Page 33 - La Gatineau 21 Juillet 2016

LaGatineau21juillet2016 33 La myriophylle décline au Lac Murray
UNE SITUATION QU’ON NE PEUT EXPLIQUER
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
AUMOND - Les dirigeants et les membres de l’Association pour la protection du Lac Murray (APLM) et les experts en environnement ont du mal à expliquer le déclin du myriophylle au cours de la dernière année dans le Lac Murray.
Alphée Moreau, le président de l’APLM, a fait cette déclaration dès le début de l’assemblée générale annuelle de l’organisme à l’Auberge du Lac Murray samedi. Une douzaine de membres avaient préalablement participé au défilé en bateau ou en ponton sur le Lac Murray. Une bonne participation selon le président. Il s’agit d’une tradition qui remonte à13 ans déjà.
L’APLM maintient un membership de 50 à 70 membres annuellement, composé majoritairement par des résidents. Afin de protéger leur emplacement f luvial, les membres pourront aménager des murs tendus de jute près de leurs quais afin de les protéger contre les espèces envahissantes, dont le myriophylle. La jute est déposée dans un rayon de 50 pieds du quai. Une installation de la sorte peut varier entre 300 $ et 500 $, selon le cas. Il appert que les membres de l’Association du bassin versant du lac Blue Sea vont procéder de la sorte dès cette année.
«Si les membres ont besoin de bouées pour localiser le myriophylle, ils n’ont qu’à nous le laisser savoir. Notre ami Jean-Claude Jetté se fera un plaisir de passer vous voir et installer les bouées là où il le faut. Merci à Jean-Claude pour le bon travail. Christine Brousseau, ma conjointe, s’est occupée de la logistique entourant la préparation de l’assemblée.»
En bonne santé
Le Lac Murray est en bonne santé. Il se situe dans la moyenne des lacs au Québec. «Au cours de la dernière année, nous avons nettoyé la bordure des routes qui longent le lac. C’est notre responsabilité de ne pas polluer. Nous demandons à nos membres d’être vigilants et d’éviter de lancer toutes sortes d’objets aux abords des chemins. Nous les encourageons à respecter les limites de vitesse qui sont de 30 à 50km/heure», ajoute Alphée Moreau.
L’APLM opère avec un budget moyen de 1 200 $ par année. «Nous nous efforçons de remettre aux membres ce qui leur appartient. Le repas d’aujourd’hui, par exemple, leur est offert gratuitement.»
Les élections
Le conseil d’administration de l’APLM est composé de sept personnes dont Alphée Moreau à la présidence, Valory Roy, vice- président, Christine Brousseau,
▲ Le président Alphée Moreau, à l’extrême droite, en compagnie des membres du conseil d’administration, Valory Roy, Christine Brousseau, Madeleine Dallaire, Philippe Thibault, Jean-Claude Jetté et Marjolaine Piché.
secrétaire-trésorière, et les directeurs Madeleine Dallaire, Philippe Thibault, Jean- Claude Jetté et Marjolaine Piché, nouvellement élue, qui prend la relève de Steve Rousseau qui n’a pas sollicité un nouveau mandat.
Un drone nuisible
Un drone surplombe le Lac Murray depuis
quelques semaines. «Nous avons reçu des plaintes. On va tenter d’organiser une rencontre avec son propriétaire pour qu’il cesse d’envahir la vie des gens autour du lac. Je pense bien que nous arriverons à lui faire entendre raison. C’est une question de gros bon sens», conclut Alphée Moreau.
LA RIVIÈRE GATINEAU
Une richesse qu’il faut développer
Jeudi 14 juillet
Une personne a été interpelée pour conduite avec les facultés affaiblies, au coin des rues Notre-Dame et Hill à Maniwaki.
Un véhicule a percuté un chevreuil sur la route 105 à Low. Il n’y a pas eu de blessé.
Deux véhicules sont entrés en collision au coin des routes 105 et 117 à Grand-Remous. Il n’y a pas eu de blessé.
Deux véhicules sont entrés en collision sur la rue Koko à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident s’est produit dans un stationnement de la rue Principale sud à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Un côte-à-côte, de marque Polaris 2014 RZR, a été volé sur le chemin Beauregard à Messines.
