Page 14 - Journal La Gatineau 14 Avril
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14 14 avril 2016 La Gatineau
LE REGISTRE DES ARMES À FEU
«Un vrai merdier»
- François Poirier
Encore    de nouvelles !
Le bénévolat... ça compte...
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG
- La Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM) a dévoilé les finalistesdela39eéditionduConcours provincial ARISTA. Cette année sous le thème «Ensemble, repoussons les frontières», le concours vise à reconnaître, encourager et promouvoir la réussite et l’implication de jeunes gens d’affaires de 18 à 40 ans, provenant de toutes les régions du Québec et de tous les secteurs d’activités.
Le nom des sept lauréats sera dévoilé lors du Gala ARISTA le 17 mai 2016 au Théâtre St-James. D’ici là, le public est invité à voter en ligne pour son finaliste coup de cœur. Le gagnant remportera un voyage à la Baie-James, offert par Hydro-Québec.
Parmi les finalistes, il y a notamment, dans la catégorie Jeune travailleur autonome du Québec, une jeune femme de la région : Marie-Cécile Nottaway,
chef et
propriétaire
de Wawatay
Catering.
La popula-
tion est
invitée à
l’encourager en votant sur le site Internet http://www.arista.jccm.org/finalistes
D’origine algonquienne, née à Rapid Lake et élevée dans le Parc de La Vérendrye, Marie-Cecile parle l’algonquin, l’anglais et le français. Diplômée du Collège Algonquin en «Chef cuisinière et gestion culinaire» en 2005, ses valeurs et sa passion pour sa culture l’amènent à garder en vie les activités traditionnelles et culturelles auprès de sa famille et de sa communauté. Voilà pourquoi 5 % de ses profits servent à soutenir l’activité physique et la culture des Premières Nations.
MANIWAKI - Mme Carmen Patry est une bénévole très engagée qui, dès le premier jour de sa retraite en 1994, a débuté ses activités de bénévolat à l’hôpital de Maniwaki. Elle donne donc de son temps depuis 20 ans.
Mme Patry est une bénévole de confiance. Dans la mesure de ses capacités, elle est toujours prête et dis- ponible à aider. Elle est aimée de toutes ses collègues bénévoles qui l’ont d’ailleurs nommée présidente de leur association. Elle occupe cette fonction depuis 2009.
Leader dans l’âme, elle sait motiver ses troupes lorsque nécessaire et elle effectue des retours quant à l’impor- tance d’offrir du temps et d’assurer une participation assidue aux activités de levée de fonds. Son but ultime est d’ai- der l’hôpital de Maniwaki à se doter d’équipements utiles contribuant au
bien-être des gens d’ici. Parmi ses accomplissements, les démarches effectuées par Mme Patry pour doter toutes les bénévoles qui agissent à l’hôpital et dans les deux foyers d’un sarrau est certes l’une de ses plus grandes fiertés.
Bien que rendre service à son pro- chain fait partie du quotidien de Mme Patry, malgré son pincement au cœur, elle est bien consciente que l’heure de passer le flambeau sonnera bientôt. Son plus grand souhait étant que la relève puisse vivre le bénévolat avec autant de satisfaction, de bonheur et de passion qu’elle l’a vécu.
MANIWAKI - Le CFER Vallée-de- la-Gatineau a procédé au tirage de deux chaises Adirondacks le 1er avril dernier. Ces chaises ont été confectionnées par les élèves durant leur période d’atelier dans l’entreprise.
Cet évènement était organisé par l’équipe d’enseignants afin d’amasser un montant d’argent pour aider à défrayer les coûts de transport des différentes sorties scolaires éducatives ou visites d’entreprises.
Le tirage a eu lieu en présence des élèves et des enseignants du CFER. Ces derniers tiennent à remercier toute la population pour leur encouragement
▲ La gagnante, Manon Paquette, qui a reçu son prix des mains de Nicola Pelletier-Desloges, président du gouvernement scolaire au CFER Vallée-de-la-Gatineau.
et l’accueil réservé aux élèves lors de cette vente.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le pourvoyeur du Territoire de chasse et pêche Poirier, François Poirier, ne mâche pas ses mots quand on l’interroge sur la nécessité de créer un registre des armes à feu mis de l’avant par le gouvernement Couillard malgré la grogne populaire.
«Le gouvernement fédéral a engouffré quelque 2 milliards $ dans un tel registre et ça n’a pas marché. Et celui de Québec ne fera pas mieux. Une perte d’argent et de temps. Un vrai merdier», lance un François Poirier outré par le fait que les élus ne tiennent pas compte des doléances de leurs commettants dans ce dossier particulier.
