-même le manque d’espace et la grande nécessité de procéder à des travaux. Le projet prévoit de faire passer le centre de 700 à 1 400 mètres carrés et, surtout, le milieu de vie des personnes accueillies et des employés sera grandement amélioré.
Il reste donc à trouver le financement. Comme l’explique le directeur de Jean Bosco, Khelil Hamitouche, «le projet avance. On est dans le montage financier. De plus en plus les pistes sont claires. Recyc-Québec c’est un dossier qui avance
très bien, on est au dernier droit. Il y a eu beaucoup d’échanges, de questionnaires auxquels il fallait répondre, apporter des surplus d’informations, et c’est ce qu’on a fait. Donc ils sont dans la phase de dernière analyse pour procéder aux recommandations du dossier. Il reste le Fonds conjoncturel de développement, pour lequel on avait initialement demandé 1,6 million mais on a revu le montant à la baisse en demandant 400 000$. On est en attente de décision et pour ce qui est du manque à gagner, en tant que promoteur on va se tourner vers des prêts donc augmenter notre part d’investissement. Au niveau de la MRC on a déjà 125 000$ qui ont été accordés et on a demandé une autre enveloppe de 475 000$ échelonnés sur plusieurs années dans le cadre du développement territorial.»
Le coût total du projet s’élève à 2,7 millions de dollars. «Nous en tant que promoteur on va apporter 40%, précise Khelil Hamitouche. Le reste ce sont toutes formes de contributions gouvernementales.»
Pour ce qui est du fédéral, le directeur de Jean Bosco met beaucoup d’espoir en particulier dans le Programme d’investissement dans les infrastructures : «C’est clair que le plus gros, ce sont les grosses métropoles qui vont l’avoir. Mais on veut qu’au niveau régional on ait aussi notre part.»
▲ Le député Will Amos et le directeur du Centre Jean Bosco Khelil Hamitouche discutant avec l’un des bénéficiaires du centre, Daniel, qui n’a pas manqué de faire part lui aussi de la grande nécessité de rénover et agrandir le bâtiment de la rue Laurier.
La direction et le conseil d’administration aimeraient, dans le meilleur des cas, que la première pelletée de terre soit faite en mai 2016. «La volonté est là, se réjouit Khelil Hamitouche. Il s’agit maintenant de mettre tout le monde ensemble et de se concerter. Au niveau local, la MRC est derrière nous,
le préfet nous appuie et on a avancé sur pas mal de dossiers. On a l’appui aussi de Mme Stéphanie Vallée.»
Sans avancer de promesses, le député Will Amos s’est engagé à se faire le porte- parole du Centre Jean Bosco auprès du gouvernement fédéral.
TÉMOIGNAGE D’UNE ÉLÈVE DE LA CITÉ ÉTUDIANTE
«Quitter le secondaire, c’est difficile»
REER – CELI :
POUR VOUS SENTIR LIBRE
ET PROFITER PLEINEMENT DES GRANDS JOURS DE VOTRE VIE
29 FÉVRIER 2016
Date limite pour cotiser au REER. Rencontrez votre conseiller.
Caisse populaire Desjardins
de la Haute-Gatineau
819 449-1432 ou 1 877 849-1432
Caisse populaire Desjardins Grace eld
819 463-2849 ou 1 800 663-8985
desjardins.com/ReerCeli
MANIWAKI - Du 15 au 19 février, ce sont les Journées de la persévérance scolaire. L’occasion de rappeler que nous avons tous un rôle à jouer afin d’encourager les jeunes à persévérer dans leurs études.
Afin d’illustrer cette thématique, voici le témoignage d’une élève de cinquième secondaire à la Cité étudiante de la Haute- Gatineau, Maxime Martel, qui a écrit un texte car dans les prochains jours elle doit faire une demande pour ses études postsecondaires et ce n’est pas facile.
«Si quelqu’un m’avait dit un jour que de quitter le secondaire serait difficile, je n’y aurais jamais cru. Être au secondaire, c’était mon rêve, et ce, pendant tout mon primaire.
Pendant mes cinq années au secondaire, j’ai fait de nouvelles connaissances. Une routine s’est installée : aller à l’école, travailler et consacrer mes temps libres à mes amis. N’avoir aucun stress, et ce, jusqu’au jour où j’ai pris conscience que je devais faire un choix de carrière.
Que vais-je faire dans la vie ? Cette décision est la chose la plus dure que je dois prendre. J’ai toujours des questions sans réponses, mais je présume qu’avec l’âge et l’expérience je pourrai y répondre, et ce, moi-même.
Je ne suis toujours pas certaine de mon choix de carrière, mais à quelque mois de la fin, je n’ai plus beaucoup d’options qui s’offrent à moi. Je vais au Cégep ou non. Vais-je avoir les notes requises pour y entrer ? C’est toujours une grande inquiétude chez les
jeunes. S’adapter à une nouvelle école est toujours la partie la plus angoissante.
«J’ai hâte de sortir de l’école secondaire pour commencer ma vie!», c’est une phrase dite couramment par les jeunes, mais elle est vide, sans connaissance. Nous ne connaissons rien au monde, car nous sommes encore chez nos parents ou tuteurs et ne payons rien. C’est la partie entièrement libre qui peut faire peur.
J’espère que toutes mes inquiétudes disparaitront au fil de mon secondaire V et qu’elles laisseront place à de bonnes choses. J’ose espérer que mes années de Cégep seront «la plus belle partie de ma vie». Je n’oublierai jamais mes amis qui ont été là tout mon secondaire. Et j’espère, ne jamais les perdre!»


































































































   4   5   6   7   8