Une voiture, de marque Sunfire verte 2004, a été volée sur la rue de la Montagne à Maniwaki.
Un vélo a été volé sur le chemin de la Baie Mona à Low.
Vendredi 15 juillet
Un véhicule a percuté un chevreuil sur la route 105 près du chemin Pointe Confort à Gracefield. Il n’y a pas eu de blessé.
Des méfaits ont été commis sur une clôture chemin Rapide-Faucher à Gracefield.
Deux véhicules sont entrés en collision sur la route 105 à Messines. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accrochage entre deux véhicules s’est produit sur le boulevard Desjardins à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Samedi 16 juillet
Une introduction par effraction a été commise dans un commerce de la rue St-Joseph
à Gracefield. Un carton de cigarettes a été volé.
Une introduction par effraction a été commise dans un chalet du chemin Lac Cardinal à Denholm. Une arme à feu a été volée.
Un accident de VTT s’est produit sur le chemin Baskatong à Grand-Remous. Deux personnes ont été transportées à l’hôpital de Maniwaki pour des blessures mineures.
Un accident de moto s’est produit sur la route 117 à Grand-Remous.
Dimanche 17 juillet
Un véhicule a percuté un ours sur la route 105 à Low. Il n’y a pas eu de blessé.
Des méfaits ont été commis sur un véhicule dans un stationnement du chemin de la Carrière à Messines.
Une tablette électronique a été volée rue St-Joseph à Gracefield.
Un véhicule a percuté un chevreuil sur le chemin des Eaux à Egan Sud. Il n’y a pas eu de blessé.
Lundi 18 juillet
Un accident avec délit de fuite s’est produit sur le chemin Martindale à Low. Il n’y a pas eu de blessé.
Des méfaits ont été commise sur un véhicule, rue King à Maniwaki.
Un accident avec délit de fuite s’est produit dans un stationnement de la rue Principale sud à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Mardi 19 juillet
Un accident entre deux véhicules s’est produit au coin des routes 105 et 117 à Grand-Remous. Il n’y a pas eu de blessé.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
AUMOND - Cela fait plusieurs années que chaque été Richard Pothier et sa femme Lise Émond, qui vivent depuis 25 ans chemin Grondin sur le bord de la rivière Gatineau, ont le plaisir d’accueillir des groupes qui des- cendent le cours d’eau. Des visiteurs venus de l’extérieur de la région pour profiter de cet attrait touristique majeur, que ce soit en canot ou en kayak.
Outre beaucoup de groupes faisant partie d’un camp de vacances, le couple a aussi reçu des mariés en voyage de noce, des étudiantes en médecine ou encore un Français solitaire. Au fil des années, le bouche-à-oreille a fait connaître l’endroit. «Les gens arrivent de Grand-Remous, expliquent-ils. Selon l’heure à laquelle ils arrivent chez nous, ils n’ont pas tou- jours le temps de portager pour passer les gros rapides. S’ils arrivent en fin de journée, ils s’ar- rêtent dormir chez nous.»
Richard Pothier et Lise Émond les laissent camper gratuitement dans leur jardin. Ils
accueillent les visiteurs avec le sourire et, comme le précise Richard Pothier, «on les gâte. Ils peuvent prendre une douche, utiliser nos toilettes, recharger leurs téléphones. Après avoir passé autant de jours dans le bois, le beurre d’arachide est bienvenu.»
Le couple est toujours heureux d’accueillir de nouveaux visiteurs. Cela leur a permis de faire de belles rencontres. Et pour garder un souvenir de chaque personne qui s’est arrêtée chez eux, ils prennent des photos et les invitent à noter quelques mots qui sont précieusement conservés.
Richard Pothier en est convaincu, la rivière Gatineau est une formidable richesse pour la région, qui mériterait d’être plus développée, en particulier en collaboration avec les Autochtones : «J’aimerais que la rivière soit uti- lisée d’un point de vue économique et culturel. Elle n’est pas annoncée plus qu’il faut. Il n’y a rien qui indique le trajet pour le portage.»
Tout comme d’autres initiatives comme le Festival de l’eau vive, Richard Pothier et Lise Émond contribuent à mieux faire connaître la région et à inciter les gens de passage à y reve- nir faire un tour.
▲ L’un des groupes qui s’est arrêté dernièrement chez Richard Pothier et Lise Émond.