Une statistique révélatrice
François Poirier précise que 90% des crimes par armes à feu sont commis par des personnes enregistrées, des criminels. «Quelqu’un qui veut du mal à quelqu’un peut régler le cas d’une personne en utilisant son arme à feu. C’est la personne qui a l’outil dans les mains qui est coupable et non l’outil proprement dit. C’est le rôle de la société de contrôler les criminels, les gens qui ont un problème de comportement.»
François Poirier ajoute que depuis 1970, les crimes commis avec une arme à feu régressent. Il considère que 80 % de la population est contre le registre des armes à feu.
«Le plus déplorable dans cette affaire, c’est que nos élus, et j’inclus la députée de Gatineau, suivent la ligne tracée par leur parti. Ils sont donc muselés par leurs dirigeants. Les politiciens québécois au pouvoir croient qu’on pourra créer un registre avec un budget de 30
▲ Le pourvoyeur François Poirier croit que le projet de création d’un registre des armes à feu par le gouvernement Couillard est un véritable merdier.
millions $. Ce n’est vraiment pas logique quand on pense qu’Ottawa y a engouffré près de 2 milliards $ avec le résultat qu’on connaît.»
François Poirier va jusqu’à prédire, si jamais le registre est créé, que Québec ira jusqu’à imposer un tarif de 50 $ à chacun des détenteurs d’armes à feu afin d’éponger le coût du projet. «Au bout de la ligne, ce sont toujours les contribuables qui paient pour les décisions irréfléchies de leurs dirigeants. Le registre ne ferait donc aucune exception à la règle.»
Un référendum
Pour en avoir le cœur net, François Poirier suggère l’addition d’une question au bulletin de vote lors des élections générales québécoises de 2018. «Une question nette et précise : Êtes- vous en faveur de la création d’un registre des armes à feu ? Si c’est oui, on comprendra. Si c’est non, j’espère que nos gouvernants comprendront également. C’est simple comme bonjour !»
FORMATION DES POMPIERS VOLONTAIRES
Blue Sea et Messines
veulent en partager le coût
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - Les pompiers volontaires se font de plus en plus rares et cette rareté fait en sorte que les municipalités de la région font des pieds et des mains pour susciter l’intérêt de leurs contribuables à faire partie de leurs brigades locales. C’est le cas pour les municipalités de Blue Sea et Messines.
Ces deux corporations municipales ont décidé de convenir d’une entente relative au partage des coûts de formation en sécurité- incendie. Le facteur de la disponibilité est souvent la cause du manque d’effectifs étant donné que les candidats qui ont le potentiel travaillent souvent à l’extérieur de la municipalité locale où ils résident, soit dans une municipalité limitrophe ou encore carrément à l’extérieur de la région.
Il faut également considérer le fait que certains pompiers, membres d’une brigade locale, qui ont une grande disponibilité offrent leurs services auprès de plus d’une brigade. Il y a donc lieu, selon les dirigeants de Blue Sea et Messines, d’assurer une formation à tout pompier qui œuvre au sein de sa brigade
d’incendie. Il y également lieu d’établir les modes de partage des coûts et d’autorisation au préalable de toute formation offerte à un pompier dont l’expertise est partagée entre les deux municipalités.
Le partage de l’expertise
Les deux municipalités conviennent donc que le pompier faisant l’objet d’une demande de partage des coûts ait au préalable fait l’objet d’une résolution adoptée par les deux conseils municipaux à l’effet qu’ils sont tous deux en accord avec le partage de la ressource humaine. Il est bien évident que la municipalité pour laquelle un pompier est reconnu comme étant membre de la brigade d’incendie dans un premier lieu, soit celle qui sera responsable de la formation du pompier en question. Toute formation supplémentaire dispensée par la municipalité partagée et qui n’est pas prévue à être dispensée par la municipalité d’attache pourrait faire l’objet d’une demande de partage des coûts de formation.
La décision de partager les coûts de formation d’un pompier est à la discrétion des deux municipalités. Advenant un refus de partage des coûts pour une formation spécifique, celle-ci pourrait quand même être dispensée au pompier mais à la charge de la municipalité qui dispense la formation.
Marie-Cécile Nottaway se distingue de nouveau
L L e e C C F F E E R R f f a ai i t t u un n e e h h e e u ur r e e u u s s e e


































































































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